Présenté initialement comme la séquelle directe du premier opus, nous verrons cependant par la suite que le scénario de ce chapitre n'est pas vraiment cohérent avec le reste de la saga, et qu'il s'agit plutôt d'un remake.
Plus sombre que le premier film, Freddy ne tue cette fois-ci plus les gens dans leurs rêves mais en s'incarnant dans le corps de Jessie, adolescent massacrant son entourage lors de crises de somnambulisme incontrôlées. Celui-ci étant conscient de ses actes à son réveil, cela donne au film un ton psychologique marqué et la lutte contre le mal en devient introspective.
Les effets spéciaux sont plus présents que dans le premier film mais pas encore trop spectaculaires, la débauche n'arrivera qu'un an plus tard avec le troisième film.
Assez injustement sous-estimé selon moi, ce "Freddy 2" est un des meilleurs épisodes de la saga, avant que celle-ci bascule vers le fantastique comique et gore.
Cette suite réalisé par Jack Sholder est loin d'être du niveau du premier film réalisé par Wes craven. Un scénario qui a ni queue ni tête, qui fait apparaître Freddy hors des cauchemars. Un deuxième film qui n'est pas digne de la saga.
Un bon épisode d'une saga que je (re ?)découvre actuellement : si le un m'a franchement barbé, avec son final ridicule et sa mauvaise interprétation, ce deuxième opus est bien plus intéressant, se penchant sur la crise d'ado de Jesse, le personnage principal ! La force de ce second opus vient aussi de son super suspense, porté par une idée de départ géniale : Freddy est à l'intérieur du corps de Jesse, et le force à tuer ! Jesse n'est plus lui-même, métaphore de la crise d'ado, évidement, et des transformations qu'elle engendre ! C'est de là que vient la finesse de cette REVANCHE DE FREDDY, où la mutation est très présente (par exemple avec des chiens à têtes d'hommes)... Un vrai flip, bcp plus efficace que le 1er opus.
Un film beaucoup trop sous-estimé, doté d'une très bonne ambiance, et d'un style maison-hantée génial !
13,5/20 (parce que bon, ce n'est pas non plus un chef d'oeuvre !)
Il y a de l'originalité dans ce second volet au niveau du scénario. Mais puisqu'il s'agit effectivement d'une suite, l'intrigue est donc moins captivante. On s'y laisse prendre malgré tout...
Parfois, à force de prolonger des sagas de façon artificielle pour des raisons uniquement commerciales, certaines suites entrent en contradiction avec l’univers imposé dès le départ. Pour ce qui est de la série axée autour de Freddy Krueger, cela se fit dès le second volet : La Revanche de Freddy ! En effet, le film de Jack Sholder ne respecte pas les règles établies par le long-métrage de Wes Cravenspoiler: à savoir que Freddy n’intervient que dans le sommeil des personnages. Si on peut comprendre que Freddy puisse tenter de revenir dans le monde réel en se servant du corps de Jesse pendant ses rêves, on a plus de mal à comprendre qu’il puisse réapparaitre physiquement dans la réalité et surtout quelles sont les règles selon lesquelles cela se déroule . On peut donc légitimement être un peu perdu devant le scénario de David Chaskin qui semble plus vouloir jouer sur l’étrange que sur la peur. Celui-ci cherche également à se dégager de l’œuvre originale en s’axant beaucoup plus sur la sexualité des personnages en offrant notamment plusieurs allusions homoérotiques. De même, le compositeur Christopher Young choisit de ne pas réutiliser le thème mythique de Charles Bernstein mais n’offre hélas pas une composition aussi marquante. Tous ces aspects sont à la fois les bons et les mauvais points de La Revanche de Freddy car ils lui apportent son originalitéspoiler: (le thème de transformer le héros en réincarnation de Freddy est assez intéressant) mais, d’un autre côté, ils la privent de toute logique et entraînent une perte d’implication du spectateur vis-à-vis des personnages. Heureusement, le personnage de Freddy est toujours aussi iconique et possède encore un aspect angoissant (il n’enchaîne pas encore les petites phrases humoristiques). La Revanche de Freddy est donc une suite assez déstabilisante à la fois bancale et intéressante qui tranche avec le reste de la franchise.
