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Un visiteur
2,0
Publiée le 2 octobre 2011
Il y a du travail de fond et de forme, mais également une tristesse infinie tout au long du film, préparez les mouchoirs et les remontants. Pas un Kitano majeur, en ce qui me concerne.
Beau film, mélancolique et pudique, «Dolls» n'en demeure pas moins une semi-réussite pour son réalisateur Takeshi Kitano. La faute à un formalisme froid, à un scénario qui se traîne malgré de bonnes idées, et à des acteurs qui peinent à nous émouvoir. Conçu autour de trois histoires, le film évolue en passant régulièrement de l'une à l'autre par l'intermédiaire de ses personnages et d'une thématique commune : l'amour sacrifié ou perdu. La première commence avec un couple de « mendiants enchaînés », puis la deuxième continue avec un vieux yakuza retrouvant le temps d'un instant son amour de jeunesse, et la troisième évoque la convalescence d'une ex-star de la chanson qu'un de ses plus grands fans vient visiter. Personnellement c'est cette dernière qui m'a le plus touché, davantage déroutante et originale que les deux autres, déjà plus convenues. Malheureusement les trois histoires souffrent d'un manque d'approfondissement, et la relative superficialité de leur approche peine à être compensée par une esthétique certes jolie mais trop conventionnelle. Les jeunes acteurs sont pour la plupart assez inexpressifs et la façon dont sont traitées leurs relations tient un peu trop souvent du cliché sur les couples « torturés » et hantés par la mort qu'on retrouve dans les romans à l'eau de rose pour adolescents. Déception donc pour le premier film de Kitano que je découvre, même s'il s'agit d'un long métrage d'une qualité certaine. [1/4] http://artetpoiesis.blogspot.fr/
A l'instar de "Hana-bi", Takeshi Kitano livre là un superbe film rempli d'une lente poésie contemplative. Une œuvre très émouvante, qui fait du bien à la tête, douce, délicate qui tranche singulièrement avec ses films de yakuzas.
Fan de kitano , la déception a été immense. Aniki, hana bi ou encore sonatine paraissent bien loin . love story ennuyeuse , montage bizarre , acteurs en panne d'inspiration , on frôle le désastre.
«Dolls» (Japon, 2002) de Takeshi Kitano débute par l'extrait d'une pièce de bunraku, théâtre de marionnettes japonais. D'emblée, Kitano annonce la couleur : son film est l'histoire de poupées manipulées. Manipulées par quoi ? C'est tout au long du film que Kitano nous prouve avec une beauté esthétique ultra-rare, que le vecteur le plus essentiel chez les hommes est l'amour. Trois histoires d'idylles, de passions et de pardons se croisent avec la même pudeur qu'«Hana-bi» (Japon, 1997). «Dolls», c'est un peu le film chorale de Kitano. C'est également le plus beau film du cinéaste japonais et sûrement l'un des plus beau du cinéma ( avec «2001...» de Kubrick et «Der Heilige Berg» de Franck). Jouant sur les couleurs des saisons, le rouge de l'automne, le rose du printemps, le blanc de l'hiver deviennent tant de moyens d'expressions visuelles qui par le truchement de la caméra de Kitano sont des peintures en mouvement où l'on ne peut que s'extasier. Le film, en plus de sa charge émotive pure croît en force grâce aux images toute plus belles les une que les autres. «Dolls» n'est donc pas un film politique au sens engagé du terme mais réellement un film d'auteur où le Japon apparaît magnifique et où l'imaginaire de l'auteur connu pour ses giclées de sang devient l'imaginaire d'un enfant qui joue avec les couleurs et les images. Bref, Kitano fait là un film sur la force ( destructrice ) de l'amour. Un incontournable de la filmographie de Kitano.
