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tuco-ramirez
135 abonnés
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3,0
Publiée le 9 janvier 2017
Un must de la comédie populaire française des 70’s ; certains diront un film de beauf. Alors pourquoi revoir avec plaisir cette comédie qui a marqué mon enfance ? Les raisons sont nombreuses ; commençons par le casting, XXL : la découverte d’un talent comique si particulier avec Pierre Richard ; la beauté fatale de Mireille Darc ; le barbouze en chef inoubliable, Bernard Blier ; Rochefort au-dessus de la mêlée ; Jean Carmet en cocu sublime, le français moyen par excellence ; et une pléiade de seconds rôles mémorables et incontournables dans le cinéma français de mon enfance. Mais aussi un scénario mettant en scène une guerre des chefs des services d’espionnage français ; une parodies de films d’espionnage comme on sait bien en faire dans l’hexagone. Et l’habilité de l’écriture visant à démontrer comment ce piège à cons (Pierre Richard) va devenir crédible aux yeux d’une bonne partie du contre-espionnage français ; c’est hallucinant, bien senti et donne surtout lieu à des situations cocasses… dont Jean Carmet est la victime ridicule la plus drôle. Et enfin aucun ennui, le rythme de cette comédie est vif et alerte. Un bon moment de détente après un week-end de fête.
Un des meilleurs Yves Robert. L’art de faire un film d’espionnage sans véritable motif. Et ça fonctionne très bien avec du rien, ou plus exactement avec une rumeur, un asticot très remuant qui se fait appeler François Perrin, un anonyme parmi des anonymes. Tout ça pour faire mordre à l’hameçon un certain Milan (Bernard Blier) avide de prendre la place de son chef du service secrets français (Jean Rochefort). La mise en scène, sans être exceptionnelle est par moments croustillante. Tous les protagonistes sont solides, des premiers rôles, Jean Rochefort en patron du renseignement, impeccablement classe au sarcasme acide ; Bernard Blier, étonnement sobre ; Mireille Darc avec sa célèbre robe échancrée dorsale d’un érotisme élégant ; et évidemment Pierre Richard toujours aussi lunaire et romantique ; et tous les seconds rôles à commencer Paul Le Person et Jean Carmet. Yves Robert, dans un rôle de chef d’orchestre, orchestre sous sa baguette tous ses acteurs, qui tels des musiciens jouent leurs partitions avec talent et drôlerie.
Depuis le début de sa carrière, Yves Robert alterne comédies douces-amères et farces alambiquées. De ces dernières, Le grand blond est peut-être la plus symptomatique. Premier grand rôle de l’inénarrable Pierre Richard, avec le support estimable de pointures telles que Darc, Blier, Rochefort ou Carmet, il marque également l’avènement de François Perrin, ou François Pignon, idéal de l’anti-héros gauche et simplet que le petit monde de la comédie hexagonale se refilera jusqu’à nos jours. Désormais lié à Francis Veber, qui signe la plupart de ses apparitions, le mythique nullos est pourtant bien né ici, en 1972, plus de dix ans avant que sorte Les compères. De quoi interpeler l’historien-cinéphile en herbe, surtout quand il sait que le film recevra de Berlin son prestigieux Ours d’Argent. Si. Mais qu’on revienne sur Terre ; ce petit jalon du burlesque français ne réussit qu’à être sympathique, arrachant au mieux quelques sourires. La troupe de comploteurs rappelle les grandes heures de Michel Audiard, mais elle reste dans l’ombre du pitre à côté de ses pompes dépareillées, lequel ne saura combler par son cabotinage que les plus jeunes spectateurs. Eh oui, les années, ça passe, et finalement seuls les airs cultes de Vladimir Cosma traverseront fièrement les âges. C’est triste. Mais c’est ainsi. L’humour froggy vieillit.
Le Colonel Toulouse, chef des services secrets français, est pointé du doigt dans une affaire d'agent double. Le Colonel Milan a fomenté ce coup afin de prendre la place de son supérieur le Colonel Toulouse. Ce dernier, ayant compris la situation, décide de le piéger. Véritable entrée en matière d’un film d’espionnage, Yves Robert y introduit François Perrin, un violoniste qui sera l’appât. Pris sans le vouloir (ni le savoir) entre les 2 clans, cet homme plutôt banal qui couche avec la femme de son meilleur ami, va devenir un enjeu capital dans cette guerre ouverte… mais silencieuse. Habitué d’être le distrait, le maladroit, Pierre Richard est ici assez conventionnel ou plutôt, son personnage l’est. A part cette histoire de chaussure noire qu’il justifie plus tard, François Perrin n’est pas extravagant, il est plutôt discret et apprécié. De son ami d’abord, Maurice (Jean Carmet excellent) et de la femme de son ami ensuite. Choix judicieux pour son rôle principal, Yves Robert continue en associant Jean Rochefort et Bernard Blier, deux acteurs plus que talentueux au regard révélateur et au verbe exceptionnel. Chacune de leurs interventions offrant un grand moment de cinéma. Et que dire de la sublime Mireille Darc ! « Le grand blond avec une chaussure noire » a marqué une époque et continuera à le faire.
comédie très sympathique avec un Pierre Richard en pleine forme. Quelques longueurs mais on rit beaucoup. A voir . Rochefort est super comme à son habitude et sue dire de Carmet .
