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14caen
50 abonnés
1 087 critiques
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1,0
Publiée le 12 décembre 2008
Enfin un film sur... rien. Le rien et le rien. Pour raconter quoi? Rien. Absolument rien. Quelques fous rires aux répliques de Bill Murrey pour oubliers qu'on regarde un vide dans un rien. J'ai presque oublié que je regardé un film.
O Tempora O Mores ! Comment ce film peut-il autant plaire ? Le scénario est inintéressant, ô combien ennuyant. Soi disant comédie romantique subtile, "Lost In Translation" est long, lent et froid. Dès les dix premières minutes, je savais que j'allais m'emmerder. Si Sofia veut nous transmettre l'ennui de ses personnages, ça marche. Sérieusement, Sofia Coppola n'a rien à dire. L'ennui d'une star de cinéma sur le déclin qui arrive à Tokyo pour une publicité, qui n'arrive pas à dormir à cause du décalage horaire... Quel intérêt... On en rajoute une couche avec la répétition des appels de sa femme, et du soi disant gag de la couleur de la moquette. Les scènes s'éternisent, il ne se passe rien, les deux protagonistes (de très bons acteurs du reste) se tournent autour pendant une heure et demie. Oui Scarlett est belle et talentueuse, Bill est un très bon acteur, même si là il n'est pas très drôle, et a l'air juste de s'ennuyer, mais attendre une heure et demie de scénario plat et insipide pour nous servir une fin qui se voulait subtile et ambiguë, mais qui m’a juste ennuyé comme tout le film, telle une blague mal racontée, sous fond de décors japonais gris, ternes, sans aucun rayonnement visuel, c'est un scandale. Non, "Lost in Translation" n'est pas un bon film, et Sofia Coppola n'aurait pas dû faire comme son père. Le talent, c'est pas toujours dans les gènes.
L'Oscar du meilleur scénario original fut attribué en 2004 à cette histoire de vide consternant, cette histoire censément poétique au final peu transcendante, cette flemmardise poussive et hypocrite. Lors de sa tournée promotionnelle au Japon pour Virgin Suicides, Sofia Coppola a déclaré être tombée amoureuse de Tokyo et a ajouté y faire un film, quelqu'en soit le scénario. Elle a tenu parole, chapeau bas. Donc attention, spoilers surprenants : Lost In Translation raconte l'histoire d'un vieil acteur se liant d'amitié/d'amour avec une jeune femme. Fin. J'exagère ? Si peu... Le long-métrage n'étant principalement qu'une succession de scénettes dévoilant les rues de Tokyo, globalement de nuit, comme une visite touristique entremêlée à une histoire d'amour ambiguë. Alors oui, Sofia Coppola est la fille de Francis Ford. Oui, elle a soufflé tout le monde avec son premier long, Virgin Suicides, l'adaptation d'un roman de Jeffrey Eugenides. Mais est-elle capable d'écrire un scénario "original", bien écrit et sincèrement intéressant. Pas vraiment au final, Lost In Translation n'étant qu'un énième exercice de style pseudo-jeune qui n'a rien à raconter. Le projet aurait peut-être pu tenir la route sur un format court-métrage avec moins de prétention et surtout moins de bêtise, l'interprétation succulente d'un Bill Murray au top de son flegme face à une Scarlett Johansson sur le retour, cassant la baraque avec ce film, elle qui fut remarquée dans L'homme qui murmurait à l'oreille des chevaux et Ghost World. Mais ce tandem sympathique ne peut sauver le film, surtout lorsque les scènes qu'ils occupent sont le plus souvent aussi vides de sens. En somme, Lost In Translation est une arnaque, un caprice, un pseudo-film intelligent, indépendant et romantique qui a trompé son monde. Écœurant.
A n'y rien comprendre. Le film nous emmène dans des méandres psycho-relationnels obscurs et absconds dans lesquels il ne se passe à peu près rien. Bien sûr, on pourrait tergiverser des heures sur un éventuel message profondément enfoui sous la couche opaque d'un scénario ténébreux, s'il n'est pas simplement vide. Mais, au fond, n'est-ce pas un paradoxe, que d'envoyer un message crypté, que de dire au spectateur : "J'ai quelque chose à vous transmettre, mais vous allez devoir le deviner vous-même." C'est renvoyer le spectateur à lui-même, c'est un peu faire du cinéma pour ne rien exprimer. Quant à la forme, elle vous fera volontiers économiser une séance d'hypnose.
Pourquoi une telle unanimité dans la dithyrambe? A part une belle ambiance mélancolique, de bons acteurs, rien à signaler...Sofia n'est pas encore à la hauteur de son père...
Voyant les critiques spectateurs et presse, je n'ai pas dû saisir la beauté du film car je me suis tout simplement ennuyée. D'ailleurs l'histoire c'est quoi, deux êtres qui s'ennuient, bon c'est sûr ça va plus loin que ça mais c'est tout de même la base du scénario. En revanche, il n'y a pas à nier, les acteurs jouent vraiment très bien, pour moi, la seule raison de voir ce film.
