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Hammerstorm
71 abonnés
601 critiques
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0,5
Publiée le 22 novembre 2018
Ce film est une catastrophe de A à Z. Je ne comprends toujours pas l'intérêt de ce film. Ok la mise en scène est très crue. Ok la nudité décomplexée est très présente dans le film mais au final à quoi ca sert ? A part choquer et faire vendre le film je ne vois pas. On suit l'histoire de plusieurs ados ou jeunes adultes qui vivent tous dans des conditions visiblement difficiles et qui semblent se connaître bien qu'on ne les vois jamais ensemble spoiler: sauf à la fin lorsqu'on voit Shawn, Claude et Peaches dans une scène digne d'un film porno donc c'est difficile de comprendre le rapport qu'il y a entre les différents personnages. De plus, rien est expliqué. Pourquoi Tate se comporte-t-il aussi mal ? Comment cela a pu l'amener à de telles extrémités ? Rien est expliqué. Le traitement du personnage de Tate est purement désastreux. C'est la caricature de l'ado méchant. Pour ce qui est de Shawn, il est d'une platitude incroyable. Son rôle est creux, on apprend rien de lui, on ne connait pas sa personnalité, il sert juste lors des scènes de sexe. Pour Peaches c'est la même chose, un rôle inutile, la relation avec son père est caricaturale et absurde. Le père de Peaches détient d'ailleurs la palme du plus mauvais acteur dans le rôle du chrétien déjanté. Il ne reste plus que Claude et là pareil, c'est incompréhensible. Pendant tout le film on se demande s'il est gay ou pas, comment se fait-il que son père ait agi de la sorte avec lui.... Au final rien est expliqué, il n'y a aucun scénario, aucun rythme, rien du tout. C'est le désert cinématographique. Une simple compilation de scènes gênantes que l'on aurait très bien pu retrouver sur certains sites spécialisés. Certains prennent ça pour de l'art, moi je le prends pour ce qu'il est. Un navet. 0.5/5
La claque, comment rentrer dans l'univers barré d'une jeunesse blasée. C'est honnete, provocateur et pourtant très prôche de l'ambiance new yorkaise d'il y a qq années. Aujourd'hui, c'est pire.
Film hardcore, cru, attention les scènes de sexe sont réalistes, mieux vaut être prévenu ! Ce tableau de la middleclass américaine par le prisme de la sexualité est troublant, on cherche en vain la normalité dans ce pot-pourri des déviances. On peine à tirer une leçon suite à ce film, j'espère en tout cas que ça n'est pas la société dépeinte à la fin par les trois ados, auquel cas ce serait plutôt naïf...
Vraiment une étrangeté ce film.. C'est très cru, mais en meme temps tellement 'reel' que ça ne choque pas plus que ça. Difficile de voir où le realisateur veut en venir, car il n'y a pas vraiment d'aspect moralisateur, c'est juste descriptif, on prend le film comme ça, et ça se laisse regarder curieusement. Chapeau aux acterus qui jouent tous très bien .. des rôles franchement pas faciles.
Ouch, voilà un film franchement bizarre qui aurait certainement pu être excellent s'il n'avait pas été si cru. Les scènes explicites sont vraiment dérangeantes et on a comme l'impression qu'elles sont là juste pour faire parler d'elles. J'ai été assez gêné par ce choix douteux, d'autant que le propos du film est de qualité. Ken Park s'attache à des jeunes gens un peu paumés, qui sont dans des situations pourries, bien souvent à cause de parents médiocres. Le sujet est bon et parvient souvent à choquer, mais je n'ai pas tellement apprécié cet étalage de passages délibéremment provocants. On pouvait traiter ces mêmes personnages avec plus de finesse et de sensibilité.
