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stans007
23 abonnés
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3,0
Publiée le 8 octobre 2021
Insignifiant garçon d’un établissement de bains-douches, il se révèle par le tango, personnage principal du film. La première moitié, plaisante et libertine, teintée d’humour présente de bonnes scènes. La deuxième partie manque nettement de substance avec des moments de pur remplissage (la boule de bowling). Bonnes prestations de Claude Melki et de la charmante Laurence Bru.
Que ce film est touchant de tendresse pour tous ses comédiens. Melki est ici virevoltant, dansant avec l'amour et la dérision, s'entichant des femmes qui l'affolent et le laissent pantois jusqu'au moment où il se révèle ! Une belle découverte que cette comédie des années 70 qui laisse esquisser sur le visage un sourire de belle humeur et de joyeuseté bienfaitrice
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4,5
Publiée le 20 juillet 2019
La comèdie française ètait largement reprèsentèe à ce Festival International du Film d'Humour de Chamrousse avec "L'acrobate" de Jean-Daniel Pollet, qui reçut fort justement le Prix de la critique 1976! A travers le personnage d'un garçon de bains timide, sans personnalitè, n'ayant rien pour lui comme il dit lui-même, et ne sachant pas parler aux femmes, Pollet commence son film comme un portrait psychologique: celui d'un solitaire! Puis, faisant dècouvrir la magie du tango à son hèros, il dessine la revanche d'un mèdiocre! La rèussite de Pollet tient à son èquilibre entre plusieurs tons, et à la dèlicatesse de son mèlange des genres, des registres plutôt! il faut ègalement parler du tango argentin utilisè par Pollet, grâce à une musique d'Antoine Duhamel mais aussi des seconds plans notamment Laurence Bru en prostituèe (sa devise: "Pastis du matin chagrin, pastis du soir espoir"), Guy Marchand en danseur de tango, Edith Scob en gèrante du bain-douche-sauna « le fjord », Micheline Dax en Madame Lamour et de la belle Charlotte Alexandra avec toujours cet art de la suggestion! Mais surtout il faut parler de la prestation inoubliable de Claude Melki dont la carrière se perdit par la suite dans des oeuvres où il ètait rèduit à jouer les bouche trous! Mais ce clown triste du cinèma français a au moins imprègnè de son empreinte un film! Et quel film...
Toute la poésie de Jean-Daniel Pollet au service d'un acteur à part, Pierrot lunaire sorti d'on ne sait où, souvent comparé à Buster Keaton, dont il avait la démarche incertaine et les expressions ébahies. C'est avant tout pour Claude Melki, formidable comédien trop peu utilisé, ici admirable danseur de tango et garçon de bain - sauna, qu'il faut voir en boucle ce beau film, dernière expression du Léon cher au cinéaste de "Pourvu qu'on ait l'ivresse". Une des plus belles réussites, aussi, d'un cinéma burlesque à la française qu'un Pierre Richard, à la même époque, n'égalera jamais par manque de naturel et de spontanéité.
En voilà un film qu'il est étrange et qui nous conte les tribulations d'un garçon de bain ayant du mal à s'exprimer auprès des filles et qui va trouver une raison de vivre en prenant des cours de tango. Le tango devient alors l'un des personnages du film remarquablement filmé en des chorégraphies parfaites (quoi que limite ennuyeuses). La prestation de Melki est extraordinaire même si certains gags tombent à plat (la boule de bowling). A noter l'excellente prestation de Laurence Bru en jeune et jolie prostituée espiègle dont Melki souhaiterait devenir l'unique client (une définition du mariage qu'avait déjà proposé Victor Hugo). Un film tendre et sympa.
Jolie comédie populaire, atypique, pleine de drôlerie, qui joint habilement burlesque, tendresse et mélancolie. On pense un peu aux films de Pierre Etaix. Claude Melki, véritable clown triste à la Buster Keaton — excusez-moi ce lieu commun —, est tout à fait remarquable. Un film qui vous fait aimer le tango !
Pas évident d’exprimer une opinion sur un film aussi décalé et insolite. Pollet mêle des figures burlesques traditionnelles, celle du dragueur timide et maladroit, celle du tombeur sur de lui… dans un milieu, celui des concours de tango qu’on imaginait guère donner lieu à une comédie. L’ambiance aérienne distillée par la musique et la danse s’harmonise très bien avec des situations presque surréalistes (la main coincé dans la boule de bowling, les scènes de séduction - consommées - dans le sauna…). La loufoquerie fait parfois passer en douceur des situations nettement osées quant au fond. C’est aussi un regard sur un Paris populaire en disparition, avec les gens qui l’animaient encore il y a peu (garçons de bain, prostituées de rue…).
Le film repose entièrement sur la grande prestation de Claude Melki qui arrive à créer une atmosphère poétique unique, où ce mèle bonne humeur et tristesse. En revanche le film finit par devenir répétitif faute d'un scénario assez conséquent.
Vu par hasard très tard il y a plus de 20 ans, ce film a toujours hanté mes souvenirs jusqu'à ce que je m'intéresse plus profondément au cinéma, et revu avec beaucoup plus de recul j'ai bien compris pourquoi il m'avait marqué. C'est un petit bijou.
Marchand impeccable, Melki digne de Chaplin (le coup de la boule de bowling ), une poésie de chaque moment... un petit moment de joie dans la brume, un extrait de vie parisienne, de la tendresse et de la fierté, voilà ce que je retiens en vrac.
Très bonne surprise que ce film vu sur ciné-cinéma classique. Une poésie filmique au rythme du tango. Claude Melki utilise son corps à merveille, un clown lunaire formidable. Ne ratez pas ce film si vous avez l'occasion de le voir!