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Szerelem
48 abonnés
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2,5
Publiée le 28 décembre 2011
Sofia Coppola, après son Virgin Suicides, s'en remet de nouveau aux âmes en peine. Plus d'adolescentes, mais un homme & une femme qui cherchent à redonner du sens à une vie qu'ils ne comprennent plus, et dans laquelle ils sont perdus, noyés, abandonnés. Un homme & une femme, qui se cherchent, s'ouvrent et se découvrent. Notre réalisatrice semble beaucoup miser sur le fond : mise en scène intelligemment tournée, photographie superbe, décors réussis permettant un vrai voyage au Japon, une ambiance envoutante, une musique choisie avec minutie & casting de folie, avec un duo Murray/Johansson impeccable. On arrive même à extirper un sourire grâce à un humour bien dissimulé. Dissimulé en dessous d'une histoire des plus triste, une histoire profonde, mais qui pourtant rencontre des difficultés à toucher le spectateur. Et ce à cause d'un rythme très lent (approprié au genre cinématographique, mais tout de même) Et surtout, surtout, à cause d'un scénario qui n'avance ni n'évolue que très peu, à l'image des protagoniste qu'il met en scène. "Lost in translation", une comédie dramatique agréable à regarder, parfois drôle, rarement touchant. A voir une fois.
On aurait pu tirer une splendide histoire d'amour de ce film; il n'en reste qu'une amourette vague et assez vaine. Oui, vaine. Sofia Coppola semble vouloir donner de la profondeur, du charme à ses personnages en les faisant passer pour des âmes perdues dans un monde qui n'est pas le leur. D'accord, mais dans ce cas, on aimerait que ces protagonistes soient un peu plus originaux ou enthousiasmants dans leurs occupations, ou alors qu'ils soient traités moins en superficie. Ils n'échappent en effet que très peu aux caractères récurrents des comédies à l'eau de rose. Et si c'est de sa mise en scène que le film tire sa renommée, c'est encore plus étonnant, car ce montage pop, cette réalisation bavarde, cette musique pas désagréable mais assez pauvre sont assez agaçants. Et comme "Lost in translation" se prétend être un film intelligent, ça ne le rend que plus surfait. Reste le charme des acteurs, particulièrement Scarlett Johansson, magnifique. C'est un film qui n'est pas formellement déplaisant, mais qui est tout de même assez inintéressant.
Dans un autre pays tout vous semble abstrait et même que votre vie a été mis en mode pause. Enfin c'est la mise en scène de Sofia Coppola qui veut ça. Vous semblez être sur un nuage où vous vous ennuyez mais une personne partage cela avec vous et tout de suite ça devient plus intéressant. C'est un séjour unique où vous abandonné cette charmante Charlotte interprété par la sublime Scarlett. Seul en restera le souvenir.
Comment ne pas être touché par la mélancolie de ce long métrage ? Bill Murray et Scarlett Johansson se livrent à un jeu de séduction emplit de délicatesse et d'humour, cette romance tutoie les sommets du genre et délivre des passages somptueux et enivrants ! Sofia Coppola y va de sa marque, elle signe un film d'une finesse rare et met en évidence ces comédiens tout au long de cette jolie histoire. La scène du Karaoké ou la conversation sur leur " première" rencontre s’inscrive idéalement dans ce schéma. J'ai maintenant l'habitude de revisionner Lost In Translation tout les deux ou trois ans et à chaque fois le charme se répand, d'ailleurs, je m'entiche de ce film à chaque fois encore un peu plus ...
Tokyo. Acteur en baisse de régime, Bob Harris, parti tourner une pub pour le whisky au Japon, s'emmerde dans sa vie. Charlotte, tout juste sortie de la fac, accompagne son photographe de mari qui montre peu d'intérêt pour elle. Et elle s'emmerde aussi. Ces deux êtres lents et blasés sont fait pour se rencontrer, en plein milieu de la mégapole bourdonnante qu'est la capitale japonaise. Et S. Coppola arrive à filmer leur ennui avec simplicité et force. Le besoin des japonais de se détendre, arriver à oublier l'espace de quelque heures la frénésie de la ville-monde et de ce qu'elle implique: un ado brille devant sa petite amie au fil des touches de sa guitare en plastique, dont le son vidéoludique se mêle aux tirs de pistolet d'une borne voisine; une séance de karaoké libérée, où la star qui sommeille en nous ressort, prête à arracher les projecteurs et à les attirer vers soi, pour essayer de sortir du lot de tous ces méritants qui passent leur vie à trimer. Tout ceci devant une Scarlett Johansson amusée et magnifique, cherchant à occuper ses nuits contrôlées par le décalage horaire. Et un Bill Murray qui, chaque soir, se retrouve accoudé au bar de l'hôtel, bercé sans pouvoir dormir, par le chant mélancolique d'une américaine qui fait le bonheur des autochtones. On suit Charlotte et Bob comme de bons copains, avec légèreté et une certaine profondeur, ce qui est loin d'être désagréable. Une sorte de voyage initiatique, à la découverte d'une nouvelle culture, qui ne se fait pas sans difficultés. Donc pour résumer: Johansson aime sa culotte rose (à vrai dire, nous aussi) mais pas son mari, Bill Murray confirme son talent d'acteur, surpassant d'une tête la plupart des japonais (la scène dans l'ascenseur est incroyable), et Sofia Coppola est décidément une grande réalisatrice. Papa F.F, attention à ton statut d'icône.
