Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
GabbaGabbaHey
205 abonnés
1 583 critiques
Suivre son activité
1,5
Publiée le 27 septembre 2011
Dans ses images, "Ken Park" est très audacieux, et c'est ce qui est intéréssant, seulement c'est trop gratuit. Ce film parle du malaise de la jeunesse, de sa précarité et de sa perdition, sujet très riche (le même mois sortait "Elephant", film assez comparable en certain points, abordant le même sujet, mais le faisant 1000 fois mieux), mais extrêmement mal traité, on croirait que Larry Clark ne cherche qu'a provoquer, et les images, pourtant parfois troublantes, ne dégagent aucune force et ne servent a rien. Quand au personnage de Ken Park, les raisons de son suicide sont franchement pas convaincantes, le film porte son nom, on le voit au début, et on le voit a la fin, mais c'est absolument pas assez développé. C'est décevant de voir un film avec tant de potentiel se déféquer dessus de cette manière.
lors je le dis tout de suite, Ken Park c'est une expérience, un film à vivre, et une formidable réflexion sur le mal-être adolescent, dont l'échappatoire à cette vie morbide consiste à un idéal de vie basé sur le sexe. Le film contient d'ailleurs des scènes très explicites mais je précise bien, sans tomber dans le vulgaire. En effet c'est réaliste, et vraiment bien amené, ce n'est pas du porno pur souche. C'est un film sensuel et beau, d'une grande puissance et porté par une interprétation magistrale. On en aurait presque du mal à croire que ce n'est que de la fiction, c'est criant de naturel. Ken Park est à mon sens un film qui ne peut laisser indemne. Une oeuvre magnifique, au scénario travaillé, à la réalisation grandiose. Du grand art, le cinéma mériterait d'avoir plus de films comme celui-ci.
Un ratage complet qui ne fait que montrer la nudité d'ados désœuvrés de manière frontale sans aucun intérêt si ce n'est un pseudo message concernant le rapport à la cellule familiale sous toutes ses formes et ce qu'elle renvoie et provoque chez l'enfant qui doit se construire avec ou sans ! Superficiel, pornographique, sulfureux mais sans intérêt ! Le brouillon raté de "Bully" en somme !
un portrait assez dur de la vie d'adolescents en Californie aux Etats-Unis: drogue,sexe,relation avec les parents...C'est pas le fait qu'il soit choquant qui dérange mais plutot qu'il soit soporifique avec des long plan séquence qui ne font pas avancer l'histoire..d'ailleurs mise à part le fait de montrer des scènes "choquantes", ce film a-t-il une réelle histoire? on s'ennuit fermement pendant 1h30.
Quatre histoires s'entre-mêlent ici, avec comme film conducteur ce fameux Ken Park, ami ou plutôt connaissance, des quatre ados découvrant le monde adulte sur lesquels le film s'attarde. On est ici à mille lieux d'un univers à la "American Pie", tout reste très terre à terre, on est loin d'une comédie, au contraire, la vision du réalisateur est noire et désabusée (relations enfants/parents et enfants/grand-parents) et pour se faire, il choisit d'insérer des scènes très crues voire pornographiques.
Ce film est bouleversant et il est compréhensible qu'un certain public puisse être choqué... Tous les personnages sont attachants, très intéressants, et bien interprétés, cependant je suis un peu restée "sur ma fin" car ils manquent souvent de profondeur. La société américaine est dépeinte d'images crues et authentiques, on ressent vraiment l'atmosphère californienne et l'étouffement, l'asphixie des banlieues américaines. Tout ces non-dits et tensions morales et physiques qui flottent continuellement dans les familles des protagonistes sont endurantes pour le spectateur: on suffoque avec les personnages et on comprend leur besoin de se libérer, de trouver un échapatoire (et le refuge qu'ils trouvent dans leurs ébats sexuels demeure tout de même moins tragique que la fin des héroïnes de Sofia Coppola dans "Virgin suicides"...) Âmes sensibles s'abstenir ;)
On a repoussé les limites! Le degré zéro de cinéma! Avec cette succession de saynètes malsaines et voyeuristes, le soi-disant réalisateur part de rien pour arriver à de l'anti-film... Dans la mesure où il brosse un tableau provocant sans aucun fondement réel dans le seul but de se faire mousser, on se retrouve avec un film aussi passionnant à regarder qu'une compétition de tonte de gazon!! LE navet!
Les mêmes ingrédients que dans le chef d'œuvre du même réalisateur, Kids, mais cette fois la sauce ne prend pas du tout, c'est pitoyable et ça fait de la peine pour les acteurs.
Résumé totalement trompeur. C'est un film qui montre vite fait le quotidien de jeunes qui ont des parents totalement barrés et pédophiles. C'est un film dégueulasse à connotation clairement sexuelle, qui n'offre rien d'interressant. Scènes crues. Personnages même pas attachants.
