Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Diszi
1 abonné
70 critiques
Suivre son activité
2,5
Publiée le 31 août 2015
On s'ennuie mais c'est le thème du film ! La question est ,peut on prendre du plaisir dans un film ou on s'ennuie. Bill Murray , que j'avais déjà vu dans un film, est étonnant un coté flegmatique à la Clint Eastwood, Il colle tellement au personnage on pourrait presque y voir un vrai documentaire sur le personnage. Quand à Charlotte elle à un charme bien à elle . On sent bien qu'ils sont sur le meme nuage du temps qui passe et qui semble pas leur appartenir. La manière de filmer avec talent enlève l'ennui qui pourrait s'installer. Les quelques plans fixes sont des petits plaisirs. Ca fait parti du scénario , mais c'est un des rares film ou le vieux ne couche pas avec la jeune en nous faisant une démonstration de kamasoutra. Il ne faut pas aller voir ce film pour voir une histoire mais une atmosphère et 2 acteurs excellents et dans ce cas on ne s’ennuie pas.
Après un premier film (Virgin suicides) plutôt convaincant, Sofia Coppola revenait avec "Lost in Translation", film dont elle assure une nouvelle fois le scénario et la réalisation. L'idée de départ est celle de deux américains fraîchement débarqués à Tokyo et complètement perdus dans un pays, une culture et une langue qu'ils ne comprennent pas, ce déboussolement est illustré par Scarlett Johansson tournant en rond dans sa chambre en petite culotte rose et par Bill Murray sifflant des verres au bar de l'hôtel. Cette première partie est intéressante, mais le film devient vraiment prenant à la rencontre des deux protagonistes, ceux-ci se rendent alors compte qu'ils sont tout aussi perdus dans leur propre vie que dans cette ville alors qu'ils ont en théorie tout pour être heureux, thème déjà présent dans "Virgin suicides". Perdus, ils le sont également dans la relation qui les lie, à l'origine basée sur la seule proximité culturelle, fruit du hasard et vouée à être fugace. Un beau film en somme que cette parenthèse au Japon nous interrogeant sur notre rapport à l'autre, au bonheur et à l'éphémère. Le film bénéficie d'interprètes de qualité, Bill Murray excelle dans le rôle du vieil acteur mélancolique sur le déclin, il en éclipserait presque Scarlett Johansson pourtant très à l'aise dans le rôle de la jeune mariée cherchant encore sa voie, d'autant que la relation entre les deux acteurs est une vraie réussite. Enfin côté casting je ne peux m'empêcher de citer Anna Faris qui, il faut bien le concéder, a un vrai don pour jouer les cruches. La réalisation est de bonne qualité et achève de faire de "Lost in Translation" un film qu'il faut voir malgré les quelques longueurs qui l'émaillent.
Encore un archétype du film de festival: lenteurs calculées, économie dans les dialogues comme dans le scénario. L'histoire est simple: spoiler: il n'y en a pas, c'est juste deux personnes perdues dans Tokyo pendant trois jours . Si Bill Murray assure le service minimum et que Scarlett Johansson fait ce qu'elle peut avec ce qu'on lui donne, Lost in translation trouve le moyen d'ennuyer le spectateur à l'égal de ses personnages. Tout sonne creux, on utilise Tokyo en fond comme n'importe quelle autre ville qui aurait pu faire l'affaire, on frôle la caricature du Japon dans quasiment tous les plans. Quelques "gags" arracheront un sourire, mais plus par charité chrétienne qu'autre chose. Si la perdition et le déracinement peut générer de bons films, celui-ci n'en fait pas partie. La réalisation est plate et convenue, Sofia Coppola enfile les perles tout au long du film, sans véritable arc narratif. A éviter.
Je n'avais pas vu ce soi-disant chef d'œuvre mais influencé par mon journal télé qui donne 4* et une critique dithyrambique "Une œuvre étincelante, précieuse et fragile. Cullte" lors du passage sur Arte, je me suis risqué. Conclusion, ne pas faire confiance à la critique, je le sais pourtant mais je me suis encore fait avoir... C'est long, poussif, les dialogues sont incohérents, l'humour du personnage principal tombe à plat, celui-ci n'est même pas attachant, d'ailleurs on ne s'attache à personne, ni à elle, ni à lui, ni à sa femme, ni aux japonais qui sont raillés. Bref, on s'ennuie autant que les deux personnages principaux. Je suis dépassé par les notes apportées pour ce film, peut-être influencées par le nom de la réalisatrice et la notoriété des deux acteurs.
