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Un visiteur
1,0
Publiée le 15 mars 2012
Norman Jewison connut ici son premier grand succès en embauchant son atout maître, Steve McQueen. Dans un charme désuet et vieillot ("Le kid de Cincinnati" date de 1965), seule la bataille finale entre notre as de coeur international McQueen et le vieux renard Edward G. Robinson (déjà vu dans "Assurance sur la mort", "Key largo" et "Les cheyennes" de Ford notamment) vaut le détour. Sur un rythme lent et calibré pour mettre en avant le jeu de Steve, Jewison s'égare et se perd dans ses méandres scénaristiques vaudevillesques. A cela, reste une photographie minutieuse, irréfutable et indéniable de Philip H. Lathrop. On lui doit notamment "On achève bien les chevaux" de Pollack et "Le point de non retour" de Boorman. La musique de Lalo Schifrin (le compositeur original de la série "Mission impossible" de Bruce Geller, c'est lui !!), désuette, s'éfritte de part en part. Sur un petit monument de suspense (paraît-il ?), Norman Jewison rate complètement sa cible pour nous donner un film vieillot. Dommage...
Le grand McQueen est Le Kid, sa réputation est redouter par le haut milieu du poker. Là, se rassemble les plus grands joueurs de poker, Le Kid n'a qu'un but qui est de remporter un challenge, celui de détrôner le king depuis des années qui n'est autre qu' Edward G. Robinson. Clairement, c'est un beau film sans être pour autant si grandissime, il prend de la grandeur que dans les moments des duels psychologiques autour de la table ainsi que pour le final. On peut y trouver un message comme quoi on ne peut pas tout contrôler même quand on est sur de soit.
Doté d’un casting prestigieux qui confronte plusieurs générations (Steve McQueen en jeune loup opposé au magnifique Edward G. Robinson), " Le kid de Cincinnati " réunit une équipe technique de grande envergure. On remarque la présence de Hal Ashby au montage, mais aussi de Lalo Schifrin à la musique et de Philip H. Lathrop, le directeur photo attitré de Blake Edwards. Cette combinaison de talents a permis à Norman Jewison de signer un divertissement de grande qualité, mais peut-être un peu limité par un script qui n’approfondit pas assez les enjeux humains. Si la première partie du film tente bien de mettre en place une intrigue passionnante sur fond de revanche sociale, de corruption et de trahison, la seconde se concentre finalement davantage sur une gigantesque partie de poker qui tourne plutôt à l’exercice de style. Alors que la première heure met en place des oppositions intéressantes entre les différents protagonistes, la longue séquence finale ne permet pas de conclure de manière satisfaisante toutes les sous-intrigues qui ont été développées précédemment. Séduisant de bout en bout, " Le kid de Cincinnati " parvient en partie à masquer ces défauts d’écriture par la maestria de la réalisation et du montage. Même ceux qui ne comprennent absolument rien aux règles du poker seront ainsi pris dans les filets de cette dernière séquence au suspense implacable. De même, on ne peut qu’être admiratif devant l’interprétation magistrale de l’ensemble du casting. Il est donc dommage que tout ceci ne serve pas un propos un peu plus consistant. En l’état, " Le kid de Cincinnati " ressemble finalement à un remake déguisé de " L’arnaqueur " (Robert Rossen, 1961), mais sans en posséder la puissance, ni la spontanéité.
Trente-cinq ans avant "Les Joueurs", qui mettait en scène Matt Damon et Edward Norton autour d'une table de poker, sortait "Le Kid de Cincinnati" de Norman Jewinson. Référence du poker ouvert, ce long-métrage nous montre une fois encore le talent et le charisme légendaire du grand Steve McQueen. Après un démarrage plutôt lent qui ne sert qu'à introduire les personnages et poser le décors de manière à mettre en haleine le spectateur, l'attente prend fin au moment fatidique où le regard de McQueen rencontre celui du maître Edward G. Robinson. Duel progressif qui illustre certainement la plus belle partie de poker de l'histoire du cinéma, "Le Kid de Cincinnati" immerge, divertit et angoisse un public intrigué par deux hommes de glace. Scénario bien construit qui ne laisse rien au hasard, mixé à une mise en scène propre et décontracté au début pour finir serrée et restreinte à la fin, on ne trouve rien redire quant aux choix du réalisateur qui a atteint ses objectifs.
Même un non amateur de poker peut s'y retrouver dans ce film à la tension très présente et au suspense implacable. Steve McQueen et Edward G. Robinson forment des personnages de compétiteurs hors pairs, et la réalisation est impeccable. En revanche, les histoires de coeur de notre héros, le "Kid", sont dispensables, voire inutiles. Mais globalement, le film reste très réussi, et agréable à suivre.