Y a pas à dire, je suis d'accord : il n'y a aucun fond, les histoires sont sans intérêt, les scènes de sexe sont justes ennuyeuses à mourir ! Je crois que je n'ai jamais vu un film sur les ados pire que celui ci, et ce n'est pas parce que c'est un film "x" que je n'ai pas aimé, mais plutôt car il n'y a rien, absolument rien dans ce navet ! Ah si oui pardon, il y a du sexe... Eh ben, je peux citer beaucoup de films dans lesquels les scènes de sexe valent quelque chose, sont prenantes. Là, c'est tout le contraire. Une nulité absolue, même pas un film, c'est juste un navet à éviter. Le top one des films où j'ai le plus perdu mon temps ! Comme quoi on ne peut pas vraiment être fidèle à un réalisateur, quand je pense que c'est celui qui a réalisé "Bully" et "another day in paradise"... Décevant !!
Dans la filmographie de Clark "Ken Park" est parfaitement cohérent. Univers d'adolescents désaxés filmé de façon brute et brutale (choquante pour la plupart des spectateurs), le film reste malgré tout beau et sincère.
Ken Park est un bon film du fait de son développement narratif perspicace, de son audace et de son interprétation plus que correct. Le parti pris de montrer le sexe tel qu'il est vécu par ces jeunes est une bonne idée et permet non seulement au film de faire parler de lui, mais aussi de proposer des images qui marquent les esprits sans tomber dans la provocation. C'est un peu trop "froid" pour moi, mais ça sonne vraie et ça vaut vraiment le coup d'oeil.
Je ne sais pas si ce sont les scénarios d'Harmony Korine qui sont ainsi fait ou si c'est l'équipe de tournage qui les transforment ainsi mais on part toujours d'une bonne idée de base pour finalement arriver a un résultat brouillon et en général assez médiocre. Le jeu d'acteur est, je suis désolé, assez mauvais. Le film commence bien, mais au bout d'une quinzaine de minutes à peine, l'ennui pointe déjà le bout de son nez pour finalement nous envahir et ne plus nous quitter avant le générique. Et pourtant, comme je le disais un peu plus haut, l'idée de base est vraiment prometteuse et cela fait du bien d'avoir certains scénaristes et réalisateurs qu'ils veulent nous montrer que l’Amérique ne se résume pas qu'à de grand lotissement de gens beau et riche et son lot de femme au foyer presque modèle.. Mais voilà à trop vouloir en faire dans le côté mélodrame et jeunesse perdue et bien on se retrouve avec quatre personnages différent avec des histoires différentes, sans trop vraiment de point en commun sauf la réduction au néant de tous les clichés américains (famille recomposée, élevé par ses grands-parents, élevée par un père veuf ultra-croyant, la bonne mère de famille respectable etc...). Et donc on arrive au final avec des histoires brouillons, un film décevant et une fois de plus pour Harmony Korine une bonne idée de base mais qui ne tient pas la route tout au long du film.
Inévitablement Ken Park s'attire les foudres de nombreux spectateurs. C'est un film "coup de poing" et il n'est pas agréable de prendre des coups en pleine face. Pourtant, au-delà de toute polémique sur les scènes "sexuellement explicites", il y a une grande vérité dans ce film. Je suis prof dans un lycée professionnel et malheureusement je retrouve dans ces portraits au vitriol certains élèves ou leurs parents. La perte de repères et de valeurs n'est pas une spécificité américaine. Nos ados sont tout aussi paumés. Et ils recherchent dans le sexe et dans la drogue ce qu'ils ne trouvent plus dans des familles souvent recomposées où ils sont souvent les témoins impuissants (et parfois les victimes) de violences physiques et morales aux conséquences dévastatrices. Ken Park a le mérite de rappeler à ceux qui l'ignorent ou refusent de le voir que la société du XXIème siècle part dans une direction bien dangereuse. Et Larry Clark nous interroge : quels adultes deviendront ces ados ? L'avenir est sombre ...
ken park est un film intéressant même s’il aurait pu être réalisé d’une manière différente. Je n’ai pas accroché à la mise en scène de Larry Clark et Edward Lachman, le sujet est bien traité mais les acteurs comme Adam Chubbuck, James Ransone ou encore Tiffany Limos sont assez peu convaincants et je pense que certaines scènes auraient pu êtres évités.
