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Pierre E
212 abonnés
665 critiques
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5,0
Publiée le 2 juin 2007
Larry Clark porte avec KEN PARK un regard fulgurant sur l'adolescence, en particulier aux USA. Les relations familiales, les sentiments, l'incomprehension, les désirs, la drogue, la religion, le sexe, le passage à l'âge adulte et la souffrance d'être adolescent ! Provocant, troublant, dérangeant, déroutant, choquant, nihiliste, ultra-réaliste,... KEN PARK nous entraîne dans l'enfer qui est le nôtre, notre vie en tant qu'ado, et nous fais prendre conscience de certaines choses. Un portrait au vitriol et sans concession de l'adolescence, on a rarement vu aussi réaliste.
Ken Park ou la vie de quelques adolescents de Californie qui trompent leur ennui dans le sexe et la drogue.
Le sujet a été vu maintes fois mais l'originalité de Ken Park réside autant dans sa narration décousue que dans son traitement épicurien et hédoniste. Là où le Thirteen de Catherine Hardwicke dessinait une véritable descente aux enfers, le film de Larry Clark se veut plus nuancé, plus subtil aussi.
Le problème réside dans le fait que l'on ne comprend pas tellement l'intérêt d'un tel exercice. Certes, les acteurs sont excellents, le traitement explicite totalement novateur, mais l'ensemble flirte tellement avec la démesure et la surenchère que le film ne peut prétendre à aucun réalisme, ni à aucune transcendance.
Un film appréciable, mais uniquement dans la gratuité du style. On se contentera d'apprécier les effets comiques déjantés plutôt de chercher une quelconque morale là-dedans.
J'ai adoré ce film, il est vraiment excellent et on se sent emporté dans toute cette merde que vivent ces adolescents (très) perturbés. Les personnages possèdent une vraie profondeur, la photographie est superbe, le scénario audacieux et original, la réalisation soignée et ténébreuse, l'éclairage irréprochable et la musique d'accompagnement vraiment bien choisie et entraînante. Le tout est d'un réalisme dérangeant et glauque, presque sinistre. Les thèmes dépeint par Larry Clark dans le film (sexe, drogue, inceste, incompétance parentale, désespoir,...) scandalisent peut-être certaines personnes, mais il faut savoir regarder la réalité en face : ces thèmes ne sont pas fictifs, mais bien réels. En matière de personnages, j'ai particulièrement adoré Tate, personnage pyschologiquement meurtri et incompris emporté par sa folie, son désespoir et son cynisme vertigineux. Quand aux fameuses scènes de sexe non simulées qui ont tant fait scandale, je ne les trouve pas particulièrement choquantes : c'est juste du réalisme, pas du voyeurisme. Ce film apparaît comme une véritable déchirure, le passage de l'enfant à l'adulte ne se faisant pas sans heurts. Larry Clark ne tombe pas dans la banalité, il innove tout en s'attachant à cette sombre réalité qui lui semble si chère. L'ennui qu'éprouvent les gosses de la classe moyenne américaine est ici restituée, tout comme les moyens qu'ils emploient pour s'en sortir. Nombreux sont les adolescents qui sont rejetés par la société car ils ne correspondent pas aux critères que celle ci exigent, ils sont même plus nombreux que la plupart des adultes ne semblent l'imaginer. Clark, lui, a décidé de frapper fort en donnant la parole à ces ados tourmentés dans ce film perturbant et torturé, reflet d'une époque de rejet et d'intolérance qui est nôtre. Il a signé une très belle oeuvre, au scénario travaillé et à l'esthétique sublime. Inoubliable et déjà culte.
Une répresentation peut-être fidèle aux américains des années 90, mais une représentation beaucoup trop pornographique, trop violente. Le film n'a pas de rythme, le scénario tourne un peu en rond et est confu, farfelu. Et tout cela finit par ne mener à rien. Un conseil les amis, passer votre tour sans hesitez!
Un film d'un vide abyssal, creux un peu dans la lignée de "Elephant" de Gus Van Sant mais la beauté de la photographie et le talent dans l'écriture des dialogues en moins. Les personnages sont antipathiques et leur histoire ne m'a pas du tout touché.
A la limite de la pornographie, Larry Clark frappe un grand coup sur le cinéma en nous proposant un film sur la difficulté de la jeunesse. Entre violence, sexe et esprit glauque, rien de tel pour nous poser un millier de questions. Ce long métrage est très touchant et à la fois très dur. Les acteurs sont très bons, surtout celui qui a le rôle de Claude. Le seul bémol, c'est que ce film est fait pour un public très réduit car il y a de nombreuses scénes de sexe non simulées et bien visibles. Cependant, on n'en sort pas indèmne, le moins que l'on puisse dire c'est qu'il nous fait de l'effet et que l'on ne l'oubli pas. Donc, c'est du tout bon, je le recommande vivement, vous ne serez pas déçu. Alors bon film !
Ok, ce film se veut d'être le contre poids des séries américaines qui dépeignent une adolescence toute rose. C'est bon, on a compris. Mais après ça, quel est le message du film que veut faire passer le réalisateur ? Ce n'est pas tant les scènes de sexe qui me dérangent, bien qu'elles ne soient pas toutes appropriées, mais plutôt le fait qu'il n'y ait pas de fil directeurs, des scènes ridicules,... A oublier !
