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    Ken Park
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    296 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 5 novembre 2006
    Une (très) bonne idée. Un (très) bon réalisateur. De bons acteurs (amateurs). Voilà de quoi faire un (très) bon film. Même si Larry Clark aurait pu se passer de quelques scènes, ce film est incroyablement juste et on reste accroché à l'écran jusqu'à la fin. Ce film présente le véritable malaise qu'il y a chez les jeunes aux Etats-Unis. L'Amérique oublie, méprise ses jeunes et Larry Clark nous le fait bien savoir. L'histoire de ces 4 adolescents nous touche, nous interpelle. Tellement bouffés et étouffés par leur parents qui veulent que leurs enfants soient comme ils voudraient qu'ils soient, ces jeunes trouvent refuge dans la drogue et le sexe.
    Ce film est touchant, fascinant, dérangeant, et incroyablement juste.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 15 décembre 2009
    Belle performance tres realiste et malheuresement visions trash le film est parfois genant car on est vraiment dans l'intimités des personnages et finalement ces ce qui en fait la force du film tres bons point pour il s'ont reelment donnés deux meme sans mauvais jeux de mots malgre de manque de reel histoire le film a a une vision la plus vraie de l'adolescence d'aujourdh'ui
    Romain Pinel
    Romain Pinel

    38 abonnés 696 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 22 juillet 2010
    Oula, ici on a du space, du très space même si je voulais la faire courte je dirais que ce film évoque la série skins mais en plus sombre, plus trash et plus triste. Ce film montre le quotidien d'une bande d'ados qui n'ont franchement pas été gâtés par la vie : parents alcolo, intégriste voir pédophile bref c'est pas la joie d'ailleurs le film commence par un suicide, c'est vous dire si le ton est donné. Par la suite on observe leurs activités quotidiennes qui se résume à de l'alcool, de la drogue et du sexe dans l'ensemble d'ailleurs le film se veut choquant et provocateur car les scènes de sexe sont hautement suggestives pour ne pas dire pornographiques et pas franchement conventionnelles (détournement de mineur, plan à trois etc). Les personnages sont assez saisissant de réalité et les acteurs se débrouillent bien. Dans l'ensemble je trouve ce film moyen car même si le sujet qu'il dépeint est crédible et bien traité, on s'ennuie la plupart du temps et on ne prends pas de plaisir particulier à le regarder.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 16 septembre 2011
    Larry Clark joue la provoc’, soit. Dans son film, les scènes de sexe ne sont pas simulées. Il fait de longues scènes montrant un type en train de se branler, un autre en train de pisser. Il montre un mec sautant la mère de sa copine, il montre un autre mec poignardant ses grands-parents dans leur sommeil. Soit. Pour quoi ? Pour rien, car dans chacune des quatre histoires quasi-indépendantes de « Ken Park », il ne raconte rien, se contenant de mettre en scène des jeunes ultra-paumés, inintéressants, inutiles, peu crédibles. Peut-être Clark voulait-il montrer témoigner d’une quelconque réalité américaine pas très belle à voir… Ce qui est consternant, c'est que sous couvert de faire un film appartenant à une contre-(ou sous-)culture, Clark ne fait rien d'autre qu'un film destiné à plaire aux tenants même d'une certaine culture bobo tout à fait opposée à celle qu'il dépeint. Sous la provoc', rien du tout. Juste de quoi se masturber intellectuellement en se disant que c'est de l'art. Navrant.
    CEE
    CEE