Hystérique de la zapette, passez votre chemin. C'est plus que lent, plus que désincarné, carrément chiant.. La photo n'est pas vraiment belle en fait (contrairement aux costumes), mais très réfléchie et contemporaine. La musique un peu trop synthé, mais assez belle. Cependant, puisqu'il faut quand même respecter le travail d'un créatif quand il existe, il y a un seul message dans ce film, et il est porté à l'écran de manière à prendre conscience de l'hypocrisie de l'art cinématographique. Sur la douleur des vrais sentiments, impossibles ou suicidaires dans le monde réel. Et ce n'est pas l'histoire Cantat / Trintignant qui va nous faire penser le contraire, hélas ... L'intention était excellente, mais il n'était peut-être pas nécessaire de l'exprimer aussi hermétiquement, ce n'est qu'un avis d'occidental... On sent dans ce film les limites de la mondialisation, comme dans "Stupeurs et tremblements", certaines cultures sont impénétrables.
Le traitement de ces histoires d'amour qui se croisent font de Dolls l'un des films les plus poétiques de Kitano. Ce film, tout en retenue, se contemple comme un tableau. Magnifique.
une fois de plus je suis decu par ce film de kitano c le troisieme tout de meme c dommage car c un realisateur de genie qui ici met en oeuvre sontalent mais tellement maladroitement du moins il insiste pas asser sur ses points forts et par dasn des travers tellement poetiques que sa en fait un film lent a mourrir banale et plat il est vrai aussi qu 'il rend hommage a son cinema fetiche je le concois c poetique a souhait et les histoires sont touchantes ainsi que les paysages mais bon sa reste asser faible et vraiment faut aimer le style mais la n'est pas le domaine de kitano il doit jouer dans son registre habituelle ou il nous defonce a chaque fois ma foi je ne pense pas du mal de ce mr mais sa fait trois film que je suis asser decu
Ce film est d'une poésie comme seul le Japon sait la produire. Il est seulement trop triste, et je suis bien sûre que dans la vraie vie au moins une des ces trois histroires aurait trouvé une fin heureuse. C'est quoi ce coup de déprime Takeshi san ? Merci tout de même, c'est un beau film.
Kitano dixième. Le Beat Takeshi filme avec une passion et une sensibilité inédite cette très belle représentation des sentiments humains à travers le chassé croisé de trois histoires d'amours. Un Kitano étonnemment mature donc, "Dolls", même s'il est très respectueux vis à vis des autres films du réalisateur, ne succombe pas aux obsessions et aux faiblesses de ce dernier. Cela se passe dans un univers mystique, peuplé de japonais aussi inexpressifs que des poupées. Des poupées, qui vivant dans un monde factice de propreté... Et c'est de là que provient le génie du réalisateur. Car de ce portrait de japonais plats et inexpressifs tels qu'il les voit, de cet univers mièvreux de perfection, de tout ce vide, le réalisateur a su faire jaillir un véritable flot de sentiments... Un des Kitano les pluis fluide et poétique: Plus qu'un film, une oeuvre d'art.
Un film poétique, moraliste et mélancolique mais bon sang qu'est ce qu'il est déprimant. On est vraiment déprimé et bouleversé quand le film est terminé. Les photographies sont belles. Le rythme est calme mais ce n'est pas de loin le meilleur de Kitano. Ses plus grandes réussites restent a mes goûts : "Hana-bi" et "L'été de Kikujiro"
Dolls n'est pas aussi poétique que les autres Kitano. Trop ancré dans le réel, rien ne fait réver. Une ambiance mélancolique continue ne suffit pas à faire décoler le film. Au final un film long et rude. Reste de magnifiques paysages et quelques scène fortes
J'ai bien dormi !! Cette culture japonaise m'est complètement hermétique, et le pire, c'est que je connais très bien le japon, j'ai étudié le japonais pour mon travail, et j'adore les sushis, mais il n'y a rien à faire, c'est pour moi un autre monde, une autre planète !! Un seul bon point : prise de vues et images.