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Un visiteur
5,0
Publiée le 4 janvier 2020
Lost in translation est un vrai petit chef d'œuvre , un film tout en douceur , on se laisse bercer par cette amour platonique . Un film qui fais du bien .
Avec son deuxième long métrage, Sofia Coppola avait frappé fort en réunissant un acteur confirmé, Bill Murray et une novice, Scarlett Johansson. Difficile de définir la connivence qui naît progressivement entre Bob et Charlotte. C'est la nuit électrique de Tokyo et le décalage horaire qui favorise leur rencontre. Dans la ville nippone ou ailleurs, c’est pourtant la solitude et la confusion de leurs existences respectives qui les poussent imperceptiblement l’un vers l’autre. Egarés, ils prennent un bref instant ensemble où ils s'apprivoisent dans l'atmosphère feutrée de leur hôtel. Ils reprendront le fil de leurs vies sans que rien de vraiment concret ne les ait unis, sans que le séisme émotionnel provoqué par cette rencontre ne soit directement perceptible par leur entourage. Ce long métrage est une poésie des temps moderne avec un Bill Murray à la fois comique dans son rôle d'acteur mais fragile quand l'homme reprend le dessus. Scarlett Johansson, délicate et moqueuse, éblouit par son charisme. Durant tout le film, le spectateur ne sait pas vraiment où cette relation va amener les deux personnages mais au fond, le sait on vraiment à la fin, chacun peut se faire son idée.
Je suis complètement passé à côté de ce film, que j'ai trouvé long, pénible, sans rien avoir à me raconter d'intéressant. Côté positif, la performance de Bill Murray, acteur comme toujours excellent, aussi bon dans le registre comique que dans le drama lorsqu'il joue un type blasé. Les images de Tokyo sont également belles. Et c'est tout. Le reste est un long voyage soporifique, du genre de ceux qui me laissent totalement de marbre.
Brève rencontre entre deux naufragés en transit dans un hôtel de Tokyo. « Lost in Translation » est une atmosphérique comédie mélancolique, feutrée et délicate. A l’affût, la caméra de Sofia Coppola vole en toute discrétion les moindres ondulations de coeurs de cette romanesque parenthèse interdite. En acteur sur le déclin, Bill Murray, avec son petit air à la Droopy, n’a jamais été aussi attachant alors que du haut de ses 18 ans, Scarlett Johansson fait preuve d’une incroyable maturité en jeune épouse esseulée. Peu de rythme mais un beau film minimaliste et intimiste.
Best of Sofia Coppola Bob Harris, le personnage principal de Lost in Translation est incarné avec génie par le génial Bill Murray (et oui, cette répétition emphatique est volontaire). Bob est un acteur américain qu’on a envoyé en promo à Tokyo pour quelques jours. Seul dans son hôtel, il s’emmerde. Alors il traîne son corps et son esprit de couloirs déserts en rues bondées. Dans son hôtel, il rencontre une autre solitaire qui semble passer sa vie à attendre. On est chez Sofia Coppola et on pourrait même dire qu’il s’agit là de la quintessence de son style. C’est ultra stylisé et l’action se vit au ralenti. Ce qui frappe, c’est bien sûr le contraste entre la solitude que ressent cet homme et l’effervescence d’une ville qui ne dort jamais. Bob Harris est seul parmi tout le monde. Il est dans l’incapacité de communiquer et il ne comprend pas ce qui l’entoure. Il semble errer tel un fantôme que tout le monde voit mais que personne ne regarde. Il est aussi adulé qu’ignoré. Mais cette solitude en voyage est surtout une matérialisation de la solitude qui emplit sa vie à lui, pourtant marié et père de famille mais qui ne sait pas quelle place il occupe. Cet hôtel est donc le grand hall vide dans lequel on se tient, seul et debout en se demandant bien ce qu’on fait là et où on est supposé aller. De l’interprétation à l’ambiance en passant par le propos et l’esthétique, on kiffe tout dans ce Lost in Translation.
C'est ennuyeux profond dans ce scénario barbant, des superstars faisant leurs pubs japonaises, commençant par les acteurs, une jeune Scarlett Johansson rieuse de l’expérimenté Bill Murray comique chanteur karaoké, un duo romantique pousse la chansonnette et une tête d’affiche marrante.
C'est naturel et ça fait juste rire, jolie paysage en passant, Fuji San en arrière plan, le beau parti de golf, une jolie ville de Tokyo tournée vers la modernité côtoie les traditions, je connais bien son histoire. L’aspect culturel photographe du kimono ombrelle promenade autour d’un temple shintoïste et arrêt solennel auprès d’une prière bouddhiste.
Spectateurs d’un monde à l’autre bout, une banale émission de voyage où s’échange les cultures au cinéma, pas de grosse différence entre américain et japonais, ambiance très sûre et un accueil sympathique proche ami-ami. Le culinaire fondant mis en pratique, une mise en scène quasi identique drôlement, idem pour les présentateurs TV. Il n’y a pas d’histoire à raconter, les stars américaines tuent leurs temps au Japon, une traduction pas dépaysante.