    34 abonnés 169 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 27 octobre 2006
    Interdis en Australie, censuré aux états-unis, la joyeuse démocratie de notre pays nous permet de regarder le film que Larry Clark et Ed Lachman voulaient et non pas celui que la société voulait. Encore une fois, Clark prend comme sujet la jeunesse américaine, jeunesse qui commence a devenir la représentante de la drogue de le violence et du sexe. Malgré tout c’est comme ça et on ne peut pas y échapper. La question est quel en est la cause Mais on peut échapper à sa famille. Car la source de la destruction de la jeunesse est principalement parentale : alcooliques, drogués aux cachetons ou carrément barge, les parents sont la nature de tout.
    Dan son film, Larry Clark montre et constate. Jamais il ne cherche à choquer pour rien, à montrer pour le plaisir, chaque image a un but, chaque bout de peau, chaque intimité n’est pas la pour rien. Un constat difficile mais aussi un des plus juste et beau depuis un bon bout de temps. Un réalisme qui peut outrer, certes, mais un réalisme naturel : larry clark n’est pas là pour gamberger…
    SYNEPHIL
    SYNEPHIL

    47 abonnés 1 134 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 19 novembre 2008
    Rarement vu film plus vide scenaristiquement parlant que ce patchwork de scenes inintéressantes au possible.Comme d'hab ,Clark nous montre a voir le mal etre d'une certaine jeunesse US ,le resultat a l'ecran pourrais se resumer par 3 mots : sexe,drogue et rock and roll.Malgré une affiche explicite ,il se sent obliger de rajouter a ce detonant cocktail une grosse pincée de religieux afin de seduire le chalant pardon le spectateur que plus grand chose ne choque aujourd'hui.Dans un univers fait de peres alcolo limite incestueux ,ultra catho tabassant le copain de sa fille ou encore d'un ado visiblement cinglé tuant ses grands parents a coups de couteau ,on comprend aisement le suicide du fameux Ken.Vouloir aborder le theme de l'adolescence et la difficile transition vers l'age adulte est une chose louable mais etait il pour cela necessaire de nous infliger des scenes porno chic sans aucun autre interet que celui de satisfaire le voyeurisme du realisateur : affligeant de mediocrité.
    mx13
    mx13

    242 abonnés 1 918 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 3 janvier 2019
    Le plus gros film de pervers de l'histoire dans ce film on analyse les rapports familiaux d'une manière encore plus hardcore que chez Dolan.
    Très troublant, très choquant. "Choquant", pourrait on utiliser ce terme, qui ne montre que la dégénérescence de familles au bord de la crise de nerfs, dans une petite ville californienne : Bien sur que oui, car nous allons pouvoir apercevoir ce qui en découle.
    Pour exemple, on observera le craquage très extrême, d'un garçon fragile et malade qui va abattre ses grands parents, ou encore le suicide d'un garçon roux et obèse dont on ne saura rien de lui. Les cas et les situations dans Ken park sont relativement extrêmes. Le film dramatique est perçu de temps à autres, comme étant un film d’horreur.
    Bref, un film qui laisse un goût amer, (de manière positive) à tous ceux qui l'ont vu, quel que soient leurs âges.
    Maintenant évoquons l'aspect pervers, qui est majeur dans Ken park, et qui n'a absolument rien avoir avec la réalité. On observe un adolescents qui trompe sa petite copine avec sa mère ou on entend des propos pervers insoutenables. C’est nauséabond et ignoble.
    Larry Clark réalise son meilleur long métrage devant Bully ou encore Kids, qui étaient aussi bluffants. Magnifique, à voir absolument.
    Je le déconseille aux moins de 16 ans. 5/5
    Appeal
    Appeal

    156 abonnés 569 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 janvier 2012
    En fait, y'avait vraiment de très bonne chose dans ce film. La peinture de ces familles américaines, désabusés et désillusionnés, qui sombre dans tout les travers de beauf, c'est vraiment bien fait. Mais pourquoi rajouter de longue scènes de sexes qui tournent au porno et qui ne sont surtout pas connecté au reste du film. Une face réussite, une autre inutile en somme.
    groil-groil
    groil-groil