Proche et en même temps différente de l'original, cette suite est une bonne surprise. L'ami Freddy est déjà plus présent (ce qui est une bonne chose), et l'acteur principal bien plus convaincant que sa prédécesseure.
Un second volet vraiment trop navrant : aussi bien l'histoire que le casting vraiment peu crédible, mais aussi un scénario et une mise en scène très nulles.
Freddy chapitre 2 la revanche de Freddy est bien moins bon que le premier opus mais n'est pas pour autant mauvais . Ce qui rend ce film moins bon est le fait que le concept du premier film ne soit pas respecté , en effet ici tout change (spoiler: ici Freddy tue depuis la réalité en prenant possession du corps d'un ado et non depuis les rêves ) . Les scènes de meurtres ne sont pas gore et pas spectaculaire . On a aussi le droit a une fin vraiment pas terrible , limite bâclé . Malgré ses défauts le film se laisse bien voir et n'a pas trop vieillit , a voir donc pour les fans d'horreur des années 80 ou de Freddy .
Suite, parue seulement un an après le volet originel, La Revanche De Freddy, réalisé par Jack Sholder qui succède à Wes Craven, est un long-métrage plutôt moyen et assurément inférieur à son ainé. L'histoire nous fait suivre la famille Walsh qui emménage dans la maison du 1428 Elm Street où ont eu lieux les événements du précédent film. Seulement, à peine installés, Jesse, l'ainé des enfants, est en proie à de terrifiants cauchemars tandis que des phénomènes étranges se produisent autour de lui. Freddy Krueger semble avoir survécu et se met à posséder le corps de l'adolescent dans le dessein de commettre de nouveaux meurtres. Ce scénario n'est hélas pas très palpitant à visionner pendant toute sa durée d'un peu moins d'une heure et demie. Après une scène d'introduction pourtant prometteuse, les minutes qui suivent le sont moins. Pendant près d'une heure, la structure de l'intrigue est tout le temps la même ce qui l'a rend franchement redondante et un peu ennuyante. De plus, ces parties dans le quotidien comportent des longueurs et donnent un sentiment de redite. On appréciera d'avantage les séquences lors des mauvais rêves qui se confondent avec la réalité, même si là encore ces moments sont beaucoup moins impactant que chez son modèle. Il faut attendre près de l'heure de bobine pour qu'enfin l'action soit plus soutenue avec une dernière partie plus réussie que les deux tiers la précédent. Le réel intérêt de cette suite provient de son idée de possession, même si celle-ci est un peu bancale. L'ambiance horrifique est également moins prononcée, notamment à cause de beaucoup de passages qui se déroulent de jour. L'ensemble est porté par des personnages pas très attachants, interprétés par Mark Patton et Kim Myers qui fait ses premiers pas au cinéma. Le reste de la distribution comprend entre autre Robert Rusler, Clu Gulager, Hope Lange et Marshall Bell. Mais la véritable tête d'affiche est bien entendu Robert Englund qui, sous les traits de Freddy, est toujours aussi menaçant et imprévisible. Tous ces individus entretiennent des rapports basés sur l'incompréhension et la crainte. Des échanges soutenus par des dialogues assez neutres. Sur la forme, la réalisation du cinéaste américain s'avère qualitative. Sa mise en scène est efficace pour faire monter le suspens même si les scènes de mises à mort sont moins percutantes. Les effets spéciaux et les maquillages sont pour leur part toujours aussi réussis. Ce visuel manquant de noirceur est accompagné par une b.o. signée Christopher Young, dont les compositions sont en accord avec le ton. Cependant, ces dernières manquent d'impact sur les images et ne renforcent pas tant que ça l'atmosphère. Reste une fin satisfaisante bouclant la boucle venant mettre un terme à La Revanche De Freddy, qui, en conclusion, est un film en demi-teinte.