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Un visiteur
2,5
Publiée le 29 septembre 2006
La scène la plus choquante : une petite fille laissée à l'abandon devant un poste de TV qui diffuse en boucle des images de fessiers féminins en string... La scène la plus dégoûtante : Amanda Plummer qui se fait faire les ongles des pieds par son fils... Sorti de là, Larry Clark n'a rien de nouveau à nous raconter sur les relations entres les ados ricains et leurs parents, même les scènes de sexe n'ont rien d'inédit pour un public européen averti, elles sont même plutôt soft si on les compare à d'illustres prédécesseurs ("Caligula" (1979), "Spetters" (1980), ou plus récemment "Les Idiots", "Baise moi" ou "Intimité") on ressent donc un ennui confortable à la vision de toute cette chouette décadence (youpi ! Que c'est chic de jouer les voyeurs dans un multiplex High-tech). Les scènes n'ayant pas vraiment de liens entres elle, si ce n'est leur thématique (les rapports tordus entre adultes et ados). Il est temps que Larry Clark s'attaque à d'autres sujets !
Un tableau peu formaté, sans censure, aux allures de documentaire. Mais tout en subtilité, sans provocation, exagération ou superficialité. C'est rare et c'est bon.
Je.. Je m'attendais pas du tout à voir tout ça dans ce film. On parle de Ken Park, puis ensuite on vois le quotidiens de 4 ados, quotidiens assez, très, spécial même. Je vais pas détailler plus pour pas spoiler, mais en tout cas je me suis retrouver à m'arracher les cheveux devant certaine scènes (surtout le papa bourré). Il réussi à retenir mon attention par une atmosphère que j'adore, malgré la progression du film qui ma, comme qui dirais nos amis anglophone : "blow my mind."
Ken Park est le film de Larry Clark qui m'a étonnemment le moins branché. Peut-être parce que ce n'est pas du pur Larry Clark mais qu'il y a également mister Lachman qui est venu mettre la main à la patte. Mais loin de moi l'idée que le film soit mauvais ! Oh putain non ! Ca reste bien au-dessus de la merde qu'on trouve le moyen de nous pondre chaque année !
Ken Park est avant tout un film difficile à comprendre si le vécu n'est pas là. Si on ne regarde le film qu'en tant que spectateur, non comme acteur. Il faut considérer le film comme personnage interne, non externe et encore moins omniscient ! Et se laisser aller, pour voir son moral se casser la tronche une nouvelle fois, comme dans tous les Clark. Car le film commence mal. Le gentil Ken Park (oui, ce n'est pas le nom d'un lieu, mais bien d'un personnage) se rend au skate pour tâter les modules du skate park municipal avec un sac à dos contenant une caméra, et, nous le verrons quelques minutes, un flingue, qu'il se foutra tout sourire sur la tronche avant d'appuyer sur la détente. C'est ainsi que commence Ken Park. Cool non ? Un ado' content à l'idée qu'il va se suicider. Du pur Larry Clark.
Au milieu de parents blasés, par rapport auxquels les jeunes ne peuvent même pas prendre modèle (euh ouais ... regardez le père du petit Claude qui, complètement déchiré, vient pomper le dard de fiston pendant que celui-ci est en train de pioncer, se réveillant en voyant son père en train de lui faire une fellation. Glorieux hein ?). On aura droit au jeune qui se strangule tout en se masturbant pour décupler son plaisir et ensuite aller buter ses grands-parents à coup de couteau dans leur sommeil, à la mère de famille qui se tape le jeune voisin, au père qui démonte littéralement le copain et sa fille pieuse quand il la surprend en train de faire une fellation au jeune homme (décidément, Ken Park et les pipes, ça va de pair !) pour finir sur une scène finale superbe typiquement Clark, et pour la première fois dans son oeuvre, une vraie lueur d'espoir. Les 3 adolescents, ici, ont des rêves.
Je regrette de ne m'être cependant pas assez attaché aux personnages, et de trouver un scénario restant parfois quelque peu superficiel quant à certains sujets. Mais les acteurs (ce sont des amateurs !!!), et la photo (merci Larry bordel ..) sont d'une qualité exemplaire. Tout ça pour dire une chose : Longue vie au cinéma indépendant et à Larry Clark !
Si vous croyez que Ken Park est un teenage-movie lourd et superficiel, passez votre chemin, il est tout le contraire. C’est un cinéma qui dérange, un cinéma qui choque, un cinéma pessimiste mais un cinéma profondément beau. Larry Clark, on le sait, aime parler d’une certaine adolescence Américaine dénué de repère, mal dans sa peau… Avec ce long-métrage le sujet est traité par des extrêmes mais qui petit à petit révèle certains torts, d’une jeunesse, qu’elle soit Américaine ou pas. Le film est choral autour de Tate, Peaches, Claude, Shawn. spoiler: Shawn couche avec la mère de sa copine. Claude se bat avec son père, qui lui répète à longueur de journées qu’il à honte de lui. Peaches est victime d’une éducation religieuse paternaliste. Tate lui méprise ses grands parents qu’il insulte à longueur de journées. Chaque cas, chaque problème s’empire à la fin. On assiste à un déferlement de situations qui dépasse l’entendement. A la limite du supportable. Ce déferlement de situation choc, on en vient à avoir l’impression qu’il est vital, qu’il faut qu’on se rende compte. Profondément pessimiste oui, mais aussi profondément utile et révélateur. Pour ne pas choquer et afin de na pas faire passer le film pour ce qu’il n’est pas, c’est à ne pas mettre entre toutes les mains. Martin, Le Frisson de la Pellicule.
