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Un visiteur
2,5
Publiée le 11 janvier 2007
à voir pour Lanvin!
Ce petit film sans prétention a deux mérites principaux : décrire un galerie de personnages "marginaux" de manière très crédible et mettre en avant ce formidable acteur qu'est Gérard Lanvin. Karmann arrive à "exploiter" le magnétisme, la voix et le physique athétique de Lanvin et laisse regretter que si peu de grands réalisateurs se soient penchés sur son cas ces 20 denrières années. Lanvin est toujours juste, il sait émouvoir, et faire rire, il sait jouer les durs et les sensibles ; Karmann fait jouer toute la palette à Lanvin! Il faut impérativement que des réalisateurs proposent des histoires et des films plus ambitieux pour qu'éclate enfin tout le talent de Lanvin. Alors oui, si ce film aura pou servir de nouveau tremplin à Lanvin, il vaut le coup d'oeil rien que pour ça! Et messieurs les producteurs merci d'ouvrir vos yeux!
Le réalisateur filme à contre courant des malfrats de haut vol des gens un peu paumés qui se croient des durs et se révèlent plus fragiles qu’ils ne pensaient. On a au final un film sur l’amitié au-delà des aléas de la vie.
Depuis "Kennedy et moi", je suis un fan du réalisateur Sam Karmann et je dois dire qu'avec son deuxième film "A La Petite Semaine", il ne me déçoit pas. On assiste à une belle peinture du milieu de la petite délinquance. Chapeau à l'interprétation et plus particulièrement (les autres acteurs sont formidables mais déjà reconnus) au très prometteur Clovis Cornillac ... Il joue son rôle de "naze" à la perfection ! Un film qui mérite d'être vu et qui permet de passer un bon moment sans se prendre trop la tête. Deux petits clins d'oeil sympathiques pour finir : la présence de l'acteur Sam Karmann dans tous les films qu'il réalise (comme, avant lui, Alfred Hitchcock ou M. Night Shyamalan) et la présence du DVD de "Kennedy et moi" dans une scène du vidéo-club de "A La Petite Semaine".
Un bon petit film, avec des acteurs également bon (surtout Jacques Gamblin). Scénario un peu vu et revu mais une touche d'humour est présente ce qui donne un sentiment plus léger au film. Une chose m'ennuie vraiment : Une fin un peu trop prévisible et peut être pas assez dramatique !
On reconnait un bon film au fait que dans les jours qui suivent, des personnages, une atmosphère, des situations continuent de nous poursuivre. C'est le cas avec ce film de Sam Karmann. Les voyous sont souvent dans l'esbroufe, mais aussi dans la dérision, dans la honte. C'est magnifique de voir ce personnage, qui n'ose dire qu'il prend des cours de théâtre, qui craint l'humiliation en s'agenouillant face à sa partenaire de scène. Ces caïds, ces gros durs sont tous bien plus timorés dans leurs engagements de vie, dans leurs prises de position que les personnages féminins, qui s'avancent sur le devant de la scène, qui prennent des risques pour elles-même et non pour leur vie ou celle des autres. Elles prennent le risque d'affirmer leurs désirs, quitte à perdre l'être aimé, une situation matérielle pseudo confortable, elles prennent le risque de se retrouver seules, là où les hommes sont entre eux. Lorsque Jacques (remarquable Gérard Lanvin) lance un "oui, mais c'est pas pareil" à la femme qu'il voudrait aimer, elle lui rétorque que "tout est dit". Et puis, il y a Désir Carré, quel nom ! Quel personnage ! "A la petite semaine" est une belle découverte pour moi. J'avais en son temps adoré "Kennedy et moi", qui l'a précédé.
Un bon film à la française, sans grande action ni grand rebondissement, mais avec tout de même du suspens, des bons acteurs, et une histoire qui tient la route. On ne s'ennuie pas, et on suit avec plaisir les déboires de cette troupe d'hommes aux plans et au passé aussi sombres que farfelus.
Ca se regarde mais rien d'extra, je m'attendais soit à plus marrant soit à plus dénonciateur, plus engagé... Ici , on suit juste ces collègues vivrent de petites combines alors que le caïd qui sort de taule veut se ranger mais dont le grand coeur lui fait donner un dernier coup de main à son pote d'enfance.... Lanvin ne m'a pas emballé une fois de plus, je le trouve bien trop dans la caricature comme dans la majorité de ses films de gros durs d'ailleurs, Gamblin est assez attachants par contre et Cornillac est agaçant mais c'est le rôle qui veut ça alors on lui pardonne sa tête à claque! Voilà qui n'offre rien de bien original ni de passionnant.... Aucune émotion à la fin du film que je vais très vite oublié... C'est quoi son titre d'ailleurs?!?!
