Avis : Lost in Translation - Page 7

Attention film culte! Miss Coppola nous offre un chef d'oeuvre marquant le retour du génial Bill Murray et la starification de la superbe Scarlett Johansson.Un film onirique débarassé de la notion de temps pour une immersion immédiate dans la confusion qui ennivre les esprits de tous ages

Comment se faire comprendre ailleurs, comment communiquer ou vivre la cinquantaine. L'amour, la tendresse et le réveil sur soi font une merveille de ce film aussi drôle que poétique. Sofia confirme son talent. Une oeuvre lente, singulière mais dense. Musique superbe. 5/5

Était fan de Coppola père la fille m'a bluffé par son univers graphique, de référence, ça façon de filmer ses acteur je suis trop fane et comme durty dancing lorsque que je serai perdu ça sera mon film de référence :)

Le meilleur film de Sofia Coppola. Un moment doux à passer avec Bill Murray ( formidable dans ce role) et Scarlett Johansson ( très bien aussi). Rythmé par une excellente bande originale, le film raconte l'histoire entre un homme et une femme que tout oppose, à part la solitude dans un pays qu'ils ne connaissent pas. La grande force du film, en plus d'etre dépaysant, est de ne jamais tomber dans le cliché. On aime pas Lost in Translation, on en tombe amoureux. Planant

Un excellent film de Sofia Coppola. Certains diront que c'est mou, longuet et ennuyeux... Chacun son ressenti. Pour ma part, je n'ai eu aucun mal à me laisser entraîner dans l'atmosphère incroyablement enoûtante du film, bercé par la douceur de Scarlett Johansson et la bonhommie nonchalante de l'inimitable et talentueux Bill Murray. La différence entre les cultures, l'ennui et le mal-être sont superbement exprimés, par l'image comme par le son, les dialogues... Lost in Translation est une succession de petits éléments qui font que l'on s'attache avec plaisir à son propos, pour peu que l'on y soit sensible.

Magistal,visuelemment magnifique,Lost in translation tente le pari fou de parler de lennui sans nous ennuyer,on ressort bouleversé de ce film en apparence si simple mais qui regorge de merveilles,l'harmonie créée par Sofia Copola fonctionne à merveille,Bill Muray trouve là son meilleur rôle et Scarlett Johansson irradie l'écran de sa seule présence.La B.O excellente participe à la réussite de ce film planant et envoutant du début à la fin.

https://leschroniquesdecliffhanger.com/2023/07/11/lost-in-translation-critique/

Lost In translation, purement subjectivement évidemment, semble comme l’absolu aboutissement du talent de réalisatrice et de peintre du cinéma de Sofia Coppola. Ce décalage si cher à Sofia Coppola, ces personnages perdus dans l’espace et le temps, trouvent ici la plus parfaite des incarnations avec Charlotte et Bob. La torpeur est permanente, c’est l’éloge d’une heureuse simplicité où l’immobile nous fige, on devient attentif à tout, c’est l’exacerbation de nos sens. Très vite, on devine que Charlotte s’est mariée trop tôt, que Bob est marié depuis trop longtemps et que leurs jetlags respectifs dans ce pays, mais aussi dans cette vie, va les rapprocher comme jamais on peut se rapprocher dans la pudeur des sentiments contrariés.

Lost in Translation, ou la quintessence des non-dits et le refus de l’éreintant superflu s’expriment entre autres ici à travers la puissance du jeu des regards… Et puis, il y a les déambulations oniriques et poétiques dans ce Tokyo bigarré entre le poids d’une tradition séculaire et la pointe extrême de la modernité. Un Tokyo filmé sans réelle autorisation, discrètement et sans éclairage, encore plus spontané et authentique. Véritable personnage du film, Tokyo est aussi Lost in translation que Charlotte et Bob. Ces promenades de Charlotte sont comme une forme de symbiose contemplative où sans arrêt à l’écran il se passe mille choses sans que rien ne bouge. A l’image du suggestif permanent qui accompagne ce film, Sofia Coppola joue sur une forme de paroxysme des non-dits, et opte pour une mise en scène épurée, autant drôle, élégante que mélancolique, et qui toujours évite les facilités. C’est autant comique que cosmique.

Nous sommes les premiers témoins de l’improbabilité qui se mue en évidence tant leur lien est puissant, électrique et très vite inconditionnel. La tyrannie des lois de l’attraction, cette fameuse alchimie qui ne se décide pas mais se vit, se ressent. Une alchimie ici vivante à l’écran, qui nous touche tellement qu’elle nous transperce, on l’envie, on espère, on regrette, on la vit avec eux. « Avec toi tout le monde est toujours complètement con » dit son mari à Charlotte. Elle est parfois un peu bêcheuse et traverse le monde avec autant de grâce que de douces vacheries bien senties en préparation. Une espièglerie sensuelle. Lui évidemment blasé, tendrement cynique, coincé entre des envies d’un meilleur ailleurs et la peur que tout soit déjà un peu joué.

