Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
chrischambers86
14 164 abonnés
12 503 critiques
Suivre son activité
2,5
Publiée le 5 mars 2023
Cette production Golan-Globus de 1988 propose à l'aficionado de retrouver ce bon vieux Charles Bronson dans une enquête musclèe, mise en scène par le tout aussi vètèran J. Lee Thompson! Le massacre de tous les membres d'une famille donne le ton! Le reste fait dans le polar efficace sur fond de vieilles croyances, de terre sacrèe, de meurtres rituels et de secte au pays des mormons! Une enquête à titre officieux pour Bronson qui ne joue pas un flic mais un journaliste qui aime fouiner, aux prises avec un ange exterminateur! On lui demande rien et pourtant le grand Charles parcourt tout le pays au sujet de cette affaire, et n'est pas du genre à plaisanter sur les 88 minutes de projection! C'est ça qu'on appelle le vrai journalisme en allant au-delà de l'èvènement! En somme une production Cannon qui fait le job entre crimes, poursuites à la « Duel » (voire à "La menace" de Corneau) et faux coupables! Le prototype parfait du film qui passait jadis le dimanche soir sur TF1 en deuxième partie de soirèe...
Un film où Charles Bronson ne tue personne. Malgré le titre. Malgré l'affiche ou la jaquette du vidéogramme. Il y a bien des morts, au sein d'une famille de mormons, où enfants et femmes sont massacrés (c'est le début du film). Charles Bronson est un journaliste qui enquête pour comprendre pourquoi une famille de mormons a été décimée. Il mène l'enquête de son côté, à son rythme, indépendamment de la police, appuyé par son journal qui veut de la sensation. Le côté documentaire du film nous présente les schémas de pensée de ces mormons, où volontés de Dieu (qui explique tout) et vengeances font bon ménage, dans un pays où les armes sont en vente libre. Le messager de la mort est le tueur qui a décimé la famille, sans rapport avec le personnage de Charles Bronson qui fait son enquête. Ou alors, le journaliste à travers son enquête, qui va provoquer indirectement des représailles entre familles mormones. Un autre élément intéressant du film est l'ensemble des décors naturels du Colorado. Ajoutons une musique superbe qui peut faire penser à un film d'horreur: le compositeur, Robert O. Ragland nous est inconnu, mais a signé beaucoup de musiques de film. Celle-ci est intéressante, car elle convient au suspense et à l'horreur. Le film se terminant avec de méchants capitalistes et politiques avides d'argent. Le film se laisse donc visionner sans problème. Les scènes à la ville (Denver, les capitalistes, les personnes importantes) étant le parfait contrepoint des scènes à la campagne où Charles Bronson enquête et finit par reconstituer les pièces du puzzle dans les fermes des mormons.
Musique du générique de début et de fin magnifique qui voudrait donner un côté épique à l'ensemble mais malheureusement le film est assez décevant. En effet si J.Lee Thompson nous offre une mise en scène efficace qui permet au film de rester dans une bonne dynamique du début à la fin, le film s'écroule dans une conclusion purement factuelle qui nous fait prendre conscience que le film ne raconte rien et n'utilise pas du tout le contexte des mormons. Reste Charles Bronson égale à lui-même et un film policier efficace mais pas vraiment marquant.
Film asser violent surtout dans sa scene d'ouverture, et quelques scene d'action plutôt simpat vers la moitié du film, mais je suis resté un peu perplexe sur la fin, je m'attendais à plus d'action et j ai trouvé la fin un peu fade. Bronson fais le taff comme d habitude. Film moyen.
