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Un visiteur
1,0
Publiée le 22 janvier 2009
Ouais, bah je vais pas m'étendre sur le sujet vu ce qu'il m'a inspiré. La mise en scènes est beaucoup trop compliquée pour être passionnante, les scènes se superposent sans pour autant apporté de réponses ou d'explications. Le casting féminin est sous exploité (mais Elisabeth Shue est un délice ambulant) et Woody Allen ne semble pas très inspiré. Ses leçons sonnent fausses ou ne sonnent pas du tout, bref pas grand chose à se mettre sous la dent. Si, peut être le lyrisme dans l'histoire d'Harry Block.
Où comment distordre la durée d'un film en coupant seulement certains bouts de tournage. Toujours original dans sa manière de filmer ("comme ces réalisateurs qui tournent tout en noir et blanc" dans les années 1990, comme le dira un personnage dans un film de lui...en noir et blanc), il en résulte une densité certaine. Le mélange du rêve et de la réalité est parfois un peu difficile à suivre, mais l'idée d'introduire des personnes imaginaires pour justifier le genre de folie dont le héros est victime est intéressant. Le naturel dont font preuve les acteurs peut être impressionnant. C'est le petit geste qui suffit pour croire que l'écran de l'ordinateur ou de la télévision est en fait une fenêtre. D'autre part, les dialogues sont extrêmement réussis, à croire que les dialoguistes avaient une réserve inépuisable de répliques sur un même sujet. Difficile d'y trouver un défaut !
Entre fiction et réalité une comédie sur la création artistique et plus précisément sur l'œuvre de Woody Allen, avec ses névroses et ses angoisses. A coup de jump cuts et d'histoires dans l'histoire, Allen déconstruit son récit à l'image de sa cervelle quelque peu bordélique mais toujours touchante. Une tripotée d'acteurs tous excellents viennent achever ces 90 minutes de pure récréation. Un très bon Woody.
En tant que successeur du très apprécié "Tout le monde dit I love you", "Harry dans tous ses états" - ou "Deconstructing Harry" pour les puristes - avait un challenge à relever : ne pas souffrir de son prédécesseur. Conçu comme une satire sur l'écrivain et la part autobiographique consciente ou inconsciente qu'il injecte dans chacune de ses créations, "Harry dans tous ses états" est ici prétexte à une série de sketches dans lesquelles l'entourage d'Harry se mêle à ses personnages. Si je ne suis pas un spécialiste de la question Woody Allen, je remarque qu'on retrouve des thèmes récurrents dans son oeuvre telle que la mort, la question juive dans le cercle familial et l'inadaptation à la société. Ce film se distingue également par une brochette d'acteurs tous aussi inspirés que le cinéaste lui-même spoiler: avec pèle-mêle un Billy Crystal roi des enfers, un Robin William "out of focus" dont la famille doit mettre des lunettes pour pouvoir le voir correctement ou le jeune Tobey Maguire pas encore devenu Peter Parker qui est interrompu en plein adultère et usurpation d'identité par la mort en personne. A travers ces sketches, c'est toute la complexité et la personnalité du personnage d'Harry Epstein que l'on découvre, la vie de cet homme doué pour l'écriture mais handicapé socialement. Un homme qui ne parvient pas se stabiliser, multipliant les conquêtes, les relations extra-conjugales et l'addiction aux pilules. Sous ses allures faussement légères, "Harry dans tous ses états" est un film brillant dans lequel chaque détail, chaque dialogue compte.
Imaginez engager Robin Williams, et lui faire tourner sa séquence, uniquement en étant flou... Hahaha "Deconstructing Harry " est brillamment hilarant. À tel point, qu'on en devient fou. À travers son art, on apprend vérités sur vérités. À la fin, une vérité subjcetive nous vient en tête, celle que Woody Allen est certainement, le plus grand. "Better to reign in hell than serve in heaven."
Encore un film où Woody Allen tente de nous justifier sa perversité sous-jacente. Le film est assez sympa et comique, une pléthore d'acteurs et de personnages qu'on a peu l'habitude de voir au cinoche, un style photographique original (et pas cher, qui plus est). Je reproche trop d'exagération dans le fil conducteur, ce qui vient un peu casser le discours. Reste que le narrateur nous aura averti sur ce point: "je te mène par le bout du nez" nous dit-il presque. A voir pour mourir moins bête.
C'est un archetype du Woody Allen, et avec le recul il manque d'originalité. Personnage principal d'écrivant à la vie amoureuse complexe. Son oeuvre s'inspire largement de sa vie d'où des mises en abymes et des références aux personnages de ses fictions, avec des liens parfois à la limite du fantastique. La magie opère parfois, comme dans la rose pourpre du Caire. Les dialogues sont souvent drôles, étonnamment plus crus que d'habitude. Mais 23 ans après la sortie du film, un impression de déjà-vu, de nombrilisme, de vide, lasse un peu le spectateur. Heureusement comme toujours, c'est relativement rythmé, court et synthétique.
Revisite comico-cauchemardesque des Fraises sauvages. Précurseur de l'hommmage "imaginaire" qu'on retrouvera dans Big fish. Faire vivre la construction en direct parfois comme dans Providence, ce film est l'apothéose de l'humour noir d'Allen aussi grand acteur que scénariste.
Grand film encore bourré didées totalement géniales (le personnage flou, Woody prend lascenseur en enfer), très drôle, bien ecrit, "Harry" est une immense comédie qui n'oublie pas de poser des tas de questions sur le couple, les psy, la création, l'art ... Un film riche.
Le film qui m'a fait découvrir, aimer, que dis-je adorer Woody Allen. Depuis, j'ai tous ses films à la maison, et je maudit le jour où j'aurais vu tous ses films... Harry, c'est un concentré des meilleurs woody.
Pour moi une des meilleures comédies de Woody Allen depuis ses films des années 70-80. Il s'agit ici de la narration désopilante des déboires amoureux d'un écrivain égocentrique en mal d'inspiration. Comme à son habitude, Woody Allen nous livre des dialogues hilarants et très bien pensés ainsi qu'une structure narrative assez bien faite, bref, un film à voir.