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AMCHI
5 899 abonnés
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4,0
Publiée le 29 septembre 2006
Un bon suspense qui n'a rien à envier aux meilleurs films d'Alfred Hitchcock. L'intrigue n'est pas d'une grande originalité mais les thrillers outre bien sur le suspense c'est aussi l'atmosphère et les personnages qui importent et dans le cas d'Un Baiser avant de mourir c'est réussi. Matt Dillon est excellent dans la peau de ce jeune machiavélique qui va tuer pour accéder à la richesse et s'en sortir ainsi de son milieu. Tout à fait le type de suspense que j'apprécie.
"Un Baiser avant de mourir" est un petit thriller peu original, et qui contient de nombreuses maladresses. Heureusement que Matt Dillon campe bien son personnage.
Encore un film qui raconte l'histoire d'un psychopathe mégalomane qui tue tous ceux qui pourraient découvrir qui il est vraiment, avec un happy-end, comme les Américains en ont déjà tourné des dizaines. Pas mal fait cependant et les acteurs sont excellents.
Des soirs où je suis pas chez moi et que j'ai oublié un ou deux DVD à la maison, j'ouvre le programme TV en hâte et regarde ce qui passe à la télé le soir même. L'autre jour je suis tombé sur Un baiser avant de mourir sur TMC (la chaîne qui fait trembler les bons films). Le titre donne déjà une idée générale du film, et l'affiche à la Hitchcock pour un film de 1991 fait un peu trembler. Mais je me lance dans ce qui semble être un thriller policier avec Matt Dilon et Von Sydow sans trop prendre la peine de me pencher sur le résumé qui dégage l'âme d'un film d'une qualité débordante. Voyons ce que dit notre ami Wikipedia qui nous donne toujours des résumés francs, et donc la longueur est toujours une emprunte de celle du script : Un jeune homme, Jonathan Corliss issu d'un milieu assez modeste, rêve de devenir riche. Son plan est simple devenir le gendre d'un homme riche, Carlsson. Mais cet étudiant à l'apparence si tranquille s'avère être un assassin. Hahahahaha. Non mais désolé mais c'est trop marrant. C'est quoi ce script bordel ? Le type décide de devenir riche alors il devient le genre d'un homme riche. Un plan infaillible et diabolique comme seuls les américains savent nous en concocter. Bon, autant dire que pour faire tenir ça en 94 minutes de pur ennuie, le scénariste a dut dévoiler toutes les ficelles de son métier en créant meurtres sur meurtres, révélations sur révélations, si bien que le scénario à l'apparence si simple devient si complexe que le réalisateur n'a plus rien à envier à Richard Kelly. Au bout de vingt minutes, je n'ai plus rien compris, si bien que j'ai dut me lever pour aller pisser trois fois au moins, tellement j'étais perdu dans ce gloubi-gloubga cinématographique. Il tue des gens, me demandez pas pourquoi, ça arrive comme ça sans prévenir. Ne parlons surtout pas de Matt Dilon et de Sean Young qui jouent encore moins bien que des poivrots à la sortie d'un pub, et la mise en scène qui ressemble plutôt à un film de 1950 recoloré par des bagnards. Un baiser avant de mourir ne ressemble à rien. Heureusement qu'Allociné a viré le zéro sinon il y aurait eut droit sans détour. Mais il faut voir le pire pour mieux apprécier le meilleur, c'est l'excuse que je me donne pour l'avoir regardé.
Matt Dilon est froid, l'atmosphère l'est tout autant, il arrive par moment à nous glacer le sang. A voir une fois au moins, c'est pas le film du siècle, mais c'est plus pervers que ça n'en a l'air
La mise en scène de ce remake d'un "Baiser mortel" de Gerd Oswald (1956) pourrait être plus tonique ainsi que la photographie de Mike Southon moins blafarde. Telle est la première impression laissée par "Un baiser avant de mourir" de James Dearden. Malgré tout le suspense n'est pas en retrait par rapport au film original tiré d'un roman d'Ira Levin et Matt Dillon est parfait en arriviste froid et impavide, prêt à tout pour approcher son rêve d’enfant forgé à regarder passer devant sa fenêtre les wagons à l’effigie de la société Carlsson. Mirage et désillusion du rêve américain se conjuguent pour construire une histoire qui fait froid dans le dos.