Quand leurs respectives névroses se rencontrent, le grain de l’image est autant feutré qu’éblouissant, le jeu des lumières de l’hôtel et de la ville tellement poétique, la douce épure de la photographie, le son envoutant de Brian Reitzell de Air, c’est la pyramide des arts à chaque scène. La subtilité contemplative du film en fait ce chef d’œuvre du non-dit… comme une suggestion permanente… Tous les deux allongés sur le lit, perdus dans un hôtel et un dans un pays dont ils ne maîtrisent que peu de codes, sur ce lit où il serait si élémentaire de s’abandonner charnellement… Il lui prendra finalement le pied et pas la main… Au-delà d’une forme d’impossibilité toute shakespearienne, Charlotte et Bob composent avec la disparition de leur espace-temps usuel et avec la candeur et l’imprévisibilité d’un sentiment naissant.

Lost in translation, le film indispensable au romantisme, à une certaine idée du cinéma donc de la vie, le film indispensable. Lost in translation, de la poésie filmée, on plane, on vole, et surtout on est ramenés à l’essentiel, à la seule chose qui compte, à la rencontre, à l’autre, à toi…

Toujours rien à reprocher au génie Bill Murray. Pas grand chose non plus à Scarlett Johansson qui tient là son premier vrai grand rôle. Leur ennui profond ne nous est en aucun point partagé, on les suit agréablement et on espère on ne sait trop quoi avec eux.

Dans Lost in Translation, Sofia Coppola nous montre à nouveau, après Virgin Suicides, qu'elle a véritablement un don pour créer une atmosphère, installer une ambiance, créer des images superbes et envoutantes. Mais si l'auteur nous berce ainsi, nous perd dans l'insolite, c'est pour mieux nous toucher au plus profond avec l'histoire la plus simple, la plus universelle, la plus essentielle qui soit, la rencontre de deux êtres génialement interprétés par Scarlett Johansson et Bill Murray.
Lost in Translation fait partie de ces films miraculeux qui savent si bien capter et nous faire partager, presque sans un mot, l'émotion, et dont on sort heureux, peut-être même un peu transformé.

Plonger dans un esprit, celui de l'être humain, film agréable et vivant.
Attention Bande Son simpa (normal pour Sofia Coppola)

La on arrive a du très lourd. Après nous avoir pondu un superbe premier film, Sofia Coppola attaque avec son second bébé, toujours dans une même thématique, l'ennui. Et quel film. Beau, émouvant, drôle, astreignant, dôtés d'un Bill Murray extraordinaire et d'une très jeune Scarlett magnifique de beauté et de justesse. La fille a papa aura pas attendu longtemps avant de pondre SON chef-d'oeuvre.

Je pourrais étaler des tonnes d'arguments et de phrases diverses et complexes pour détailler mon opinion sur ce film. Mais non. Lost In Translation est tout simplement une oeuvre inoubliable, le film le plus beau que j'ai vu, le plus passionnant, le plus drôle (mais tout dans la finesse), le plus subtile, le plus touchant...
Bref je ne sais plus trop quoi dire, à part que tout le film est une réussite tellement énorme qu'on reste ébahi devant le générique de fin. Ebahi et heureux.

Lost In Translation est un film extrêmement sensitif, ce qu’il fait ressentir est toujours évanescent, fugace, et si plein de justesse. L’ambiance nocturne et urbaine de Tokyo devient palpable, s’incarne avec beaucoup de poésie. La sensation de liberté et de solitude, de décalage, et de dépaysement, l’émotion diffuse et grandissante lors d’une belle rencontre, le niveau particulier de sensation que l’on atteint lorsqu’on partage l’intimité de quelqu’un, ce petit moment de grâce et de plénitude quand on vient d’embrasser une fille, même lors d’un premier et dernier baiser… la magie du moment, aussi infime soit-elle, est sans cesse à l’œuvre dans ce film, toujours authentique, chaque fois belle, Sofia Coppola prenant toujours soin de la sublimer. Elle réalise un film aérien, en apesanteur, et surprend en se plaçant avec beaucoup de pertinence d’avantage du côté du personnage masculin. Sorte de Cary Grant mélancolique, Bill Murray est immense, surprenant, génialissime. Scarlett Johansson apporte son naturel et son charme, superbe paumée écarquillant ses beaux yeux devant ce spectacle incessant de se retrouver à l’autre bout du monde. Lost In Translation est un film magique !

Un très beau film rempli d'émotion mais qui ne tombe jamais dans le sentimentalisme et la mièvrerie. Sofia Coppola filme virtuosement la ville de Tokyo et ses deux acteurs, brillants. Bill Murray trouve un rôle qui lui va comme un gant et Scarlett Johansson, toujours superbe, est très touchante. Le tout avec de l'humour, de la poésie et de l'amour.

Une beauté ce film!!!
Deux personnes à la recherche de tendresse dans un monde inconnue. Une histoire belle et émouvante avec une certaine légèreté.