Profitant de la vague capes et d’épée avec « Le bossu » et le Capitan » d’André Hunebelle (1960, 1961), Bernard Borderie décide de réaliser « Le Chevalier de Pardaillan ». Après tout, comme son « Trois mousquetaires » est nettement supérieur à celui d’Hunebelle il repart avec Gérard Barray (qui avait interprété D’Artagnan) dans une adaption cinématographique d’un autre roman de Michel Zevaco pensant bien réussir un coup. Malheureusement Barray et son sourire perpétuel n’est pas Jean Marais. Le casting féminin souffre également de la comparaison et Guy Delorme, comparé à son rôle dans « Le Capitan » est davantage employé comme le méchant des Lemy Caution. Même si le roman de Zevaco est inférieur au « Capitan », le scénario n’apporte aucune amélioration à cet état de fait. Mal dirigé et peu inspiré, la comparaison avec le film d’Hunebelle est accablante pour Borderie, mais également vis à vis de ses « Trois mousquetaires ». Très moyen.