    92 abonnés 185 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    " Ken Park ", quatrième film de Larry Clark après " Kids ", " Another day in paradise " et " Bully ", est, à l'instar des trois premiers, une grande réussite. Grand photographe américain, Clark est passé au cinéma sur le tard, et prolonge par le biais de ses films son travail photographique et sa thématique principale, en chantier depuis plusieurs décennies : l'observation quasi entomologiste de la jeunesse américaine. Mais les jeunes que filme ou photographie Clark sont à l'opposé de l'imagerie américaine habituelle ou de la Bush génération. Clark montre les ados tels qu'ils le sont vraiment : ils glandent, ils baisent, ils se droguent, ils sont en plein conflit avec leurs parents, et parfois, ils se suicident. C'est le cas de Ken Park, jeune adolescent que nous aurons à peine le temps d'apercevoir en ouverture et en clôture de ce film aussi dur que beau. Entre temps, le spectateur tenu de bout en bout en haleine, aura partagé des instants de vie de quelques adolescents : un jeune fou malsain qui se masturbe et qui maltraite ses grands-parents, une gamine qui ne pense qu'à baiser alors que son père, religieux intégriste, entretient avec elle des rapports aussi ambigus que malsains, un jeune qui ne s'intéresse qu'au skate en plein conflit avec son gros beauf de père... Plusieurs évolutions dans le travail de Clark : il cosigne le film avec son chef opérateur Ed Lachman dont la photographie est fantastique de naturalisme tout en étant esthétiquement parfaite ; et il s'intéresse enfin aux parents, les intégrant dans sa réflexion sur l'adolescence américaine et sur le malaise de cette jeunesse. Surtout, un magnifique plan cul, où trois ados baisent dans un moment magique où le temps semble suspendu, où le bonheur est, enfin, perceptible et appréhendable. Bien que bandante, cette séquence est surtout belle, émouvante et pleine de poésie, donnant à ce film sombre une petite lueur d'espoir.
    g0urAngA
    g0urAngA

    81 abonnés 1 735 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 1 février 2013
    Film qu'on dit "réaliste" ? Orange mécanique était 1000 fois plus "réel". Le sujet, sordide est peu crédible (situations invraisemblables, personnages stéréotypés); la réalisation, maladroite; le jeu des acteurs, mauvais ; la bande son, du mauvais Rock FM actuel. C'est un pseudo film choc à destination des adolescents à éviter.
    Ghost_face
    Ghost_face

    65 abonnés 570 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 25 février 2008
    Dérangeant et troublant pour ses scènes érotiques, KEN PARK accuse surtout une société américaine où l'immoralité à une place importante dans la vie d'ados qui n'ont pas une vie de leur âge. Malsain mais réussi.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Je reste perplexe. A revoir.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 14 février 2012
    Au final, j'étais assez curieux de voir ce film en voyant toute la controverse qui s'anime autour. Très belle surprise, l'histoire est vraiment excellente. On assiste à travers Ken Park, à une description sans concession de la jeunesse. Chacun à leurs manières, ils doivent endurer quotidiennement la violence du monde adulte (père humiliant, alcoolique et incestueux d'un côté, père pathologiquement pieu et rigoriste de l'autre, les grands parents qui prennent leur petit fils pour un gosse, violant sans cesse son intimité...). A l'image de "Ruban Blanc", le film tourne autour d'une jeunesse brisée, volée par les adultes. La seule manière pour ces jeunes de pouvoir s'échapper de cette fatalité, c'est par le biais de la drogue et du sexe. Le film ne suggère rien, il le montre sans tabou, sans timidité. Pas de hors champs et pas d'actions simulés... C'est sûr ça dérange, c'est provocant, ça pousse le spectateur dans ses retranchements. C'est un parti pris assumé mais finalement il n'y a rien de vraiment pervers ou vicieux, par exemple un film comme "Mysterious Skin" qui use de hors champs (encore heureux), me semble beaucoup plus tendancieux et ambigüe que ce film. La seule chose d'un peu déroutante, c'est qu'on a l'impression que les protagonistes sont encore mineurs, l'histoire nous le fait croire du moins, alors qu'il n'en est évidemment rien... Agréable surprise et controverse inutile, c'est loin d'être le premier film a mettre des scènes de culs non simulées.
    Philemon P
    Philemon P

