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TCovert
78 abonnés
383 critiques
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3,0
Publiée le 17 juillet 2010
Etant un de ces nombreux films abordant la thématique du poker, The Cincinnati Kid y est entièrement consacré si on enlève la petite intrigue amoureuse. Toute la première partie du film n’est pas très intéressante, la présentation des personnages ne marche pas très bien, on n’est pas captivé. Arrive ensuite la partie tant attendue entre le personnage de McQueen et celui de Robinson qui elle est plutôt réussie que ce soit en terme de tensions ou de mise en scène, il est toute fois nécessaire d’avoir des connaissances sur les règles du poker pour comprendre la situation ce qui réduit l’efficacité de la scène auprès de certains spectateurs. Steve McQueen et Edward G. Robinson sont corrects mais doivent jouer des personnages trop peu étoffés, quand aux deux personnages féminins on se heurte au même problème, ne reste alors que la beauté physique des actrices. Autre défaut : la mauvaise reconstitution des années 30, rien à faire on est toujours dans les années 60. Que reste-il ? Le plaisir de voir Steve McQueen, Edward G.Robinson et Karl Malden sur le même écran et la superbe B.O de Lalo Schifrin ainsi que le chant de Ray Charles en générique de fin, tout ça est suffisant pour jeter un œil au film de Norman Jewison.
Très, très vieilli. Le cinéma américain dans les années 60 a accouché de quelques chefs-d'oeuvre mémorables, mais globalement c'était une période difficile, coincé qu'il était entre la télévision pour tous et la vitalité du cinéma européen. On a ici l'impression d'assister à un épisode à rallonger d'une série d'époque, mais sans véritable intrigue. Le scénario est tellement mince qu'il a fallu délayer par inclusion de scènes inutiles qui n'apportent rien. Steve Mc Queen est peut-être magnifique de détachement, moi j'ai l'impression, surtout dans les scènes de couple, qu'il se demande ce qu'il fout avec cette cruche blonde qu'on lui a collé dans les bras. Quant à la partie finale...c'est facile de jouer comme le fait E.G. Robinson quand on a un tapis illimité...On retient Ann Margret, figure classique de la garce sexy ? bof, à peine.
Remake de L'Arnaqueur au poker, Le Kid de Cincinnati n'égale en rien son prédecesseur. La mise en scène de Jewison (bon réalisateur au demeurant) n'égale en rien celle de Rossen et les personnages sont moins bien brossés, tout comme l'intrigue amoureuse. Toutefois, l'ensemble n'a rien d'insoutenable. Les acteurs sont assez bons, notamment Edward G. Robinson, immense comme à son habitude. Et il est vrai que l'on pourra se consoler sur toutes les parties de cartes, toutes assez maitrisées et intéressantes. Un peu décevant, mais tout de même très regardable.
Même un non amateur de poker peut s'y retrouver dans ce film à la tension très présente et au suspense implacable. Steve McQueen et Edward G. Robinson forment des personnages de compétiteurs hors pairs, et la réalisation est impeccable. En revanche, les histoires de coeur de notre héros, le "Kid", sont dispensables, voire inutiles. Mais globalement, le film reste très réussi, et agréable à suivre.
Le Kid de Cincinnati est un très bon film qui raconte l'ascension d'un joueur de poker joué par Steve McQueen toujours aussi charismatique. Bref une histoire classique,mais terriblement efficace.
4 554 abonnés
18 103 critiques
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1,5
Publiée le 8 juin 2021
À part la dernière main lorsque le gagnant du jeu de cartes est désigné je n'ai pas trouvé grand-chose d'excitant dans ce film. C'était un peu une déception car les acteurs sont bons. Steve McQueen, Karl Malden et Edward G. Robinson sont les principaux acteurs. McQueen est le personnage principal un jeune joueur arrogant qui veut prouver sa valeur en éliminant le vétéran dans un match organisé par Shooter. Ann-Margret et Tuesday Weld dans le rôle des amours de Shooter et du Kid respectivement n'apportent pas grand-chose à l'histoire si ce n'est un décor agréable et les problèmes dans leurs relations respectives donnent un peu l'impression d'un feuilleton. Dans une tentative d'ajouter un peu d'intrigue secondaire il y a même un peu d'escroquerie dans le jeu. Pour moi cependant cela n'a pas fonctionné. Il n'y avait aucune raison particulière d'aimer l'un de ces personnages ou d'ailleurs de les détester. Ils sont apparus comme étonnamment fades et sans couleur. Je ne suis pas de ceux qui pensent qu'un film doit être plein d'action pour être intéressant mais pour une raison quelconque celui-ci ne m'a pas accroché par de bonnes performances et un peu de suspense...