C'est simple, "Lost In Translation" est devenu instantanément un de mes films préféré. Je ne me suis jamais ennuyé, (même si quelque scène sont un peu longue, je le conçois). Les 2 protagonistes sont tout les deux "coincé" dans leur mariage respectif, Bill Murray est cependant beaucoup plus âgé que Scarlett Johansson dans le film ce qui crée une barrière en plus. Quand on regarde ce film, on se sent malheureux pour eux, et nous nous rendons compte que c'est bien trop souvent la réalité. Le film se déroule à Tokyo, et on comprend vite que ce lieu est un lieu de répit. Bill Murray est soulagé de s'éloigner un peu de sa famille, et Scarlett Johansson est triste dans son couple avec un mari qui n'éprouve plus aucune passion. L'attirance que les deux personnages principaux éprouvent nous fait languir jusqu'au final merveilleux de se film. Personnellement, à la fin de ce chef d'oeuvre, je me suis senti perdu, et triste pour les deux amoureux. C'est donc l'histoire d'un amour impossible.
Deuxième film de la réalisatrice, ce récit de deux êtres perdus est touchant et poétique, malgré quelques longueurs scénaristiques.
Bob est une star du cinéma, mais en manque d'argent, il arrive à Tokyo pour tourner une pub de whisky. Charlotte est une jeune femme qui a accompagné son mari photographe dans la capitale japonaise. Ces deux personnes ne se connaissent pas, mais leur solitude dans un pays inconnu va les rapprocher. La réalisation est très maîtrisée: le cadrage est bon, la mise en scène très ingénieuse, les prises de vues et les mouvements sont réussis et la profondeur de champ bien travaillée. Le film traite de thèmes connus au cinéma: les rencontres et la solitude. Les deux protagonistes sont perdus dans un pays qu'ils ne comprennent pas: Bob, la cinquantaine, est entouré par les écrans, les machines high-tech et par une culture pop qui le dépasse complètement. Charlotte passe son temps dans les lieux historiques, où tout est empreint d'une sérénité très étrange, comme coupés du reste de la ville. Le scénario accompagne ces deux personnes qui apprennent à se connaître. On suit avec plaisir leurs courses dans cette ville tentaculaire, avec de nombreuses scènes qui fonctionnent très bien, il n'y a pas beaucoup d’incohérences et la présence de quelques clichés n'est pas très gênante. Le gros point faible du film est sa lenteur, qui est parfois beaucoup trop pesante, qui fait sortir du récit par moments, et certaines scènes sont de trop. Les personnages sont touchants et attachants. Les acteurs sont excellents, en particulier les principaux. Les dialogues sont drôles mais parfois un peu lents. La photographie est assez soignée, il y a une bonne lumière et de belles couleurs sans être incroyable. Le montage souffre de lenteurs et de manque de prises de risques. Les décors sont beaux, les costumes de Nancy Steiner (Lovely Bones) réussis mais la musique n'est pas très marquante.
"Lost in Translation" est un film réussi, sans être un pur chef-d’œuvre.
Clairement, ces gens n’ont pas les mêmes vies que nous, ni les mêmes préoccupations au quotidien. « Lost in Translation » est un film décalé et surprenant avec son lot de personnes superficielles vivant aux côtés de personnes plus « normales » et cherchant une échappatoire. On retrouve donc Bob, un acteur sur le déclin obligé d’aller tourner des spots publicitaires à l’autre bout de la planète pour gagner sa vie et Charlotte, une jeune femme accompagnant son copain, photographe de renom. Ces deux personnages vont se retrouver par hasard (mais aussi pour leur plus grand bonheur) dans un hôtel de Tokyo et partager des moments uniques dont ils rêvent depuis fort longtemps. Il faut dire que Bob ne sait plus où se placer : entre sa femme qui lui envoie des exemplaires de moquettes par courrier pour des travaux dont il n’a que faire à 10.000 km d’ici et des japonais toujours plus cinglés les uns que les autres pour faire le buzz, la vie n’est pas si simple. Même chose pour Charlotte, elle vagabonde dans la ville, seule et oisive, à la recherche de rencontres qui pourraient enfin lui donner le sourire. Malgré leur différence d’âge, quelque chose d’intéressant se passe entre eux et nous rend heureux. Le film est un peu lent et ne démarre pas vraiment à 100% mais cette relation purement amicale (à peu de choses près) donne de l’enthousiasme. Elle confirme que parfois l’amitié peut être meilleure que l’amour, en tout cas pour fuir un quotidien lassant. La toute fin apporte une nuance à ces propos mais je vois plus ce geste comme un grand merci, une façon de dire « la vie sans toi n’aurait pas été la même ».
Ce film est une performance en terme d'écriture, de justesse, de pertinence et de maîtrise. J'avais beaucoup d'attentes avant de regarder ce film, elles sont dépassés. Sophia Coppola fait preuve de tact, subtilité, pour nous montrer le cheminement des deux personnages principaux. Le rythme est lent mais chaque scène nous montre quelque chose sur leur relation. L'écriture et le montage sont en symbiose pour montrer le cheminement des personnages. La mise en scène sobre donne un aspect naturel au récit. Je pense pouvoir affirmer que beaucoup de poncifs sont évités par cette œuvre. La bande sonore reflète le goût habituel de Sophia Coppola pour la musique pop-rock. Le duo principal d'acteur est au sommet. Bill Murray est drôle et émouvant à la fois. Scarlet Johanson est excellente. spoiler: La scène de leur séparation est un moment d'émotion parfaitement préparé.
