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cylon86
2 513 abonnés
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3,0
Publiée le 22 octobre 2011
Steve McQueen est toujours aussi fringuant en joueur de poker qui n'a jamais été battu face à un Edward G. Robinson vieillissant en grand maître du jeu. L'issue de la partie qui les confronte ne peut pas se deviner à part quelques secondes avant qu'elle ne soit dévoilée et c'est une des grandes forces du film qui mise également sur ses seconds rôles (Karl Malden, Ann-Margret, Rip Torn) et sur un scénario qui ne repose pas seulement sur le poker.
Très bien mitonné. Le film s’en tient à un objet très simple : restituer ce que le jeu porte d’affrontement, de tension, de suspens, et il y réussit parfaitement grâce à son scénario bien équilibré et à sa mise en scène ingénieuse. Le casting de pros, jeunes ou moins jeunes, est irréprochable. La meilleure preuve de cette réussite est que l’on reste captivé alors même qu’on connaît mal les règles du poker.
Peut-être bien le meilleur film sur le poker, casting de grande classe et ambiance de tripots. Bien dialogué et réalisé, avec les scènes finales de la partie de poker qui a inspiré pas mal d'autres cinéastes.
Le Kid de Cincinnati est un très bon film qui raconte l'ascension d'un joueur de poker joué par Steve McQueen toujours aussi charismatique. Bref une histoire classique,mais terriblement efficace.
Si le scénario et la réalisation sont incontestablement très originales c'est surtout l'immense talent et l'immense charisme de Steve McQueen et d'Edward G.Robinson qui font tout le sel de cet excellent film.
Ca aurait du être Sam Peckinpa aux commandes, ça aurait eu de la gueule mais l'essence même du poker aurait sans doute perdu de sa saveur. Le producteur choisira donc Norman Jewison. Premier film important basé essentiellement sur une partie de poker c'est aussi un film avec une vraie base psychologique dans la veine de chefs d'oeuvres comme "L'arnaqueur" de Robert Rossen (où Paul Newman pariait au billard). Malgré un suspense pas assez efficace voir inexistant le film reste un must notamment grâce au travail sur l'ambiance, les décors et la musique de Lalo Shiffrin et surtout le générique de fin du génius Ray Charles.
Un classique, daté mais pas démodé pour autant. Je ne suis pas fan de Steve McQueen, mais force est de reconnaître que son côté rouleur de mécaniques colle parfaitement à un film de poker - d’autant plus qu’il en fait moins que dans la plupart de ses films. Pareil pour Norman Jewison, qui ne cède qu’épisodiquement aux facilités de mise en scène qui avaient cours à l’époque (zooms appuyés, pensées entendues à haute voix dans la scène finale...). La plupart du temps, c’est la sobriété qui prédomine. Le scénario, prévisible, est pourtant solide et démonte avec subtilité les rouages psychologiques des personnages et l’arrière-plan du duel qui se joue à la table. Honneur, argent, soif de vaincre, fidélité... tout est à sa place, tout a une influence. Si les femmes, en dehors de "Lady Fingers", sont assez ternes, le portrait du Jongleur (Karl Malden), qui tente en vain de préserver son honnêteté est une réussite. Quelques jolies figures parmi les personnages secondaires (le Gros, Cab Calloway...). Et puis Edward G. Robinson, magistral dans un de ses grands derniers rôles. Le poker est aujourd’hui devenu la versio bobo / cadre sup’ du tiercé. Avec Robinson et McQueen, ça a quand même plus de gueule qu’avec les beaufs qui se la pètent qu’on voit s’étaler à la une des magazines spécialisés ou dans les émissions consacrés au sujet...
Etant un de ces nombreux films abordant la thématique du poker, The Cincinnati Kid y est entièrement consacré si on enlève la petite intrigue amoureuse. Toute la première partie du film n’est pas très intéressante, la présentation des personnages ne marche pas très bien, on n’est pas captivé. Arrive ensuite la partie tant attendue entre le personnage de McQueen et celui de Robinson qui elle est plutôt réussie que ce soit en terme de tensions ou de mise en scène, il est toute fois nécessaire d’avoir des connaissances sur les règles du poker pour comprendre la situation ce qui réduit l’efficacité de la scène auprès de certains spectateurs. Steve McQueen et Edward G. Robinson sont corrects mais doivent jouer des personnages trop peu étoffés, quand aux deux personnages féminins on se heurte au même problème, ne reste alors que la beauté physique des actrices. Autre défaut : la mauvaise reconstitution des années 30, rien à faire on est toujours dans les années 60. Que reste-il ? Le plaisir de voir Steve McQueen, Edward G.Robinson et Karl Malden sur le même écran et la superbe B.O de Lalo Schifrin ainsi que le chant de Ray Charles en générique de fin, tout ça est suffisant pour jeter un œil au film de Norman Jewison.
un des meilleurs films de steve mc.Queen.une partie de poker inoubliable!on est complètement dedans.un film qui m'a vraiment marqué,lors de sa sortie(1965)pour allociné....
Sans être le plus célèbre de sa filmographie, Steve McQueen trouve ici l’un de ses rôles les plus marquants. Mettant sa légendaire décontraction au service d’un roi des cartes, son interprétation est tout simplement magistrale et d’une sobriété impressionnante. Entouré d’excellents seconds rôles, à commencer par Karl Malden, il bénéficie en plus d’une mise en scène poussant très loin l’esthétisme et jouant merveilleusement des émotions des personnages et de la tension ambiante. En cela, la partie de poker est extraordinaire et nous renvoie tout ce qu’une addiction peut avoir de destructeur dans la vie d’un homme, notamment sur le plan personnel.
Le kid de cincinnati est un film médiocre de Norman Jewison. La mise en scène du réalisateur est correcte même s’il ne prend pas de risque, le scénario est travaillé, il y a de bons dialogues et les acteurs comme Steve McQueen, Edward G. Robinson ou encore Ann-Margret sont convaincants dans leurs rôles. Mais le problème c’est que je n’ai pas accroché à l’histoire. A voir donc…