Très, très vieilli. Le cinéma américain dans les années 60 a accouché de quelques chefs-d'oeuvre mémorables, mais globalement c'était une période difficile, coincé qu'il était entre la télévision pour tous et la vitalité du cinéma européen. On a ici l'impression d'assister à un épisode à rallonger d'une série d'époque, mais sans véritable intrigue. Le scénario est tellement mince qu'il a fallu délayer par inclusion de scènes inutiles qui n'apportent rien. Steve Mc Queen est peut-être magnifique de détachement, moi j'ai l'impression, surtout dans les scènes de couple, qu'il se demande ce qu'il fout avec cette cruche blonde qu'on lui a collé dans les bras. Quant à la partie finale...c'est facile de jouer comme le fait E.G. Robinson quand on a un tapis illimité...On retient Ann Margret, figure classique de la garce sexy ? bof, à peine.
J'avais vu ce film il y a plus de 30 ans et je ne l'avais pas revu jusqu'à la diffusion ce dimanche sur ARTE. C'est vrai que de ce film, je ne me souvenais que de Steve Mac Queen qui laisse à chaque fois dans ses films un souvenir inoubliable. Si je suis d'accord pour dire aussi qu'il y a des lenteurs, ce film est magistral par sa fin. Et lorsqu'un film laisse autant de questions tout comme ce film, tout comme celui avec Nicholson "the pledge", c'est que le film est réussi. En fait, connaissant le poker pour y jouer, mes questions sont : pourquoi le kid de cincinnati perd la partie finale ? Ou du moins, pourquoi le réalisateur a voulu une telle fin ? A-t-il voulu dire qu'au jeu on finit par perdre ? Qu'il ne faut pas être trop présomptueux ? Ou alors que c'est la chance qui finit par l'emporter ? J'avoue avoir du mal à comprendre le message que voulait faire passer le réalisateur. Pourquoi avoir terminé le film sur cette fin cruelle car même s'il s'agit pour le kid d'un "bad beat", normalement quand on est bon, et perseverant, on finit toujours par gagner. A moins que la morale de l'histoire soit aussi celle qui consiste à quitter une table de jeu quand on a gagné, et ne pas s'obstiner à vouloir tenter le diable. Mais dans ce cas, peut on être considéré comme le meilleur ?
Une partie de poker haletante, servie par de grands acteurs. Même sans avoir de grandes connaissances dans le domaine du poker, le film est accessible et brasse bon nombre de sujets intéressants.
"Le Kid de Cincinatti"(1965)est un classique du cinéma,car c'est l'une de ces prestations marquantes dont Steve Mc Queen avait le secret,et car on y pénètre le cercle fermé des joueurs de poker.Ce jeu ancestral avec ses codes,ses règles,sa manipulation visuelle et mentale,est avant tout une épreuve de force entre protagonistes qui se jaugent avant de mieux abattre leur cartes.L'ambiance des tripots,entre fumée latente,fatigue psychologique,patience et ténacité est magnifiquement restituée par un Norman Jewison méticuleux,qui en essthète accompli,fait une très bonne utilisation des couleurs rouges et noires.La partie homérique qui englobe toute la deuximèe moitié du film,est passionnante,et il est difficile de deviner son issue.Gros affrontement entre un Mc Queen impétueux,jeune as venant de la rue,et Edward G.Robinson,légende bouffie de confiance et solitude,sous son élégance maîtrisée.L'action se passe à la Nouvelle-Orléans,et Jewison se plaît à nous le rappeler,entre le blues des Noirs à un enterrement,et le très pur générique de fin de Ray Charles.En dépit de quelques longueurs et de 2 personnages féminins sommairement présentés,c'est un sans faute.
Un très bon film de poker opposant Steve McQueen et Edward G. Robinson dans une partie de poker interminable. La tension est palpable à chaque partie d'où une utilisation fréquente de gros plan. Steve McQueen est incroyablement bon , s'imaginant le maître incontesté du poker. Edward G. Robinson est quant à lui invaincu depuis des lustres ! L'ambiance est particulièrement séduisante tout comme à la plastique d'Ann-Margret ! Que le meilleur gagne !
Le rôle du Kid est parfaitement adapté à la légende McQueen. Tout le film repose sur ce personnage et sa détermination face à une légende du poker. Un bonne réalisation mais sans surprise et un scénario un peu mince. Reste des acteurs charismatiques et des phases de jeux très bien filmés.
superbe ambiance , on plonge dans un univers tour a tour glauque puis clinquant ... ambiance aussi lutte des classes et des personnages fabuleux . je suis definitivement fan de karl malden ... et miss melba est a croquer !!! on n'oubliera pas la sensation etouffante de la scene finale agrémentée de la superbe musique de lalo schiffrin et ray charles . steve blue eyes , tu es l'un des meilleurs .
Voila un film vraiment axé sur le poker. Une très bonne ambiance nous plongeant au coeur d'une partie de poker. Un Steve McQueen au top dans un rôle avec une pointe d'humour comme souvent. Un final excellent. Ce que j'ai un peu moins aimé, c'est le scénario assez simpliste.