A n'y rien comprendre. Le film nous emmène dans des méandres psycho-relationnels obscurs et absconds dans lesquels il ne se passe à peu près rien. Bien sûr, on pourrait tergiverser des heures sur un éventuel message profondément enfoui sous la couche opaque d'un scénario ténébreux, s'il n'est pas simplement vide. Mais, au fond, n'est-ce pas un paradoxe, que d'envoyer un message crypté, que de dire au spectateur : "J'ai quelque chose à vous transmettre, mais vous allez devoir le deviner vous-même." C'est renvoyer le spectateur à lui-même, c'est un peu faire du cinéma pour ne rien exprimer. Quant à la forme, elle vous fera volontiers économiser une séance d'hypnose.
Sofia Coppola avait tous les ingrédients pour faire un bon film : un homme (Bill Muray) et une femme (Scarlett Johansson) s'ennuient et cherchent à se divertir au Japon. Au lieu de nous entraîner dans une folle aventure, Sofia Coppola a préférée que le spectateur s’ennuie avec les deux protagonistes. C'est lent, c'est mou, c'est poétique, c'est élégant, mais quel ennui !
On peut trouver ce film ennuyeux, certes, mais là n'est pas la question. Ce film reste une expérimentation recherchée qui nous emmène à la rencontre de deux protagonistes ne sachant pas quoi faire de leur vie. L'intéressant dans tout ça c'est que le monde est critiqué, le luxe rabaissé et le destin illusoire. Fine arrière pensée de Sophia Copola, les acteurs nous envoûte et le stéréotype des romances est banni. Les grands sentiments, le baiser de fin et le "ils vécurent heureux" sont écartés. Et c'est d'autant mieux.
Le meilleur film de Sofia Coppola. Deux personnages dans un état transitoire de leurs vies qui vont se trouver, s’apprécier, et vivre ensemble un condensé de vie. Une bande son envoutante et de magnifiques plans de Tokyo participent à la création d’une atmosphère qui semble tout droit sortie d’un rêve. Un rêve qui a remporté un César ainsi que l’Oscar du meilleur scénario original en 2004. Un de mes films préférés. À voir absolument.
C'est une histoire simple et originale mais mal assez mal mise en scene a mon gout. Il ne me reste que le souvenir d'un film lent et assez chiant dommage car ac un scenario et un tel casting je m'attendais a mieux
Lost in translation est là rencontre de 2 "mal de vivre" qui se soignent mutuellement. 2 déprimés se rencontrent et se redonnent le goût de vivre.Ca semble simple voir même niais dit comme ça et pourtant le charme est là, que ce soit dans la moue tombante de Bill murray ou dans le regard lointain de Scarlett johansson.Tout les 2 géniaux. Un film lent ou il ne se passe rien? Non, une rencontre magique entre 2 êtres qui n'ont rien en commun et qui pourtant se redonnent un peu goût à la vie mutuellement. Un film sur 2 dépressifs qui rend heureux! Youpi!
Entre documentaire (comme une sorte de carte postale sur le pays) et comédie dramatique ; j'ai été dépaysé par l'endroit, on voit le Japon sous toutes ses formes. Sofia Coppola a cette façon de faire ressortir la sensibilité et la solitude des personnages, tout en subtilité et raffinement. Lost in Translation est un joli film simple, léger, doux comme de la soie, et sur une forte amitié que peuvent nouées deux personnes en si peu de temps. Aussi un film sur le Japon, le mélange des cultures. Air-Alone in kyoto est une bande originale poétique qui correspond bien au film.
Le film donne envie de se perdre dans une grande capitale pour rencontrer l'âme sœur. Plutôt qu'un acteur loseur je préférerais Ryan Gosling mais bon. Vraiment le personnage de Bill Murray, toujours au second degré, m'a fait rire du début à la fin du film. Gros coup de cœur aussi pour les musiques (de Phoenix il me semble).
O Tempora O Mores ! Comment ce film peut-il autant plaire ? Le scénario est inintéressant, ô combien ennuyant. Soi disant comédie romantique subtile, "Lost In Translation" est long, lent et froid. Dès les dix premières minutes, je savais que j'allais m'emmerder. Si Sofia veut nous transmettre l'ennui de ses personnages, ça marche. Sérieusement, Sofia Coppola n'a rien à dire. L'ennui d'une star de cinéma sur le déclin qui arrive à Tokyo pour une publicité, qui n'arrive pas à dormir à cause du décalage horaire... Quel intérêt... On en rajoute une couche avec la répétition des appels de sa femme, et du soi disant gag de la couleur de la moquette. Les scènes s'éternisent, il ne se passe rien, les deux protagonistes (de très bons acteurs du reste) se tournent autour pendant une heure et demie. Oui Scarlett est belle et talentueuse, Bill est un très bon acteur, même si là il n'est pas très drôle, et a l'air juste de s'ennuyer, mais attendre une heure et demie de scénario plat et insipide pour nous servir une fin qui se voulait subtile et ambiguë, mais qui m’a juste ennuyé comme tout le film, telle une blague mal racontée, sous fond de décors japonais gris, ternes, sans aucun rayonnement visuel, c'est un scandale. Non, "Lost in Translation" n'est pas un bon film, et Sofia Coppola n'aurait pas dû faire comme son père. Le talent, c'est pas toujours dans les gènes.