Larry Clark signe encore un film scandaleux et terriblement dérangeant, mais infiniment beau. Ken Park est un film qui tire une nouvelle fois la sonnette d'alarme, mais qu'en au pourquoi du comment de la signification du titre allait savoir, voir Krap Nek (Ken Park à l'envers) au début se tirer une balle dans la tête et à la fin du film savoir qu'il avait à peu prés une vie normale boulot, enfant, amis, à traduire vie une vie de merde, c'est cool, mais vivre bien et finir comme ces parents, c'est douteux encore plus comme titre de film. Le scénario est extrêmement bien écrit, Harmony Korine signe une petite merveille à travers cette peinture adolescente, les personnages sont attachant, charismatiques, vrai et d'une épaisseur irréel malgré tout la réalité qui ce dégagent d'eux, les acteurs sont extraordinaires, tout ces inconnus sont d'une présence magnifiques, Stephen Jasso est d'un charismes absolu et à un jeu naturel déconcertant, James Bullard est d'une présence folle, Tiffany Limos est parfaite, James Ransone est extraordinaires, Wade Williams est excellent, Maeve Quinlan est toujours juste et magnifique, la mise en scène est ultra-efficace Larry Clark arrive à nous dérangé, non pas parce qu'il nous montre ses scènes de sexe non-simulés, mais parce qu'il arrive à filmer ses scènes de cul avec un putain de grand talent, il nous les rend belle et dérangeantes à la fois, la photographie est splendide Edward Lachman (Ed) rend cette banlieu tranquille juste superbe. Ken Park malgré ça morale douteuse, arrivera à faire réfléchir tout ces spectateurs. Une grande claque. À voir de toutes urgences.