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Bruno65
32 abonnés
805 critiques
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3,0
Publiée le 25 juin 2018
De bons moments de comédie. Même si perso j'ai trouvé les scènes avec J.Carmet plutôt bête et avec la présence de la très belle Mireille Darc qui ajoute du glamour à cette histoire qui parodie les films d'espionnages.
Un exemple de film quasiment culte pourtant comédie légère au début, satire des films d'espionnage, le genre de film que l'on adore presque honteusement tant il est loin des références cinématographiques, des exigences intellectuelles de certains, et très évidemment populaire. Un film vu et revu mille fois mais toujours avec la même délectation, le même rire sur les mêmes scènes, répliques cultes, situations. Du Yves Robert mais aussi et surtout du Lautner aux dialogues et un film qui a gagné ses lettres de noblesse sur le tard, un peu comme les tontons flingueurs à un niveau encore supérieur. La révélation, le film référence de Pierre Richard dans son rôle de distrait, original, maladroit, qui fait qu'il a été l'acteur bankable sur une bonne dizaine d'années. On peut ajouter aussi la bo inoubliable de Vladimir Cosma avec ce thème à la flûte de pan. Un premier rôle formidable et des seconds rôles exceptionnels aussi, Carmet, Rochefort, Blier et Mireille Darc à jamais moulée dans sa robe hyper sexy au dos nu interminable très osé. On peut presque rajouter une foultitude de 3 ème rôles si ce terme là existe eux aussi indispensables, avec une vraie profondeur et identité et surtout formant un délicieux cocktail final qui fait de ce grand blond une des meilleures et plus drôles comédie française de tous les temps.
Depuis le début de sa carrière, Yves Robert alterne comédies douces-amères et farces alambiquées. De ces dernières, Le grand blond est peut-être la plus symptomatique. Premier grand rôle de l’inénarrable Pierre Richard, avec le support estimable de pointures telles que Darc, Blier, Rochefort ou Carmet, il marque également l’avènement de François Perrin, ou François Pignon, idéal de l’anti-héros gauche et simplet que le petit monde de la comédie hexagonale se refilera jusqu’à nos jours. Désormais lié à Francis Veber, qui signe la plupart de ses apparitions, le mythique nullos est pourtant bien né ici, en 1972, plus de dix ans avant que sorte Les compères. De quoi interpeler l’historien-cinéphile en herbe, surtout quand il sait que le film recevra de Berlin son prestigieux Ours d’Argent. Si. Mais qu’on revienne sur Terre ; ce petit jalon du burlesque français ne réussit qu’à être sympathique, arrachant au mieux quelques sourires. La troupe de comploteurs rappelle les grandes heures de Michel Audiard, mais elle reste dans l’ombre du pitre à côté de ses pompes dépareillées, lequel ne saura combler par son cabotinage que les plus jeunes spectateurs. Eh oui, les années, ça passe, et finalement seuls les airs cultes de Vladimir Cosma traverseront fièrement les âges. C’est triste. Mais c’est ainsi. L’humour froggy vieillit.
Une comédie française culte et drôle de Yves Robert avec un scénario audacieux, un Pierre Richard hilarant, des dialogues bien écrits et un casting en or.
Une comédie française culte et drôle de Yves Robert avec un scénario audacieux, un Pierre Richard hilarant, des dialogues bien écrits et un casting en or.
Le Grand blond avec une chaussure noire est l’une des comédies cultes du cinéma français des années soixante-dix. Tout d’abord car elle réunit Pierre Richard, Jean Rochefort, Bernard Blier et Mireille Darc. Ensuite car le film a reçu l'Ours d'argent au 23e Festival international du film de Berlin. Mais c’est surtout à l’originalité de son scénario complètement loufoque joué avec un sérieux improbable que le film doit son succès. En effet, Un chef de service secret lance son collègue sur une fausse piste pour s’en débarrasser. C’est alors que le personnage de Pierre Richard est pris pour cible entre micros cachés, paparazzis et autres situations extrêmes. Entre parodie du film d’espionnage et gags à répétition, Le Grand blond avec une chaussure noire est une comédie hilarante qui ne paye pas de mine dans sa réalisation mais qui offre des scènes et répliques mémorables. D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
Pas terrible. Pierre Richard été là pour rattraper un peu le massacre même si il s'agit d'un acteur assez banale. Mireille Darc était dans un rôle vulgaire, banale, sans interet, et simple. Le scénario lui aussi été simple avec un humour lourd et déplacé. Je n'ai pas du tout aimé ce film mais regardez le car il fait partit de la culture française.
Pas terrible ! J'ai trouvé le scénario original mais bien trop irréaliste (tout cette histoire part quand même sur la simple ambition de Milan de prendre la place de Toulouse à la tête des services secret FR !?); l'humour est très moyen et arrive juste à faire sourire de temps en temps; le rythme est souvent assez lent. Reste de bons acteurs qu'on à plaisir à revoir (Blier, Rochefort et surtout Pierre Richard), une fin honorable et ce fameux petit air musical ...