Waouw...J'avais déjà eu l'occasion de voir ce film auparavant mais il ne m'avais pas marqué, pour ainsi dire je n'avais même pas suivi l'histoire. Il y a 30 min de ça je l'ai revu et passer en revu et je doit dire qu'il est assez incroyable dans son genre. Dans ce film S.Coppola nous fait ressentir, on ressent leur amour, leur ennuie, leur déboussole-ment ect... Plus qu'attiré l'un par l'autre on les sent accomplies ensemble;tout le temps absorbés par le moment qu'ils passent ensemble.Film génial rempli de délicatesse, de sourire et de grâce que ce soit dans le scénario, dans les interprétations des acteurs ou dans les plan réaliste de Coppola. Réellement magique mais seulement pour une soirée ou l'on se sent un peut "faibles"...Je pense que le film a l'image de l'amour des deux protagoniste du film va m’être éphémère .Mais il M'aura quand même fait passé un très bon moment durant lequel j'ai été heureux et j'ai souris tout le long. un excellent 2 ème film Pour Sophia Coppola mais pas encore un chef-d'oeuvre
"Lost in Translation", réalisé par Sofia Coppola, est un film que j'adore mais je ne saurais franchement dire pourquoi. Le scénario est simple mais la rencontre entre ces deux personnes lassé de leur vie est tellement bien mise ne scène que l'on accroche tout de suite. Le film est assez lent mais je le trouve malgré tout bien rythmé car il est bien géré et de ce fait, je ne me suis personnellement pas du tout ennuyé. On ne sait pas trop si c'est un drame, une comédie mais on se laisse totalement porter par le film jusqu'à la fin est ça a quelque part un coté un peu magique. On n'en sait finalement très peu sur les deux personnages principaux mais ils sont très attachants et la fin est d'ailleurs assez dure spoiler: car même s'ils se quittent avec un câlin, on sent vraiment leur tristesse et ils ne se reverront peut-être jamais. Au niveau des acteurs, ils jouent vraiment très bien, Bill Murray incarne très bien son rôle et c'est d'ailleurs un peu une surprise car ce n'est habituellement pas son genre de film, tout comme Anna Faris d'ailleurs où j'ai vraiment été surpris de voir dans un film comme celui-ci, comme quoi, elle n'est pas forcément attachée aux genres des "Scary Movie" mais j'ai surtout adoré Scarlett Johansson qui fait une fois de plus un sans fautes. "Lost in Translation" est donc une très agréable et surprenante découverte qui nous fait passer un très bon moment.
Lost in Translation, ou littéralement Perdus dans la Traduction c'est l'histoire de deux américains, Bob et Charlotte perdus dans un Tokyo fantasmagorique, intrigant, haut en couleur qui rappelle l'univers de Blade Runner, détachés des autres par la barrière de la langue. Perdus dans ce monde ils sont également perdus dans leur vie, l'un en crise de l'âge mur essayant de relancer son couple, et l'autre, jeune mariée, se questionnant sur sa vie future d'adulte. Dans son hôtel de luxe surplombant la ville Bob s'ennuie tandis que Charlotte erre dans les salles de jeu vidéo, les temples shintoïstes ou les night clubs, à la recherche de réponses. Rencontrés par hasard, chacun va trouver chez l'autre ce qui lui manque pour leur permettre tous deux de renouer avec leur vie. S'ont il en train de s'aider ou de s'aimer ? Difficile à dire. La trame scénaristique très simple ne nécessite rien de plus. La mise en scène de Sofia Coppola, très aérienne et surtout très pudique est sublimée par deux acteurs quasi-parfaits dans leur rôle. Caméra à l'épaule, on se perd avec eux dans un Japon sans limite, bercés par les néons omniprésents et la frénésie des habitants. Bien plus qu'un film, il s'agit d'un voyage.