    14 abonnés 263 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 7 septembre 2009
    Photographe et metteur en scène de la réalité, Larry Clark évoque encore après "Kids" et "Bully" le thème qui l'obsède le plus: la perdition des jeunes américains qui noient leur tristesse dans le sexe et la violence. Pour ce qui est de la fesse, "Ken Park" va plus loin que les précédents films du réalisateur (qui n'étaient déja pas très reservés), ayant voulu filmer le sexe de manière frontale et non pornographique pour mieux rendre compte du desespoir et de la crudité des actes adolescents. On compte donc des scènes de nus qui vont assez loin et qui poussent même parfois jusqu'au malaise. Monté comme une mise en parallèle de plusieurs sketchs racontant chacun l'histoire d'un adolescent banlieusard, on se rend vite compte que le film évoque plus le conflit parental qu'autre chose: l'un des personnages est maltraité par un père beauf qui le renie, une autre est flanquée d'un père traumatisé par la mort de sa femme qui est tombé dans la religion jusqu'a l'excès et le dernier couche avec la mère de sa petite amie, la questionnant sur ses relations avec son mari. Tourné avec des acteurs amateurs, le film prend d'abord un aspect très documentaire, puis chaque histoire prend une tournure extrêmement violente ou dramatique dans des scènes parfois franchement répugnantes. La volonté de fer de Clark pour défendre ces jeunes confus est admirable, mais son point de vue est tellement pessimiste et déprimé qu'on se demande si la réalité qu'il dénonce existe vraiment. Heureusement Clark a la bonne idée de ne pas conclure sur des images chocs et finie le film sur une scène représentant l'idéal simple et naïf des personnages puis sur un flash-back très mélancolique qui fait oublier toutes les horreurs vues auparavant tout en en gardant le ton desespéré.
    Flavien Poncet
    Flavien Poncet

    238 abonnés 1 024 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 28 avril 2008
    Edward Lachman, fameux directeur de la photographie, et Larry Clark, photographe célèbre avant d’être cinéaste, co-réalisent «Ken Park» (USA, 2002). Le film est sans aucun doute une œuvre emprunt du style de Clark. Une année seulement sépare «Bully» (USA, 2001) de «Ken Park» et pourtant un gouffre les distancie. À la consistance granuleuse et funèbre de l’image du film de 2001, Clark et Lachman font une image irradiée d’un soleil lourd, donnant un Clark satisfait de son propre Œuvre. D’une simple retouche esthétique, le cinéaste du scandale renverse son cinéma. Partageant avec Gus Van Sant le thème de l’adolescence, Clark préfère la provocation où Van Sant préfère la grâce. Bien moins provocateur que «Bully», puisque le choc des images a déjà eu lieu, «Ken Park» dévoile ce que son prédécesseur avait réussi à éviter : la pornographie. Qu’est-ce que la pornographie ? Ce n’est pas tant la représentation explicite du sexe (voyez ce que Damien Odoul a fait avec «L’Histoire de Richard O.») que la vulgarité décomplexée. Quand apparaît, plein écran, l’émission populiste de Jerry Springer où est donné en spectacle un antisémite vociférant, sans que les cinéastes n’y apposent quelques volontés, on se confronte à la pornographie, à la vulgarité dans sa plus pure expression. Mais le film n’est pas entièrement dénué de tout intérêt. Clark, après trois films, confronte enfin ses adolescents à la figure des parents. L’ambition n’est pas de mettre à plat la relation mais clairement d’accentuer la liberté des ados à la lumière des contraintes parentales. Les seules marques d’affection dont les parents font montre trouvent des origines alambiquées tel ce père homophobe homosexuel refoulé qui, dans le sommeil de son enfant et dans l’ivresse d’un soir, entame une fellation à son fils. De la dépression de l’adolescence, la grave inconscience qui faisait des jeunes de «Bully» des êtres incandescents ne reste plus que les pauvres carcasses d’un automatisme tapageur.
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