Jewison illustre le mode de vie de l’époque, l’atmosphère de Cincinnati par l’histoire du « Kid », stoïquement interprété par McQueen. Mais le film a perdu ce qu’il n’avait déjà pas beaucoup en 1965, soit de l’intensité, du charme et de la mise en scène.
Un classique pour les amateurs de poker. Steve McQueen, le kid de Cincinati, décide de devenir le nouveau Roi du poker. Pour celà, une partie de Stud Seven de Haut niveau l'attend... Ambiance Western, la tension est palpable.. Un film qui permet aussi aux spectateurs novices de comprendre les stratégies des joueurs, et pourquoi pas de se laisser tenter par une petite partie.. Bref, à voir au moins une fois dans sa vie !
Le Kid de Cincinnati, 1965, de Norman Jewison, avec Steve MCQueen, Edward G. Robinson et Karl Malden. Histoire d’un joueur de poker très talentueux, qui va se mesurer à un vieux, tout aussi talentueux…et perdre. Le beau Steve nous fait un jeu archi minimaliste, mais on craque sur un regard, un geste, une respiration.
Doté d’un casting prestigieux qui confronte plusieurs générations (Steve McQueen en jeune loup opposé au magnifique Edward G. Robinson), " Le kid de Cincinnati " réunit une équipe technique de grande envergure. On remarque la présence de Hal Ashby au montage, mais aussi de Lalo Schifrin à la musique et de Philip H. Lathrop, le directeur photo attitré de Blake Edwards. Cette combinaison de talents a permis à Norman Jewison de signer un divertissement de grande qualité, mais peut-être un peu limité par un script qui n’approfondit pas assez les enjeux humains. Si la première partie du film tente bien de mettre en place une intrigue passionnante sur fond de revanche sociale, de corruption et de trahison, la seconde se concentre finalement davantage sur une gigantesque partie de poker qui tourne plutôt à l’exercice de style. Alors que la première heure met en place des oppositions intéressantes entre les différents protagonistes, la longue séquence finale ne permet pas de conclure de manière satisfaisante toutes les sous-intrigues qui ont été développées précédemment. Séduisant de bout en bout, " Le kid de Cincinnati " parvient en partie à masquer ces défauts d’écriture par la maestria de la réalisation et du montage. Même ceux qui ne comprennent absolument rien aux règles du poker seront ainsi pris dans les filets de cette dernière séquence au suspense implacable. De même, on ne peut qu’être admiratif devant l’interprétation magistrale de l’ensemble du casting. Il est donc dommage que tout ceci ne serve pas un propos un peu plus consistant. En l’état, " Le kid de Cincinnati " ressemble finalement à un remake déguisé de " L’arnaqueur " (Robert Rossen, 1961), mais sans en posséder la puissance, ni la spontanéité.
un des meilleurs films de steve mc.Queen.une partie de poker inoubliable!on est complètement dedans.un film qui m'a vraiment marqué,lors de sa sortie(1965)pour allociné....
Sans être le plus célèbre de sa filmographie, Steve McQueen trouve ici l’un de ses rôles les plus marquants. Mettant sa légendaire décontraction au service d’un roi des cartes, son interprétation est tout simplement magistrale et d’une sobriété impressionnante. Entouré d’excellents seconds rôles, à commencer par Karl Malden, il bénéficie en plus d’une mise en scène poussant très loin l’esthétisme et jouant merveilleusement des émotions des personnages et de la tension ambiante. En cela, la partie de poker est extraordinaire et nous renvoie tout ce qu’une addiction peut avoir de destructeur dans la vie d’un homme, notamment sur le plan personnel.
On sent Steve McQueen investit a fond dans son role et il est vraiment l'atout principal de ce film. Plus qu'un simple film sur le jeu et le poker, çà parle aussi d'honnêté et de trahison. La derniere partie du film avec "la partie" de poker et le face a face entre le kid et le roi nous matiens en haleine, mais çà ne suffit pas a gommer l'ennui de certaines scenes précédentes.