Après le premier coup réussi, "Virgin Suicides", Sofia Coppola confirme son jeune talant avec "Lost in Translation". D'abord, Coppola est vraiment une très bonne scénariste, le scénario, récompensé aux Oscar, est brillant et fin. Ensuite, les acteurs sont très bons. La palette d'émotion que Bill Murray fait passée est énorme, et Scarlett Johansson est superbe. La réalisation reste dans le style de "Virgin Suicide", très maîtrisée et aérienne. Bref, l'une des plus belles histoires d'amour au cinéma.
Un sentiment mitigé entre les critiques "presse/spectateurs" plutôt dithyrambique et l'ennui profond dont je ressort de ce visionnage pour lequel j'ai lutté pour ne pas y mettre un terme avant son dénouement par curiosité j'imagine. Le propos semble intéressant quant aux thèmes traités mais beaucoup trop mal abordés pour moi me plongeant dans le même ennui que les personnages. Le fait de ne pas être très "réceptif" à Bill Muray n'ayant certainement pas aidé non plus... je ne sais pas! Aussi, le côté insomnie due au jet lag, je veut bien la première nuit mais pas au delà... L'aspect étranger perdu dans cette Mégalopole et face à la différence de culture, je veut bien aussi pour de vrais expatriés mais pas sur une semaine... Bien que la sensation d'être perdu des personnages est bien plus profonde que le simple fait d'être dans ce pays si différent ce qui amplifie bien sur ce malaise ceux-ci n'ayant plus de repères connus... L'idée de retrouver ce pays sublime qu'est le Japon et sa culture incroyable tout autant que le Tokyo fascinant était une réelle source d'intérêt pour moi mais gâché par ses trop nombreux clichés limite même parfois irrespectueux...
Après un Virgin Suicide admiré des critiques pour des raisons qui m’échappent, Sofia Coppola enchaine avec Lost in Translation, un film qui raconte tellement bien l’ennui d’un séjour au Japon qu’il communique cet ennui rendant le film long, mou et sans intérêt. Et une fois encore, le film est apprécié. Pourtant mis à part un duo d’acteur au sommet de leurs formes et une BO correct, le film n’a rien pour lui. Il enchaine les scénettes aussi monotone les unes que les autres, faisant agence de voyage dans différents bars sans réellement attiré l’attention. On se demande quand le film démarrera et montera en puissance, pour se rendre compte que ça n’arrivera jamais. Mais il joue également sur une relation singulière entre les deux personnages principaux qui s’interdisent certains rapports car ils sont chacun mariés de leur côté. Il y avait des choses à tirer de cela, frôlant potentiellement le sentimental politiquement correct. Mais non, le film se contente d’une banale relation amicale, rajoutant une couche à la déception de son spectateur. Le cinéma de Sofia Coppola reste donc particulier, apprécié par certains, bien que les films soient très mou et sans message précis.
S'il fallait ne retenir qu'une comédie dramatique, ce serait bien celle-là. Deuxième long-métrage de Sofia Coppola, Lost in Translation raconte l'histoire de deux Américains paumés au Japon. Bob Harris, interprété par un Bill Murray génial dans un rôle qui lui sied à la perfection, rencontre Charlotte, incarnée par Scarlett Johansson dans un de ses premiers grands rôles. L'un ne sait plus que faire de sa carrière d'acteur qui l'éloigne constamment de sa famille (dont il ne sait plus trop quoi faire non plus d'ailleurs) et l'autre semble angoissée à l'idée de n'être que spectatrice de sa propre vie.
Ce film est un petit bijou de légèreté. Mais pas cette légèreté souvent péjorative, qui qualifie habituellement les films trop peu ambitieux ou trop peu cérébraux, non. Coppola atteint en fait une sorte d'osmose, de juste équilibre, entre la banalité du quotidien, forcément légère mais aussi l'une des meilleures révélatrices de vérité, et la profondeur du propos. Elle fait le pont entre deux rivages quasi systématiquement opposés du cinéma: la réflexion et le divertissement. Elle parvient à tirer le meilleur de ce genre si décrié qu'est la comédie en imprégnant son film d'un réalisme épatant. Tokyo, ça se voit qu'elle connaît. Elle a d'ailleurs passé plusieurs semaines dans la ville, et même dans l'hôtel, afin de peaufiner l'image qui serait rendue par le film.