Très bon pastiche des films d'espionnage alors en vogue. Grâce surtout aux gags de Pierre Richard plutôt qu'au scénario faiblard. Et puis avec une BO devenue culte et ce casting de rêve : Bernard Blier, Jean Rochefort, Pierre D'Alban et Micheline Mercier. Excusez du peu !
Le Grand blond avec une chaussure noire est l’une des comédies cultes du cinéma français des années soixante-dix. Tout d’abord car elle réunit Pierre Richard, Jean Rochefort, Bernard Blier et Mireille Darc. Ensuite car le film a reçu l'Ours d'argent au 23e Festival international du film de Berlin. Mais c’est surtout à l’originalité de son scénario complètement loufoque joué avec un sérieux improbable que le film doit son succès. En effet, Un chef de service secret lance son collègue sur une fausse piste pour s’en débarrasser. C’est alors que le personnage de Pierre Richard est pris pour cible entre micros cachés, paparazzis et autres situations extrêmes. Entre parodie du film d’espionnage et gags à répétition, Le Grand blond avec une chaussure noire est une comédie hilarante qui ne paye pas de mine dans sa réalisation mais qui offre des scènes et répliques mémorables. D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
"Le Grand blond..." est une comédie à l'ancienne très plaisante, avec un Pierre Richard au sommet de son art, dans un registre qui le rendra célèbre. Celui du gaffeur touchant, qui se retrouve dans des situations ubuesques malgré lui. Le scénario, inventif, donne lieu à des quiproquos drolissimes.
Qui n'a jamais entendu parler de ce film cultissime ? Pierre Richard, Jean Rochefort, Mireille Darc, 3 poids lourds de l'industrie cinématographique française se partagent l'écran, au son d'une musique connue de tous. Un film uniquement basé sur un énorme quiproquo, qui va d'ailleurs installer des comiques de situation comme les français en ont l'habitude. Ses notes ne sont pas énormes mais il faut l'avoir vu, notamment pour son statut de film culte.
Incroyable ce que ce film a vieilli (mal). La plupart des situations comiques faisant hurler de rire le public à l'époque, laissent au mieux un léger amusement au pire l'indifférence. Seul reste le plaisir de revoir une flopée de bons acteurs (quoique dans ce film, leur jeu est caricatural) et la fraicheur de Pierre Richard.
L'idée principale de la comédie d'Yves Robert (et de Francis Veber en tant que co-scénariste) est très plaisante. En devenant à son insu le jouet d'une rivalité entre deux subdivisions des services secrets français, un violoniste sympathique et distrait devient un très dérangeant agent secret que le soupçonneux Bernard Blier et sa bande vont surveiller jusqu'à l'absurde. La situation est d'autant plus drôle que les méchants espions s'évertuent à dénicher dans les comportements les plus ordinaires du grand blond les indices de son professionnalisme rigoureux. Au-delà du scénario, lequel se délite quelque peu sur la fin quand l'intrigue touche à la bouffonnerie, le film permet aux comédiens de réussir d'amusantes compositions parodiques. La mise en scène d'Yves Robert est très efficace et sert parfaitement les incidents et ressorts comiques de l'histoire. Quelques scènes mémorables, avec Jean Carmet, le copain cycliste du grand blond, et avec Mireille Darc en robe du soir...
Caractérisé par sa galerie de trognes d'époque, "Le grand blond..." fait vraiment pâle figure. Au delà de la comédie qui ne prend guère (nos zygomatiques ne sont pas trop mis à contribution), il est bon de relever que : les acteurs ne sont pas à la hauteur, seul Rochefort sort du jeu, n'en déplaise à son allure chevaline (Blier cabotine, Carmet est inexistant, Darc, insignifiante, et Richard, bon à jeter au caniveau !) ! ; le script en lui-même avait l'air bon sur le papier, hélas, il s'avère bien mauvais à l'écran (l'histoire : prendre un faux-espion par Rochefort pour obliger Blier à raccrocher), le "Elle boit pas.." d'Audiard peut en témoigner ; les dialogues de Veber font mouche à certains instants ; Vladimir Cosma signe ici l'une de ses plus mauvaises composition n'en déplaise à "Rabbi Jacob" "La boum 2" (nominée au César pour meilleure musique de film), "Le dîner de cons" ou "Le placard" ; les situations s'enchaînent afin de démystifier au mieux les affres de l'espion Pierre Richard. Pour conclure, "Le grand blond" est regardable mais souffre des années qui passent (il n'est que de 1972 !). Dommage ! ...
Sur un scénario d'Yves Robert et Francis Veber, un classique du cinéma français qui reste toujours aussi efficace malgré le poids des années, comédie d'espionnage totalement loufoque aux dialogues décalés et aux personnages complètement à l'ouest, portée par la partition inoubliable de Vladimir Cosma, par l'énergie de ses interprètes (Jean Rochefort est une fois de plus impérial) et par la chute de reins mythique de Mireille Darc.