Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
maxime ...
240 abonnés
2 069 critiques
Suivre son activité
3,5
Publiée le 2 février 2018
La découverte d'Harry dans tous ses états ce soir m'a particulièrement remué ... Je fais le parallèle entre ce film-ci et Maudite Aphrodite vu précédemment et mon ressentit en est le parfait opposé. Le dernier film cité est basée sur son capital comique de part sa cocasserie et ses égarements sporadique au final plutôt attendrissant et coutumier chez Woody Allen. Ici, il développe un hybride proche d'Annie Hall mais avec encore plus de sarcasmes, de plaintes et déglingue absolument tout comme si il avait trente-six mille comptes à réglés avec l'univers tout entier et plus encore ! La sensation final est donc un peu paradoxal même si la conclusion du film est bien moins nihiliste que le contenu global, d'ailleurs ces quelques minutes pour finir sont assez touchante ... Néanmoins, il serait injuste de ne s’arrêter qu' à la peine et à la douleur de se personnage qui en joue avec habilité et s'en amuse également et nous réserve encore une fois des scènes très amusantes.
Un arc de triomphe élevé à la gloire de la vulgarité, un Himalaya de l'hypertrophie du moi, une anthologie des recettes les plus vomitives de l'autosatisfaction, ... voilà tout ce que Woody nous ressert une nouvelle fois avec «Harry dans tous ses états» (1997). Bien sûr, on aime ou on n'aime pas. Moi, je n'aime pas... Certes, on rétorquera que le réalisateur brocarde avec ironie son propre narcissisme, ses fantasmes indéfiniment ressassés et ses angoisses complaisamment entretenues. Mais cela ne rend pas son brouet plus digeste; et son humour oiseux ne me fait pas rire du tout. Harry/Woody s'amuse de sa crainte d'être envoyé dans les tréfonds d'un enfer d'opérette en carton pâte. Quant à moi, l'agacement que provoque son film me donne l'envie de lui attacher autour du cou un gros buste à son effigie (en fonte massive), de lui botter les fesses et, avec un grand éclat de rire, de le précipiter dans un autre enfer, le seul qu'il ait à redouter ici bas, celui de l'oubli cinéphilique éternel!
Sans doute le scénario le plus travaillé du réalisateur, le film comprend bien sur de bons dialogues souvent profonds parfois crus. Il y a aussi un nombre important d'intervenants du coup il vaut mieux rester concentré pour ne pas être largué.
Pour voir que je ne suis vraiment pas un fan du style Woody Allen et des personnages qu'ils incarnent dans ses films, ce film-ci m'a plutôt plu. J'ai rarement aimé les histoires où le réalisateur parle sans arrêt de son personnage (Manhattan, Annie Hall) même sur le ton de la moquerie et ironiquement, chez celui-ci, ça a marché. L'humour de Woody Allen marche plutôt bien avec des idées originales (le personnage de Robin Williams qui se retrouve flouté dans la vraie vie). Le film a un très joli casting constitué de guest stars (Robin Williams, Demi Moore, Billy Cristal) ou de stars en devenir (Tobey Maguire, Jennifer Garner, Stanley Tucci). C'est un film de Woody Allen plutôt plaisant.
Woody Allen sait écrire un scénario et un film, la manière dont est structuré Harry dans tous ses états est remarquable. Mais à part quelques moments très drôles et réussis le film m’a peu intéressé je dois dire. On passe une heure et demi sur un type pervers et névrosé en panne d’inspiration, pas vraiment un sujet intéressant en ce qui me concerne, le film devrait cependant plaire au fan du bonhomme.
C'est franchement soulant de revoir ce film après tant d'années. Mais pourquoi j'aimais tant les films de Woody Allen, peut-être une question d'époque ou d'état d'esprit. Quoi qu'il en soit, il aborde toujours les mêmes thématiques qu'il traite de manière loufoque. Alors il y a des scènes pas mal, celle de l'homme flou, par exemple. Le montage aussi est spécial, avec des coupures impromptues ce qui donne un côté "moderne".Des réflexions très allenniennes : "Entre le Pape et la climatisation, je choisi la climatisation". La chanson du générique d'Annie Ross est très bien choisie, et Woody Allen nous livre, rétrospectivement, quelques clés pour mieux comprendre son comportement pour les années qui ont suivies.
