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Gabith_Whyborn
39 abonnés
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4,5
Publiée le 7 juillet 2013
Une véritable claque... Ce film montre une certaine vérité et est frappant de réalisme. Il nous plonge dans la descente aux enfers d'une jeune fille russe, Lilja. Elle va se faire abandonner par sa mère et va devoir se débrouiller pour avoir un peu d'argent mais ce n'est que le début des ennuis. C'est poignant, sombre et vraiment triste. Oksanna Akhinsshine joue merveilleusement bien et cela rend le film encore plus réaliste! Lilya 4-ever prend vraiment aux tripes!
Banlieue et barres d'immeubles des plus sinistre comme il en existe pas mal en Russie , voilà pour le décor. Jeune fille abandonnée par sa mère et lente descente aux enfers et la prostitution avec comme seul réconfort un gamin de 11 ans dans la même situation d'abandon . Pour le réalisateur , les hommes sont assez monstrueux dans un tel univers et le seul qui avait de la compassion pour la jeune fille est un fait un passeur sexuel pour un pays soit disant magnifique comme la suède...Pays plus riche ou les hommes mis en action ne valent pas mieux : triste bilan. Film néanmoins très prenant qui mérite entre 3.5 et 4.0.
Ce film est énorme, dès le générique on bascule dans un véritable enfer. Ce film symbolise l'abandon des jeunes par une société littéralement désintégrée; la chute de l'union soviétique et ses conséquences.Un grand hommage à oksanna akhinsshina qui restera inoubliable...Lilya4ever est un de mes films préférés.
Magistral, bouleversant, triste, dur... Les qualificatifs me manquent pour ce "Lilja 4-ever" qui, disons-le de suite, est une véritable claque! J'avoue que le film m'a "brassé" pendant son visionnage. La jeune actrice russe est formidable de justesse. La BO a été bien choisie. A découvrir d'urgence mais vous n'en sortirez pas indemne!
"LILYA 4-EVER" est l'un de mes coups de coeur cinématographique, découvert par hasard sur "ARTE". Ce film d'une noirceur incroyable, offre une vision sombre et douloureuse sur la Russie "post-Union Soviétique" actuelle. En effet, celle-ci est présentée comme un immense "no-mans-land" délabré, où la "société" Russe apparait en état de décomposition avancée, se cherchant à outrance, prisonnière entre nostalgie "ex-Soviétique" et nouvelles "valeurs" pro-capitalistes brutales et sans limites. Lilya/Oksana Akinshina (l'héroïne du film), est une adolescente de 16 ans très pauvre, dont la mère décide un jour de s'installer aux USA, en abandonant Lilya... Avec un tel sujet, impossible de fouiller plus les double thèmes de l'abandon et celui de la perte de l'innocence chez l'enfant livré à lui-mème, (voir aussi l'ami de Lilya, Volodya) puisque chaque image et chaque épreuve de Lilya l'a rapproche inexorablement de son effroyable destin. Pour développer et entretenir le malaise chez le spectateur, le metteur en scène fait cohabiter dans chaque séquence, un contraste évocateur et suffocant entre innocence et perversion, fragilité (de l'enfance) et dureté (des adultes), de ce fait, il n'hésite pas à filmer frontalement la pourriture des bidonvilles, le désespoir et la pauvreté ahurissante des habitants, ainsi que le calvaire de son innocente héroïne. D'ailleur ce calvaire nous est montré à chaque stade jusqu'à sa résolution tragique dans une petite ville de Suède. L'actrice Oksana Akinshina incarnant Lilya, se révèle lumineuse, sublime et d'une maturité peu commune, en captant littéralement la caméra du début à la fin du film. Pour finir, on est en droit d'aimer ou non certaines "envolées poétiques", mais celles-ci prolongent de façon logique le regard que porte les enfants sur la vie, déplacé ver la mort... Du Cinéma coup de poing!
Le désemparement de l’ex-URSS : une affliction que même les réalisateurs suédois vont chercher. La jeunesse abandonnée, hypnotisée par des USA qu’elle jalouse et méprise à la fois et qui la font graver ”Lilya 4-ever” en deux alphabets comme pour oublier que c’est de l’autre côté du monde et qu’on n’a guère mieux à faire que de comparer sa date de naissance à celle de stars.