Non, Coppola n'est pas qu'une fille à papa. Son esthétique du cadrage est impressionnante. Aucun plan n'est à jeter. C'est un de ces films qui laissent au spectateur une marque indélébile: des scènes, des scènes magnifiques qui résisteront au temps et à l'oubli. Je l'ai vu il y a plus de 3 semaines, et pourtant elles restent là, fières comme des déesses.
Et puis il y'a cette histoire tellement charmante et emphatique de deux êtres perdus dans la folie d'une mégapole. Deux êtres qui se retrouvent dans leur désespoir l'espace d'un regard, d'un sourire. Un amour d'amis, remplie de vérité et de sincérité. Une douceur feutrée, surtout quand on la regarde de dehors, dehors dans le chaos. Doucement suggérée, l'amour est là comme un bonbon sur le bout de la langue. En équilibre, certes, mais serein et paisible. Un funambule ça ne tombe pas.
Connaissant Sofia Coppola avec Le parrain IIIè partie ( où je ne l'avais pas trouvé très bonne interprète ) et bien sûr grâce à son père, j'avais envie de voir ce que ça donnait lorsqu'elle réalisait un film. Et bien j'ai été très agréablement surpris car Lost in translation est une vraie réussite. On y suit 2 américains à Tokyo déboussolés par une culture qui n'est pas la leur ( le film ne se moque pas des japonais, il nous montre une culture différente à laquelle on finit par s'habituer ), et qui vont vivre une histoire d'amour. L'ambiance est très bien maîtrisée : nocturne, morne et urbaine, elle colle parfaitement avec le film, accompagné par une BO très soignée. Malgré le fait que les personnages s'ennuient, ce n'est pas notre cas et l'histoire d'amour, très progressive, est touchante et belle. Bill Murray a un charisme et un faciès exceptionnels, Scarlett Johannson est belle et gracieuse et les deux jouent tout en sincérité et en profondeur. Lost in translation est donc un beau film, porté par un excellent duo d'acteurs et une très belle comédie romantique.
Une romance comme il en existe très peu. Pour mieux nous attacher à ses personnages, Sofia Coppola nous plonge tout d'abord aux travers de plans très bien réalisés, dans la solitude des deux protagonistes joués par Bill Murray et Scarlett Johansonn . Deux personnages très différent par ailleurs, qui n'ont pour point commun que d'être seuls, perdus à la fois au bout du monde et dans leurs couples respectifs. La réalisatrice, très habilement, crée une relation platonique entre les deux sans rajouter de niaiseries ou clichés habituels. Juste des sentiments. Jusqu'à la fin du film, et c'est plus particulièrement vrai pour le personnage de Bill Murray, on voit une évolution de leur attachement au Japon, proportionnelle à l'évolution de leur relation,spoiler: mais également l'éloignement de leurs attaches américaines. On retrouve également cette idée au travers d'éléments annexes à leur relation. (sonnerie de téléphone agressive, conversations passionnantes autours d'un choix de moquette, des conjoints qui n'ont pas de temps à leur accorder et surtout l'imprimante...) mais jamais cela n'est exprimer explicitement par la parole. Il faudra donc attendre le dénouement pour découvrir explicitement leurs sentiments.
Une histoire d'amour sublime, pas comme les autres, en cela réside l'intérêt principal de ce "Lost in Translation" où le symbolisme, le rythme et le jeu de regards des acteurs priment sur des dialogues inutiles et insipides. Une belle histoire où une Scarlett Johansson tendre et délicieuse partage l'affiche avec un Bill Murray drôle et nonchalant. Merci Sofia Coppola pour ce moment de repos et de bonheur.
Ce qui est amusant avec ce film, c'est que soit on l'adore, soit on le déteste ... Moi je l'ai adoré, pour l'originalité de son histoire, la façon dont Sofia Coppola exploite les contrastes de la vie à Tokyo et le jeu tout en subtilité des acteurs. Il se dégage une délicate sensualité de ce film, qui rend les personnages extrêmement attachants. Je ne suis pas accro à la VO, mais ici elle est indispensable pour profiter totalement du charme des acteurs (particulièrement de Scarlet Johanson).