C'est probablement le film d'Allen qui m'a le plus amusé.
En effet c'est très drôle, j'ai beaucoup rigolé surtout pendant la scène de bagarre entre Woody et son ex femme.
Ooh et puis le road trip avec son fils qu'il kidnappe, énorme!
Et puis Woody rentre directement dans le vif du sujet dès le début du film avec une scène érotique, les dialogues sont plutôt crus aussi. Ca parle de sexe et bien sûr d'amour.
Woody réussit même à être sensuel avec Elisabeth Shue.
Encore un excellent Woody Allen. Les dialogues sont écrits avec brio, ils sont subtils. Woody Allen aborde constamment les mêmes sujets, mais c’est toujours un plaisir car ici, la mise en scène est astucieuse. J’aime quand Harry met en scène ses romans.
Une excellente comédie cynique, peut-être le film de Woody Allen que j'ai préféré parmi ceux que j'ai vus jusqu'à présent. La construction du scénario est remarquable de cohérence et de logique. Le film donne évidemment, de prime abord, l'impression d'être une collection de sketches issus de l'imagination du personnage d'Harry, mais Woody utilise la comédie pour au final établir une intéressante réflexion sur l'importance de la fiction de nos vies et sur le métier d'écrivain. Pour le reste, on retrouve tout ce qui fait l'oeuvre de Woody Allen, les mêmes thèmes, les mêmes musiques... et on ne s'en lasse pas. Allen n'est au final pas très loin de ses personnages principaux, tout comme Harry dans son film. S'il dit lui-même n'avoir fait aucun pur chef d'oeuvre, il n'empêche qu'il est le seul cinéaste aussi prolifique à toujours donner autant de plaisir à ses spectateur. C'est pour ça que j'aime beaucoup Woody Allen et qu'il est indéniablement un des plus grands cinéastes des 40 dernières années. (Oui je m'égare, mais j'avais envie de le dire)
Alambiquée et déroutante par moment, l'intrigue peine à décoller. Heureusement, les personnages ( comme dans la plupart des films d'Allen ) demeurent fort drôles et pour la plupart d'entres eux, possèdent un humour qui fait mouche.
"Deconstructing Harry" est un film dense (passablement agaçant par moments) mais aussi drôle et émouvant. C'est peut être son surplus d'intention qui fait sa faiblesse, comme si Allen avait voulu en faire un film trop définitif.
Un de mes Woody préférés, avec Crimes et délits et Manhattan. La mise en scène est un vrai feu d'artifice d'inventions, les personnages sont délicieux. Une espèce de best of des qualités de Woody Allen et de son cinéma : drôle, intelligent, pessimiste, inventif, angoissé...
Un des moins bon Woody Allen. Malgré les efforts des comédiens on remarque que le scénario de "Harry dans tous ses états" s'entremêle trop. On peut perdre facilement le fil. Pourtant le film commençait bien et puis peu à peu il s’essouffle. Le montage est très mal fait (vraiment). Au moment du générique on se demande ce qu'il se passe; trois quatre fois la même image qui revient en boucle. Des coupures brutale entre plusieurs plans. Un style du réalisateur ? Et puis beaucoup trop de flash back qui ne font que ralentir le film. J'ai pas apprécié ce film. On est loin de Manhattan ou de Annie Hall.
Après ce n'est pas non plus un film comique. Le sujet que W. Allen a choisit est très dure. Un père divorcé qui veut voir son fils, son ex-femme refuse qu'il le voit. On sent le personnage d'Harry (interprété par Woody Allen) est un père de famille qui fait du mieux qu'il peut pour être à la hauteur d'un bon père, malgré son alcoolisme, son attirance en vers les putains. Les fans de Woody Allen seront certainement déçu, les autres ne voudront probablement ne plus voir un seul de ces films.