Les obsessions de Larry Clark ou l'art de s'attarder sur des scènes déplaisantes à la limite du porno avec des adolescents ... Ce film mérite quand même le coup d'oeil comme la plupart de ses films pour les idées principalement perverses qu'il véhicule au milieu de ces personnages plus ou moins détraqués ...
Ken park est un film troublant. Par ses scènes érotiques, violentes parfois perverses mais surtout pour son réalisme. Dans cette petite ville insignifiante de Californie, l'action est centrée sur 4 adolescents après le suicide de leur ami ken park. Ceux-ci évoluent dans le sexe et la violence, et tentent tant bien que mal de vivre. Leur vie est d'ailleurs montrée sans fard, les moments de bonheurs sont rares, voir inexistants. Le film est ponctué par la violence, la haine, la drogue, l'ennui, le sexe, a deux, a trois. Leurs vie débridée n'est qu'en réalité le reflet de leur classe moyenne, de leurs parents brutaux, méprisants, aveugles ou rongés par la folie. L'atmosphère est morose et accablante et Peaches, Tate, Claude et Shawn n'en sortiront pas indemne
On a la méchante impression que Larry Clark fait tout son possible pour choquer le bourgeois. Et il n'y arrive même pas. Les gros plans du gamin qui se branle, ceux de l'ivrogne qui pisse avant d'agresser sexuellement son propre fils, tel autre qui massacre ses parents à coups de couteau, ça n'a rien de choquant. C'est juste un peu dégoûtant et ridicule. Restent les scènes de sexe, où une certaine tendresse surnage. Dans l'ensemble, c'est franchement nul et vain.
Trés décevant, les 1h30 du film passe trop lentement, j'ai pas réussi a plonger totalement dans le film. Je ne comprends toujours pas pourquoi le film s'appelle "Ken Park" ? Alors qu'on ne sait rien sur le protagoniste... L'idée de suivre les différentes familles est pas mauvaise mais bon parfois on s'ennui réellement. Pour résumer fulguèrement mais de façon réaliste, il n'y a que les scènes de cul qui tienne en halène.
ben alors la je sais pas trop quoi penser de ce film. je l'avais vu lors de sa sortie en vidéo il y a dix ans et dans mon souvenir c’était un bon film. Mais la dix ans après je n’adhère plus du tout. pas tant sur le fait que le real montre des images tres crus mais surtout sur le message qu'il a voulu faire passer . je sors de se visionnage plein de question sans réponses sans avoir aimé ni même détester ce film.... mais qu'a voulu vraiment faire le réal avec ce film
Je viens de le terminer, et quelque part, je n'ai pas été déçu : on m'avait dit que c'est nul, bin ça l'est ! Les scènes sont gores, mais ne servent pas à grand chose. L'histoire est invraisemblable, parfois trop juste, trop véridique... c'est dommage ! Mais que veut-on nous dire ? On se perd dedans (dans l'histoire), on ne comprends rien, il n'y a pas de fil conducteur ou de véritable but : on nous montre simplement des jeunes qui ne vivent pas comme nous. Et pour appuyer ça, le réalisateur nous balance des trucs qui mettent mal à l'aise, histoire de...
Il y a des scènes de cul, mais mal filmé, sans compréhension, alors qu'elles essaient de nous dire quelque chose... mais on ne voit pas quoi. Parfois elles ressemblent à un vieux film de la 6 (les récents sont mieux).
Pourquoi regarder ce film si on veut du cul ? Autant regarder un vrai porno...
Pourquoi regarder du gore/trash quand il n'y a pas de justification ? A ce compte là, pour être mal à l'aise (le passage du mec qui se masturbe devant le match de tennis est assez bien choisie), autaut regarder "Requiem For A Dream" qui nous passe un VRAI message et qui est un VRAI film !
Là c'est trop fouilli, on ne comprend rien, on ne sait pas où l'auteur part. Perso, je n'ai pas compris le lien entre le film et le titre. Avec la fin, on comprend seulement le début, mais entre il s'est quand même passé 1h30 !!
Evidemment, quand je critique tout ça, je le fais à titre personnel, mais franchement, j'ai du mal à comprendre ceux qui l'ont aimé ?
En gros, je placerai ce film au même titre qu'"Elephant",pour les mêmes raisons, prometteur, mais dommage...
Bien supérieur à Kids et Another Day in Paradise, Larry Clark retrouve par moments la grâce de son premier film, le formidable Kids. Comme toujours, l'image est magnifique et les acteurs confondants de naturel, malgré le fait que le film soit très sombre, les scènes sexuelles parfois limite dérangeantes et la violence très graphique, on en ressort heureux, du fait de l'humanité de l'entreprise, la serenité du final et d'un talent pour la comédie qu'on ne connaissait pas de Larry Clark. C'est sans conteste l'un des plus beaux film de l'année.