Climax créatif de Larry Clark et surtout les limites d'un auteur se complaisant dans une espèce de nu-réalisme anticonformiste pseudo-punk-inthello-moderne. On comprend bien le message puisqu'il est amené et définit avec autant de finesse que la course d'un pachyderme sur un lac gelé, seulement on en retient surtout les plans d'anatomies d'adolescents-acteurs embarqués dans un harem cinématographique malsain. C'est pas intéressant.
Un peu inclassable, ce film fait penser à american beauty en moins abouti, mais comme un prolongement vers le sexe comme remède à l'ennui, mais pas au désespoir... le film est cru et explicite, sans être à proprement parler, érotique: on est loin des coquineries jouissives flirtant avec les limites du porno de tinto brass. Pas complètement réussi, mais intéressant aussi par ses maladresses (le montage a du être un casse tête, et je suis persuadé qu'il y a des perles dans les chutes non montées, hélas absentes des bonus) je trouve également qu'il est représentatif d'un cinéma américain plus libre, moins "entertainment", sociologique à sa façon, et ici, on parle de la place incertaine et bancale de la sexualité dans un univers américano-occidental pas très réjouissant, surtout pour les jeunes...
L. Clark filme des séquences sexuelles avec adolescents. Ce faisant il s'en prend à un tabou qui veut que seuls les adultes jeunes ou d'âge moyen soient filmables dans ce genre de scènes (on fera sans doute aussi un jour des films de grande distribution avec du sexe mettant en scène des vieillards). C'est un bon photographe et ces séquences sont plutôt belles. Ce qu'on peut trouver plus démagogique et racoleur c'est sa manière d'opposer un monde d'ados victimes à celui d'adultes unanimement engoncés dans le sordide et la malfaisance. Une seule histoire inverse ce schéma, et d'une manière tellement monstrueuse qu'elle conforte la vision générale. Ce faisant Larry Clark se taille certainement un public de teenagers en difficulté, mais il est très douteux qu'il leur rende service... Autrement cela donne lieu à quelques moments d’humour cynique réussis, le plus souvent ça fatigue. Trop de caricatures.
Avec Ken Park, Larry Clark frappe de nouveau avec un film coups de poing qui laisse KO. Le film s'ouvre sur une scène plutôt agréable, ou du moins en apparence. Une scène d'ouverture choc qui annonce la couleur pour la suite. Une peinture provocante de l'Amérique profonde à travers une bande de jeunes qui ont tous des problèmes avec leurs parents. Tout ça dépeint de manière très crue par un Larry Clark au sommet de sa forme. Tellement au sommet de sa forme qu'il ose filmer une masturbation en gros plan: une scène extremement dérangeante démontrant la frustration sexuelle du jeune. Quant à l'orgie finale, même si l'on voit un peu les pénétrations et les fellations, il faut dire que c'est une scène tout en retenue, limite sensuelle. Une scène à prendre comme un espoir même si elle n'a pas totalement sa place dans le film à la fin. Pour parler un peu de la mise en scène, disons simplement que Larry Clark aime choquer le public. Il pose la caméra, dirige ses acteurs et les laisse faire comme si il n'était qu'un gars qui filme la réalité. Autrement dit, le film, à travers ce déluge de scènes chocs, justifie amplement son interdiction aux moins de 18 ans. Ken Park est un film choc dans lequel Larry Clark nous balance sa vision dérangeante de la jeunesse en osant nous montrer le pire, le plus inimaginable, le plus dur,... en restant bien sur dans l'optique que tous ces faits sont inspirés de la réalité. C'est quand même inquiétant de savoir qu'une jeunesse qui a tout peut être totalement perturbée, sans oublier que les parents jouent eux aussi un rôle très important comme on peut voir dans le film... Où va le monde Mr Clark ???