Le dénuement est beau dans notre œil, porté par des drames simples qui mettent ses personnages en orbite des rassemblements au cœur froid de la cité slave. Le groupe devient l’endroit où la misère intellectuelle et les déchirements sont noyés. On remixe Alphaville au goût des beatboxes pour se bricoler une identité et l’on est facilement crédible à dire qu’ « on est un mec bien » parce que c’est si beau, si simple, et un tel espoir.
Seulement voilà : c’est tellement de simplicité que cela en devient de la platitude. Des scènes fortes et violentes volent en éclats sous le coup d’une phrase qui doit servir de liant mais n’invente rien. Il n’y a pas de renouvellement dans l’envol des idées, et l’échappatoire est si terre-à-terre que tout ne pouvait que mal finir.
En tant que cinéphile, on ne peut s’empêcher non plus de ressentir tout l’enrobage autour de la dénonciation du proxénétisme impliquant des mineures. Le fait est brut, mais par égard pour la discipline, on fait semblant de n’y arriver qu’après moult détournements sans pourtant savoir créer de mystère.
Cette notion crée un mouvement quasiment ostentatoire de la « marche à suivre » dans un voyeurisme tranchant qui n’a aucun secret et où les procédés narratifs passent à l’as. C’est une œuvre réalisée dans une douleur contrainte qui crée de la douleur dans le seul but de mettre le spectateur mal à l’aise.
Aussi réussie que soit la dénonciation mêlée à la création, elle se trompe de sortie et nous fait regretter de ne pas s’être plus arrêtée sur des symboles tels qu’une photo qu’on adore, qu’on déchire, qu’on répare et qu’on brûle. Car cette étude du « définitif », exploré aussi par l’évocation brute et sans rédemption du suicide, était un moteur philosophique et littéraire génial. Moodysson avait fait mieux avec Fucking Åmål.
Wouah. Si vous avez des tendances dépréssives ou un peu fragiles évitez tout de suite :). Ce portrait d'une jeune fille de 16 ans de la banlieue de Moscou est bien illustré par l'affiche du film.
Magnifique. Simple et juste. Un film social implacable et dur, réaliste et triste. Les cadres sont magnifiques et contrastent parfaitement avec la laideur des quartiers à l’abandon de l’ex URSS. On suit un moment de la vie de Lilja, ou tout va basculer : spoiler: sa mère part avec son nouvel amant aux usa et laisse Lilja seule au dépourvu, sa tante récupère l’appartement familial et laisse à Lilja le sien, plus petit, sans chauffage. Lilja se retrouve naïvement dans les mains d’un jeune homme qui va l’entraîner au bout de ce cauchemar . Le tout est magnifiquement filmé et interprété. Bouleversant.
Le réalisateur tombe dans le misérabilisme en essayant de nous décrire comment une jeune fille russe quitte son pays pour alimenter un réseaux sexuel suédois. Le sort s'acharne sur le jeune fille et on sent un certain sadisme de la part du réalisateur a l’égard de son héroïne. Si l'on veut dénoncer une injustuce de façon constructive, on doit certes filmer le comment (les conséquence d'une injustice) mais il faut parler du pourquoi (pourquoi des gens sont amené a une telle misère, quelle sont les rouage de la société qui provoque cela et qu'il faut condamner). Et ici, l'on ne sait rien. A peine on devine le pays dans lequel le film se passe. Alors à quoi sert un tel film si ce n'est ressentir une peine simulé alors qu'on est bien au chaud au fond de son fauteuil ?
2,5 étoile car les acteurs jouaient fort bien. Le garçon comme la jeune fille. Et c'est plutôt bien filmé.
Cette histoire vous prend aux tripes. Un film sombre illuminé par la jeune actrice Oksana Akinshina. Le réalisateur Lukas Moodysson est à découvrir ainsi que son collègue libanais Josef Fares dans un style beaucoup plus léger mais tout aussi efficace.