Une comédie qui est bien restée "dans son jus" et dont les gags sont typiques du cinéma français de cette époque : c'est gentil, bon-enfant, légèrement dans la lune et au grand jamais graveleux ! Cela laisse au moins les enfants voir le film en même temps que leurs parents qui connaissent très certainement déjà Le Grand Blond à la chaussure noire. L'histoire de François Perrin (et non Pignon, la confusion est courante) le grand dadais qui trompe son meilleur ami Henry avec sa femme Paulette mais est pris pour un homme plus ou moins mafieux par un Bernard Blier rêvant de liquider Jean Rochefort... Une bonne idée ! Beaucoup de rebondissements, mais j'avoue ne pas avoir ri une seule fois, à la limite souri grâce à l'ami Henry qui oscille entre les hallucinations et sa situation de mari trompé ! Les gags sont assez datés et trop "gentillets" pour moi (la cornemuse qui bouge toute seule à l'approche de François... Assez cartoonesque voire enfantin...). Pas hilarant mais plaisant à regarder, daté mais devenu culte ne serait-ce que par sa musique de Vladimir Cosma très inspiré sur l'instant !
Plus que les péripéties du personnage principal - qui font il est vrai bien rire, je retiens le duel entre Rochefort, implacable voire sinistre, et son adjoint Blier.
MON AVIS : Je vais paraphraser une critique précédente: les dialogues sont bons (le piège à con est génial) et les acteurs sont bons. Pierre Richard fait du Pierre Richard, mais avec un peu de retenue, Mireille Darc est sublime, comment ne pas tomber amoureux et le trio Rochefort-Blier-LePerson est juste excellent, avec une mention particulière pour le Colonel Toulouse. Ok le film date des années 70 mais il fonctionne toujours aussi bien, ne vous arrêtez pas aux simples gags
Une comédie culte des années 70, l'age d'or de ce genre, co-écrit et dialogues par Francis Veber et réalisé par Yves Robert !! Ce film a plus la patte de Francis Veber qui se fera sa marque de fabrique avec des personnages issus de son imagination qui le suivront comme François Perrin, maladroit et naif , mais aussi Milan, l'homme serieux qui subit joué par exemple par Lino Ventura dans "L'emmerdeur" d'Edouard Molinaro. "Le grand blond avec une chaussure noire" commence comme un film d'espionnage avec un homme suivi et mis sur écoute par des espions qui s'invente un bouquet-émissaire dans un aéroport devant trouver un homme qui a une particularité singulière comme le titre l'indique. Le type va ètre suivi par les espions et les gaffes vont commencer avec des situations cocasses et hilarantes. Film que je connais un peu par coeur avec de multiples diffusions à la télé dans les années 80/90, je me marre toujours autant , c'est drole, bien travaillé, bien synchronisé, c'est mieux que la comédie Française d'aujourd'hui. Pierre Richard est à son meilleur niveau talent entouré d'excellents comédiens comme Bernard Blier, Mireille Darc, Jean Carmet et ses hallucinations ou Jean Rochefort. Un classique de la comédie Française.
Je suis d’accord avec ceux qui considère ce film comme surestimé, et même bien poussif parfois. Le Grand blond avec une chaussure noire est un film laborieux, bien inférieur à d’autres Pierre Richard moins connus et mieux tenus. Ici, le souci c’est que Robert ne parvient pas vraiment à créer une histoire. Rythme aléatoire, humour en berne (vraiment les gags amusants sont rares), dimension parfois sérieuse qui peine à prendre (il y a des morts, un côté « vrai film d’espionnage », mais c’est désamorcé presque à chaque fois), et histoire tout à fait convenue, voilà à peu près le menu scénaristique de ce métrage qui n’arrive jamais à trouver une tonalité prenante. Malgré sa durée courte, le sentiment d’ennui arrive vite, et il en résulte souvent une lassitude problématique dans une comédie de ce genre. Ce n’est pas que le film manque d’atouts pourtant. Il a une certaine élégance formelle, qui reste un des avantages du cinéma de Robert. Mais la mise en scène ne sort guère des sentiers battus, certaines séquences prometteuses (la rencontre Darc – Richard) sont finalement un peu décevante, et le métrage n’a pas grande fantaisie. La bande son reste l’aspect le plus célèbre du film. Une bande son réussie, si toutefois le métrage n’avait pas choisi d’aller volontiers vers le sérieux, elle aurait été plus adéquate, car elle prend franchement le chemin de la musique légère et amusante. Quant au casting, sur le papier il est excellent, dans les faits il est un peu sous-exploité. Jean Rochefort apparait très peu, Bernard Blier a un rôle faiblard, et il n’en fait pas vraiment lourd. Pierre Richard se démène, mais clairement, dans ce registre semi-sérieux je l’ai trouvé moyen. Il y a un décalage entre son personnage, présenté comme très lunaire et maladroit, et la réalité qui démontre un type finalement peu dans cette veine là. Quant à Mireille Darc c’est avant tout un atout charme, notamment lors d’une séquence fameuse. Pour le reste sa présence est anecdotique. En conclusion, Le Grand blond avec une chaussure noire est un métrage faiblard. Je n’ai pas été convaincu par l’ensemble. Le film est élégant, il n’est pas dénué de quelques moments plaisants, les acteurs n’ont pas grand-chose à défendre mais ils sont corrects tout de même. Mais il manque clairement quelque chose, et je ne crains pas de dire que c’est en grand partie dans l’intrigue. 2
La distribution est remarquable; le scénario assez astucieux mais l' humour poussif et le déroulement du film assez laborieux. Pour un film humoristique, l' on sourit quelques rares fois entre les bâillements.