La fin de parcours approche pour la Cannon et pour Bronson avec ce film (même s’il y aura encore l’année suivante « Kinjite, sujet tabou »). Loin de la réputation de leur association cinématographique construite autour de films prônant une justice expéditive dans des films à l’ambiance racoleuse, ce « Messager de la mort » déçoit par son incapacité à se mettre à la hauteur de son sujet. Soit on est un peu ambitieux et il faut se la jouer fine, soit on se la joue second degré genre « L’Agence tous risques » et on se fait plaisir. Or là, on reste au milieu du gué et on ne parvient pas à emballer un produit qui commence plutôt pas trop mal (hormis la musique du générique qui est hors de propos) avec sa fusillade barbare mais qui se révèle ensuite une banale enquête de journaliste comme dans une série télé des années 70. Le personnage de Bronson ici se la joue tranquille, n’a pas une punchline à servir, tire en l’air avec un fusil qui ne lui appartient pas et s’évertue à jouer les médiateurs tout en faisant tomber avec élégance les méchants en costard. On se retrouve du coup avec une intrigue qui, au début, interpelle mais qui finit par perdre de sa consistance. L’ensemble est trop mou, l’intrigue trop mal conduite et les personnages trop peu consistants pour être emballant. Le ton très sérieux du film ne semble pas correspondre aux outils qui sont à disposition. Certes, l’ouverture du film laisse peu de place à un film d’action de série B très décontracté, mais la vérité mise à jour par Bronson manque d’envergure pour convaincre. L’ensemble n’est pas désagréable, loin de là, le cadre du Colorado est un très bon choix, mais on aurait aimé s’amuser un peu plus pour profiter d’un divertissement plus abouti. On a souvent reproché à la Cannon ses produits trop épicées, celui-ci est, chose rare, un peu fade.
Charles Bronson joua à plusieurs reprises pour le réalisateur J. Lee Thompson. Le messager de la mort commence brutalement, un homme mystérieux, fusil à la main, massacre toute une famille, femmes et enfants... Bronson lui, joue un reporter qui mènera une enquête après l'accord de la police. Précisons que ce film est un des derniers de la carrière de Bronson. C'est pas ses meilleurs mais la dureté reste toujours un thème pour l'acteur qui cette fois se retrouve dans une affaire de mormon. Différent religieux, différent familial et corruption.
Pas le meilleur film de Bronson lors de ses différentes collaborations avec Jack Lee Thompson, sous l'ère des Golan-Globus, j'ai largement préféré le justicier de minuit ou encore la loi de Murphy. Ce messager de la mort, qui commence bien, avec une scène de massacre n'épargnant personne, ni femme ni enfants, se déroule dans l'univers des Mormons, et Bronson, journaliste célèbre, et non flic comme d'habitude, mènera sa petite enquête, qui ne laissera guère de suspens, le coupable étant très vite identifié. Les scènes d'action sont rares, on ne rit guère chez les Mormons, et le film tout entier, s'il reste regardable, n'en reste pas moins quelque peu ennuyeux et fade. Pour nous consoler, nous avons la présence de Bronson, fatigué mais toujours charismatique.
L'association Bronson/Thompson avec à la production Globus/Golan n'est pas l'équipe gagnante pour former un bon film malheureusement, mais Le Messager de la mort s'avère un bon petit film (on dirait un téléfilm plutôt) qui se laisse regarde sans déplaisir à défaut de nous enthousiasmer. Bien qu'un peu vieux pour le rôle, Bronson a néanmoins toujours de la prestance, le scénario est pas trop mal et le film débute par une scène de fusillade assez violente. Cependant ce film reste avant tout destiné aux fans de Charles Bronson.
Sous la houlette du vétéran Jack Lee Thomson avec qui il a plusieurs fois tourné, Charles Bronson campe pour l'une des dernières fois un héros taciturne etdur à cuire dont il avait le secret.C'est clarement pas un de ces meilleurs films tant la mise en scène est grabataire et peu inspiré mais le pére Bronson a du métier et son charisme est toujours là, il n'en faut pas plus pour passer un moment correct avec des mormons pas si pacifique que ça.
Un thriller assez divertissant sur le milieu des mormons. Charles Bronson joue un rôle un peu plus tranquille que d'habitude. En effet, il interprete un journaliste qui menera une enquête en privilegiant le dialogue et sans tuer personne ! Plutôt rare non ?