Sept ans après Kids, Larry Clark revient pour une nouvelle chronique sur l'adolescence perturbée de l'Amérique en s'installant cette fois-ci en Californie. Rien ne change : le réalisateur sélectionne de jeunes acteurs amateurs mais incroyablement convaincants à l'écran tandis que son fidèle scénariste Harmony Korine nous livre une trame osée mais limpide. Ken Park est donc assurément un nouveau film choc, un film qui va là où la plupart des autres n'osent s'aventurer, un film qui surprend par son réalisme saisissant et ses propos traités... Ici encore, les séquences s'entrechoquent comme des balles se répercutant sur le sol, des séquences qu'on ne pensait pas voir, qu'on se surprend à contempler. Car tout n'est que violence et dégradation viscérale dans Ken Park : inceste, séquestration, meurtre, infidélités multiples et décadence juvénile sont au programme de ce drame profondément humain, terriblement réaliste, à la limite de l'abominable... Le plus surprenant reste l'interprétation de ces jeunes amateurs, sincère et touchante, nous faisant littéralement vivre un calvaire réel, un calvaire préexistant aux États-Unis, choses que l'on peut lire couramment dans les journaux. Les adolescents n'hésitent donc pas à tout montrer dans des scènes de sexe torride, de torture éprouvante ou encore d'inceste odieux (mentions spéciales à James Bullard, Stephen Jasso et Tiffany Limos, des révélations charismatiques au possible). Bien entendu, on pourra se dire que tous ces atrocités ne peuvent pas vraiment avoir lieu en même temps dans la même ville et avec les mêmes protagonistes mais dans son optique, Larry Clark a voulu faire une collection d'horreurs et dénoncer les maux profonds d'une Amérique tremblotante. Extrêmement trash, visuellement monstrueux et résolument dérangeant, Ken Park est une nouvelle perle signée Larry Clark.
Quelques drames à l'image avec une forte présence de nus tout à fait tolérables et non choquant dans l'absolue. Souhaitable pour - 18 ans vu certaines scènes porno en gros plan sans pour autant malsaines (à l'exception du cravatage). Film sur les détresses d'une jeunesse chahutée et sans repères. A voir sans plus
Ce Ken Park est une expérience extrêmement dérangeante, un brulôt aux relents pornographiques assumés au risque de choquer le spectateur lambda. Photographe reconverti au cinéma, Larry Clark a le goût des belles images, aussi ne peut-on pas faire de reproches sur ce point à l'esthétisme du film, assez remarquable. Par contre le parti pris résolument entrepris vers la pornographie me laisse quelque peu de marbre bien que les scènes soient vraiment très osées : masturabtion avec éjaculation en plein de champ de la part d'un jeune ado excité par la strangulation, scène explicite de cunilingus, attouchements incestueux suggérés... Sur ce point le film met réellement mal à l'aise et peine parfois à justifier le recours à un tel explicite. Quant à l'intrigue en elle-même on retrouve des considérations conventionnelles en relation avec le sexe : confrontation à la différence d'âge, au complexe oedipien, au "fanatisme" religieux... Bref l'approche est originale sur des thèmes qui le sont moins mais le film se tient bien et se laisse regarder. Bref pour aimer ce film il faut adhérer au parti pris par Larry Clark, parti pris auquel j'ai moyennement accroché, ce qui vaut au film ces deux étoiles.
Ken Park retrace l'histoires de quelques adolescents, déroutés, à la recherche de leur propre identité. Ils n'ont plus foi en leurs parents ou leur famille. Au fil du récit, enchainant les désillusions, déçu par le monde adulte, ils finissent lors de l'avant-dernier acte (la longue scène de sexe) à créer les prémices d'un monde utopique où le sexe aurait sa place centrale. Dans ce film, les adolescents refusent de devenir des adultes et les adultes aimeraient redevenir des adolescents. Larry Clark confirme avec ce film et la froideur des images qui constituent son style, son statut de cinéaste Américain utopique. Tantôt il filme avec proximité ses personnages, tantôt il prend une certaine distance par rapport à eux. En aucun cas il ne les oublie. La narration peut paraître déroutante, toutefois l'essence même du film prend son sens dans les deux derniers actes. Le spectacle peut paraître à première vue malsain et immoral mais n'est en aucun complaisant. Larry Clark affiche ses goûts à contre-courant de la culture Américaine et se rapproche de plus en plus, de par les thèmes abordés et l'esthétique, d'un cinéma européen. Ken Park est un chef d'oeuvre troublant et touchant.
Depuis ses débuts dans la photographie puis avec ses premières réalisations cinématographiques, Larry Clarke s’est imposé comme un maitre dans l’art de sublimer des images issues de ce que l’Amérique puritaine ne veut pas voir de la réalité sa propre société. Ken Park s’inscrit parfaitement dans cet esprit transgressif en posant un regard alarmant sur la déchéance de la jeunesse californienne à qui la malveillance des adultes a fait perdre tout espoir d’avenir et repère moral. Le ton cru de son propos se retrouve malheureusement dans sa mise en scène dénuée de toute subtilité, au point qu’il est presque aussi choquant de voir cet esthète qu’est Larry Clark avoir ainsi recours à une photographie digne d’un amateur que d’assister à ces scènes de sexe souvent gratuites et malsaines mais jamais érotiques pour un sou. Le scénariste aurait sans aucun doute dû structurer un minimum sa narration pour permettre d’en tirer un film plus abordable et donc de diffuser de façon plus efficace son message fataliste.