Faire de Von Sydow un homme d’affaires prénommé Thor d’origine danoise, c’était peut-être la stratégie de Dearden pour attirer grâce divine et authenticité sur son œuvre. Raté. C’est plutôt deux Razzie Awards pour Sean Young, qui joue des jumelles ; un humour de la désapprobation critique qui outrepasse le prétendu drame policier.
Investissant tout musicalement et émotionnellement très vite, Dearden compte sur Young pour fournir une prestation qui aurait dû être fantastique pour contrecarrer la précipitation des évènements. Dommage pour lui, elle n’est pas vraiment là, même dans l’encart « émotion » de 32 secondes qu’on lui laisse pour rappeler qu’il s’agit d’une histoire jalonnée de meurtres et de pertes de proches.
Dans le passé ou dans le présent, impossible de savoir où l’on est. On subit juste une affaire policière d’où la police est absente, un drame qui repousse toute vraie conséquence jusqu’à tout concentrer dans une seule, générant une fin sans substance digne de Séries ZZZZZ, comme dans « dodo ».
Les personnages de Young et Dillon sont censés être bons dans ce qu’ils font, mais on ne nous dit pas pourquoi. Ils sont censés être amoureux mais on ne nous dit pas comment. Le film paraît court parce que, tout du long, on attend plus. Plus que des meurtres parfaits commis par un amant parfait qu’une police imparfaite laisse courir. Plus que Von Sydow trônant sur ses quelques minutes à l’écran en essayant noblement d’instiller au moins la fibre paternaliste dans la chose. Mais le fait est simple : il n’y a rien.
Pur produit d'exploitation de son époque, mis en scène par le scénariste de "Liaison fatale" (tiens tiens...) selon les codes narratifs et visuels en vigueur. Peu de personnalité, casting correct mais pas transcendant, une critique sociale dans l'air du temps (post-Wall Street) mais une relative efficacité dans le récit. Honnête.
Un thriller conventionnel à la mise en scène un peu molle. Une excellente scène au tout début et une chute qu'on a l'impression d'avoir vu cent fois. Entre les deux, un scénario qui ne brille pas par son originalité, mais les principaux comédiens sont plutôt bons et crédibles. On regrette que Max Von Sydow soit sous-utilisé. Bref, un film qu'on oubliera vite mais qui se laisse voir...
Un bon thriller, captivant et haletant. De bons acteurs, une histoire intéressante, des rebondissements et un mystère qui reste entier jusqu'au bout. Rien de particulièrement remarquable, mais un bon film tout de même.
Un bon thriller tourné avec des acteurs convaincants. Si le scénario cumule parfois quelques invraisemblances, en revanche la mise en scène ellle, frôle le sans faute....
Un suspense de bonne qualité, bourré de chausse-trappes et porté par Matt Dillon. Surtout ne pas lâcher l'affaire en cours de route et rester attentif: le scénario est ici très habile pour glisser l'air de rien une pièce du puzzle au détour d'une scène ou d'une réplique, avant la révélation finale. Un film efficace et soigné.
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3,0
Publiée le 12 avril 2024
Remake aux accents très hitchcockiens de "A Kiss Before Dying" (1956) où l'inquiètant Robert Wagner laisse sa place au machiavèlique Matt Dillon! Ça ne surpasse pas l'original mais James Dearden s'inspire avec brio de Hitch et s'amuse (si on peut dire) avec le thème de la machination! L'histoire d'un arriviste obsèdè par l'ascension sociale! Diabolique jusque dans la sèduction, Dillon ètonne dans ce contre-emploi, le premier de sa prestigieuse carrière! L'ombre de Hitchcock est envahissante dans ce film de 1991, mais envahissante au point que Dearden glisse un cèlèbre extrait de "Vertigo", n'hèsitant pas un seul instant à transformer Sean Young en Kim Novak...mais sait qui elle est dans "A Kiss Before Dying" contrairement à Novak dans "Vertigo". En rèsulte un thriller vènèneux dû au scènariste heureux de "Fatal Attraction", dans lequel excelle Matt Dillon...