Malgré l'efficience de certains passages, la convenance, la banalité et l'archaïsme font du film de Sam Karmann une production sans jouissance; l'impression, tristement amère, est d'avoir déjà vu cela des dizaines de fois. En fait, le réalisateur n'apportera jamais la primeur pour que son long-métrage nous captive. Ne le cachons pas : on s'ennuie souvent. Clair comme de l'eau de roche, le scénario recycle les éléments rabattus du genre pour faire de cette tambouille sur fond de carte parisienne un plat sans saveur, à l'image même de ses personnages. Gérard Lanvin, effroyablement constipé dans son rôle, interprète un ancien délinquant qui sort de prison pour retrouver sa première semaine de liberté; en le suivant pendant sept jours, on constate que la récidive est inéluctable; la réponse n'est que fatalité. De fait, le ton politique est donné, explicitement formulé. Il n'a cependant rien d'intéressant dans la mesure où il ne propose rien, la solution étant de blâmer un système compliqué dont l'analyse ici n'est que superficielle. A la petite semaine, c'est ce petit cinéma français qui se prétend dire quelque chose mais qui n'a ni la densité ni la subtilité de nous faire réfléchir tellement son discours cosmétique est affligeant. Certes, on a vu bien pire; il faut dire que le film ne prend pas que de mauvais ingrédients, d'où peut-être l'intérêt qu'on peut lui porter. Cependant, et c'est toujours le problème avec ce genre de réalisation, c'est que l'ensemble hésite constamment entre le cinéma d'auteur et le cinéma populaire. Les deux sont assimilables; l'exercice est pourtant ardu et rarement atteint. Au final, le réalisateur n'arrivera jamais à faire exister ces deux conceptions très distinctes l'une de l'autre et dont le but n'a rien d'équivalent. Fallait-il choisir ? Il aurait été préférable. Dans cette démonstration que l'on jugera sans âme, Jacques Gamblin et Clovis Cornillac, grossiers clichés du banditisme, font également se qu'ils peuvent. Terne et médiocre.
A l'origine du film,une amitié entre 3 hommes dont les 2 premiers sont devenus célèbres,et le 3ème un habitué de la taule.C'est en pensant à cet ami(auteur du scénario ici)que Sam Karmann a accepté de tourner "A la petite semaine".Une chronique sociale rendant attachants des petits malfrats de St Ouen,trop repliés sur leur petit monde pour voir au-delà des larçins et tenter une entrée dans la véritable vie.Jacques sortant de 5 ans de prison veut se ranger,mais son ami Francis pique-assiettes patenté et Didier,flambeur pathétique,en sont encore aux combines.Les femmes qui les entourent,toutes déterminées,mettent en exergue leurs atermoiements de collégiens.Une bonne idée,que l'on a peu vue en France.Seulement,Karmann ne prend pas son sujet à bras le corps pour en faire une comédie sociale convaincante.Il se contente de rester dans son cadre délimité du film de genre,avec une exigence toute relative et une caméra approximative.En somme,il se repose sur les prestations impeccables de son trio d'acteurs:Gérard Lanvin à fleur de peau,Clovis Cornillac épuisant et Jacques Gamblin tendre(la Palme lui revient).Occasion manquée.
Un petit film sans prétention qui tarde à décoller. Les acteurs sont très bons, et donnent envie de plaindre leurs personnages, qui au final sont assez pathétique. Mais il manque un petit quelque chose à cette chronique de la vie quotidienne d'ex-taulard plus paumé les uns que les autres pour passer à l'échelon supérieur, dommage...
L'intention est louable, les acteurs convaincants mais le film traine un peu. On y voit qq petits truands plus ou moins minables et plus ou moins humains avec leurs doutes, leurs passions, leurs hésitations. Je me suis quand même ennuyé fermependant la premièere heure
Des petits malfrats de 30-40 ans vivent de larcins mineurs et de coups foireux mais souhaitent s'enhardir et faire un gros coup, on découvre leur univers, leur famille, leur problèmes mais qu'est ce qu'on se fait chier en suivant ce film.
Assez perplexe après la vision de ce film. J'aurais du mal à critiquer les intentions du réalisateur, elles sont louables mais j'ai trouvé qu'on passait tout en revue sans vraiment s'arrêter, sans prendre le temps. Comme le dernier épisode d'une série qui n'expliquerait pas tout... Je ne déconseille pas le film, j'étais peut-être mal disposé pour le voir, autant le dire.
Le mérite de cette chronique (car on cherche en vain une véritable histoire) est le réalisme de l'ambiance et des personnages, tous les acteurs étant confondants de naturel. Pour le reste, comme toutes les chroniques, on s'ennuie un peu. Mon épouse résume la situation: "on fait vraiment du cinéma avec n'importe quoi !". En tout cas, je suis étonné des notations de ce film qui ne paraissent pas méritées.