Larry Clark signe encore un film scandaleux et terriblement dérangeant, mais infiniment beau. Ken Park est un film qui tire une nouvelle fois la sonnette d'alarme, mais qu'en au pourquoi du comment de la signification du titre allait savoir, voir Krap Nek (Ken Park à l'envers) au début se tirer une balle dans la tête et à la fin du film savoir qu'il avait à peu prés une vie normale boulot, enfant, amis, à traduire vie une vie de merde, c'est cool, mais vivre bien et finir comme ces parents, c'est douteux encore plus comme titre de film. Le scénario est extrêmement bien écrit, Harmony Korine signe une petite merveille à travers cette peinture adolescente, les personnages sont attachant, charismatiques, vrai et d'une épaisseur irréel malgré tout la réalité qui ce dégagent d'eux, les acteurs sont extraordinaires, tout ces inconnus sont d'une présence magnifiques, Stephen Jasso est d'un charismes absolu et à un jeu naturel déconcertant, James Bullard est d'une présence folle, Tiffany Limos est parfaite, James Ransone est extraordinaires, Wade Williams est excellent, Maeve Quinlan est toujours juste et magnifique, la mise en scène est ultra-efficace Larry Clark arrive à nous dérangé, non pas parce qu'il nous montre ses scènes de sexe non-simulés, mais parce qu'il arrive à filmer ses scènes de cul avec un putain de grand talent, il nous les rend belle et dérangeantes à la fois, la photographie est splendide Edward Lachman (Ed) rend cette banlieu tranquille juste superbe. Ken Park malgré ça morale douteuse, arrivera à faire réfléchir tout ces spectateurs. Une grande claque. À voir de toutes urgences.
Une sorte de documentaire très cru sur la faune Californienne des bas fonds... Je n'ai pas très bien compris l'intérêt de certaines scènes de cul... Bref un film dérangeant mais également assez ennuyant au final. C'est trop décalé et trash pour moi je pense...
Un film qui présente plusieurs ados et le décallage entre leurs aspirations et celles de leurs parents, qui sont très loin de les comprendre. Les jeunes focalisent sur les plaisirs du sexe, alors que les parents ont évidement d'autres envies pour leurs enfants. Un film qui fait réflechir sur la nécessité de briser ces taboux présents dans la plupart des familles (et qui peut y aider si vous regardez ce film avec votre ado ...)
Je ne sais pas par quoi commencer. Ce film est inqualifiable. On assiste à ce que la vie peut réserver. Le sexe, conflit avec les parents, fanatisme Et la façon de filmer de Larry Clark demeure poignante, même si ça reste voyeur ça demeure poétique. On ne peut rester indifférent une fois le générique de fin. Les scènes sont choquantes, et nous rend de plus en plus réaliste. Je pense que linterdit aux moins de 18 ans est justifié, il faut être assez mature et assez fort mentalement pour voir un tel film. (Scènes dérotisme très réalistes sans scrupules, un meurtre dont la motivation est ) Enfin voilà Ken Park est un film quon regarde avec le cur. On sidentifie et on reste tétanisé par moment. Un film tout simplement impressionnant et indispensable.
Ce film est intéressant car il dresse le portrait de plusieurs adolescents en mal de vivre mais je n'ai pas aimé cette profusion de "voyeurisme", je pense que cela a nui au film et surtout au scénario, en tout cas chapeau pour chacun des acteurs. Nota bene: c'est un film violent, il peut choquer les plus jeunes.
Un film dérangeant fait pour déranger. Une vision sans retenue de ce que peut être la jeunesse, mais aussi l'incompréhension des parents devant l'évolution des mentalités de leurs enfants. Dans les quatre cas de figures que l'on peut nous montrer, les adolescents payent toujours le prix de l'incompréhension de leurs parents, ou de leur inconscience. Sans filet, sans retenue, on peut dire que le film ne fait pas dans la finesse. Certaines paraissent même inutiles et simplement présentes pour choquer, alors que d'autres se justifient pour voir où la cruauté et l'asservissement des êtres à un code moral ou non peut détruire la vie de ceux qui n'ont pas la même vision de l'existence. Les enfants sont les victimes des parents, ou du moins de l'incompréhension de chacun envers l'autre. Films pour les parents, qui risquent d'en prendre un coup.
Le rpoblème de Larry Clark c'est que depuis "Kids", il a tendance à s'enfermer dans les mêmes obsession : le portrait d'une jeunesse livrée à elle même, entre sex et violence. Et la finesse n'est visiblement pas son cheval de bataille. "Ken Park" constitue donc une apogée dans le style du réalisateur, une débauche de plans explicite qui finisse par sonner creux, vulgaire et perdre le spectateur en route.
Au-delà de la nudité, de la présence quasi-permanente et sans pudeur du sexe ainsi que de quelques scènes moralement difficiles à encaisser, Ken Park est un film, un vrai, qui porte à réflexion et qui dépeint une humanité sans limites dans la décadence. Dressant le portrait croisé et percutant de ratés, les réalisateurs nous dévoilent là les rêves échoués d'adolescents auxquels on n'a rien caché et qui n'ont d'autres refuges qu'eux-mêmes et l'exploitation de leur corps. Les acteurs sont sublimes par leurs défauts, et la scène finale est déroutante, mais essentielle au film. Après Ken Park, rien n'est plus pareil.