Après l’excellent « Virgin Suicides », Sofia Coppola confirme tout son talent à travers cette histoire d’amour atypique, délicate et savoureuse. Elle parvient sans difficulté à se démarquer des comédies romantiques niaises habituelles grâce à un scénario original qui fait la part belle au mélange des cultures et à un ton volontairement léger qui nous fait décrocher des sourires régulièrement (ce qui n’empêchera pas une réelle émotion lors du dénouement). La mise en scène est soignée, Coppola nous présente un Tokyo à la fois calme à l’hôtel et en perpétuel mouvement dès lors que les héros sortent dans les rues de la ville. Le casting est brillant, Scarlett Johansson jouant à merveille la fragilité et Bill Murray lui faisant écho avec humour et une certaine mélancolie qu’on ne lui connaissait pas. Leur complicité est évidente, elle inonde l’écran à chaque scène et Coppola parvient à sublimer chacun des gestes des protagonistes pour rendre leur expérience unique à nos yeux. Mais ce qui est vraiment beau dans ce film, c’est l’intimité et la complicité que dégagent les deux héros tout au long du film, même si l’on connait déjà le dénouement de leur brève histoire. Car oui, dès leur rencontre on sait qu’ils devront se séparer, mais cela n’empêche pas le couple d’être touchant l’un envers l’autre par des gestes, des regards, le tout avec beaucoup de sobriété. Les sentiments sont exprimés sans mot, on retiendra à ce titre cette scène de séparation programmée juste bouleversante et l’attitude de Bill Murray envers Scarlett, ses gestes, ses mots murmurés avec une pudeur émouvante. Rarement il nous aura été aussi difficile de quitter des acteurs à la fin d’un film… Auteur du livre "Guide de Survie du Cinéphile Amateur" (sortie janvier 2019)
Un superbe film, léger, touchant, presque envoutant. Une rencontre de deux personnes une peu blazées qui en avaient alors cruellement besoin, entre relation amicale sincère et respectueuse et amour platonique non assumé, on ne sait pas très bien tant tout est basé sur la suggestion et l'interprétation. Le besoin viscéral de l'un envers l'autre est bien retranscrit sans pour autant être forcé et lourd, et on est presque contents pour eux dès qu'ils se croisent dans cet hôtel. Sofia Coppola laisse au spectateur le soin de s'identifier à ses personnages pour en deviner leurs sentiments, que l'on aurait à leur place. Les acteurs sont très bons, Bill Murray est fidèle à lui même, et Scarlett Johansson y est touchante de simplicité et sincérité. Les dernières minutes sont à la fois émouvantes et un peu prévisibles. Sofia Coppola jouera encore avec ses spectateurs avec spoiler: ce baiser échangé, que certains attendaient, que d'autres vont regretter et cette étreinte qui là encore nous laisse interpréter. Un film vraiment prenant parce qu'il parle finalement à tout le monde; on a tous des périodes de déprimes et une jolie rencontre qui nous fait sortir de la morosité est alors ce dont on aurait besoin. Cela a été le cas pour eux, et j'espère sincèrement que ces deux là ce sont revus !
MON AVIS : Je prends toujours l'habitude de lire les critiques les plus négatives qui soient avant de donner mon avis. Pour ce film, plus de 86 critiques à 0 étoiles indiquant un film ennuyeux, lent et mou, dans lequel il ne se passe rien. Paradoxalement, c'est ce que j'ai aimé dans ce film, ce décrochage du temps spoiler: (le décalage horaire avec les USA, le fax en pleine nuit, les coups de fils, le travail du mari à l'autre bout du japon) et cette solitude partagée entre les deux protagonistes. Je n'attendais pas un guide sur les sorties dans Tokyo, ni un exposé sur les us et coutumes japonaises, mais j'ai aimé ce décalage, cette 'translation', ce faux rythme, cette forme de nonchalance qui baigne le film d'une douce mélancolie. Oui, c'est lent, mais que ça m'a fait du bien pour une fois.
Bob est un acteur américain sur le déclin contraint de quitter femme et enfants pour aller à Tokyo pour trouver du travail dans la publicité. Il y rencontre Charlotte, jeune diplômée, est mariée avec un homme qu’elle ne connaît pas vraiment et dont elle découvre la personnalité un peu plus chaque jour. Le scénario est un récit sur un amour interdit, pour son deuxième long métrage, Sofia Coppola transmet encore une œuvre poétique et qui a du charme. C’est un excellent film mais une nouvelle fois, il manque quelque chose de magique pour prétendre au chef d’œuvre.
Scarlett Johansson avait 17 ans mais elle est déjà une excellente actrice et on prend du plaisir à découvrir Tokyo à ses côtés.