Très grosse déception... J'avais adoré "Virgin Suicides", c'est avec une grande impatience que j'ai voulu regarder le second film de Sofia Coppola; mais malheureusement le résultat est loin de mes espérances! Qu'est-ce que c'est long et inintéressant! Ok, quand on débarque dans un pays qu'on ne connait ni de près ni de loin et qu'on est forcé de cohabiter avec des gens qui ne parlent pas notre langue, avec le décalage horaire en prime, on est forcément un peu paumé... Mais delà à tomber amoureux du ou de la premier(e) venu(e) et créer un couple aussi bizarre qu'improbable, ayant des discussions aussi peu intéressantes et tout et tout... Ce n'est qu'un avis personnel, mais je ne vois que très peu d'intérêt dans ce film qui ne laisse aucun souvenir mémorable. Seul restent quelques passages assez drôles et une Scarlett Johansson dans l'une de ses meilleures performances d'actrice. Bof bof et rebof.
Encore un archétype du film de festival: lenteurs calculées, économie dans les dialogues comme dans le scénario. L'histoire est simple: spoiler: il n'y en a pas, c'est juste deux personnes perdues dans Tokyo pendant trois jours . Si Bill Murray assure le service minimum et que Scarlett Johansson fait ce qu'elle peut avec ce qu'on lui donne, Lost in translation trouve le moyen d'ennuyer le spectateur à l'égal de ses personnages. Tout sonne creux, on utilise Tokyo en fond comme n'importe quelle autre ville qui aurait pu faire l'affaire, on frôle la caricature du Japon dans quasiment tous les plans. Quelques "gags" arracheront un sourire, mais plus par charité chrétienne qu'autre chose. Si la perdition et le déracinement peut générer de bons films, celui-ci n'en fait pas partie. La réalisation est plate et convenue, Sofia Coppola enfile les perles tout au long du film, sans véritable arc narratif. A éviter.
Je n'ai pas réellement compris la raison de ce film il n'y a absolument rien qui se passe j'ai même du mal à faire la critique. Coppola junior s’amuse à filmer une ville assez belle certes mais inintéressante à suivre. Je le déconseille aux moins de 7 ans. 1/5
2 âmes esseulées vivent leur choc culturel dans Tokyo, se découvrent et passent du bon temps ensemble... Le film est assez linéaire, terne et n'apporte aucune émotion. Décevant et surestimé par la critique!
Enormément de mal à entrer dans ce film où il ne se passe et ne se dit pas grand chose au final. Principalement contemplatif et esthétique, en fait, même le spectateur ne se sent pas à l'aise, à l'instar des protagonistes. Relativement futile.
Ouais bof. Encore un film où parce que l'histoire (quelle histoire d'abord?) est inédite, on croit qu'on tient le chef d'œuvre. C'est chiant comme tout, il ne se passe rien, il n'y a aucun fil conducteur. En fait, on erre comme des abrutis avec les personnages et on attend, pour voir ce qui va arriver (c'est à dire, rien du tout). Il n'y a rien d'absolument remarquable dans ce film, si ce n'est la présence de Bill Murray, toujours drôle même quand il ne fait rien.
C'est ennuyeux profond dans ce scénario barbant, des superstars faisant leurs pubs japonaises, commençant par les acteurs, une jeune Scarlett Johansson rieuse de l’expérimenté Bill Murray comique chanteur karaoké, un duo romantique pousse la chansonnette et une tête d’affiche marrante.
C'est naturel et ça fait juste rire, jolie paysage en passant, Fuji San en arrière plan, le beau parti de golf, une jolie ville de Tokyo tournée vers la modernité côtoie les traditions, je connais bien son histoire. L’aspect culturel photographe du kimono ombrelle promenade autour d’un temple shintoïste et arrêt solennel auprès d’une prière bouddhiste.
Spectateurs d’un monde à l’autre bout, une banale émission de voyage où s’échange les cultures au cinéma, pas de grosse différence entre américain et japonais, ambiance très sûre et un accueil sympathique proche ami-ami. Le culinaire fondant mis en pratique, une mise en scène quasi identique drôlement, idem pour les présentateurs TV. Il n’y a pas d’histoire à raconter, les stars américaines tuent leurs temps au Japon, une traduction pas dépaysante.
Malgré toute ma bonne volonté je me suis ennuyé à mourir devant ce film arriviste et intellectualiste. Quel intérêt de montrer un tel néant. On sent que Coppola veut s'élever mais le mélange est mièvre et presqu'élitiste. De la fausse culture, à mon sens. Une étoile pour la prestation louable de Bill Murray.
Rien d'exceptionnel à cette banale histoire d'amour au Japon. Comment tant de personnes peuvent aimer? Bill Murray sauve légèrement ce film inintéressant et ennuyeux. Passez votre chemin.