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Un visiteur
3,0
Publiée le 17 juin 2013
Personnellement j'ai aimé le film, il n’est pas si mauvais que ça, même si le scénario n'est pas très profond, seuls points positif l'action et Kevin Spacey en Lex Luthor !!
On peut penser beaucoup de choses d'un reboot à Superman. C'est en tant qu'hérétique ne connaissant le superhéros que par la série de quatre films lancée par Donner que je le clame : Superman Returns a la classe. Non seulement le film fait principalement suite aux deux de Donner (or je suis de ce type particulier d'hérétique qui les aime tous les deux, mais rassurez-vous : je renie les deux suivants aussi) mais il croit dur comme fer en la résurrection symbolique des personnages. C'est un peu dur de savoir comment se raccrocher à la chronologie au début, mais je n'ai eu aucun problème à reconstruire Clark Kent, Lois et Lex Luthor sous les traits de tout nouveaux acteurs, et ce n'est pas à sous-estimer.
On est donc devant l'œuvre respectueuse d'un réalisateur qui se sent à l'aise pour rafraîchir Superman au grand écran, avec finalement assez peu de conventions (les rebondissements finaux sont attendus mais c'était difficile de faire autrement), un regard satisfaisant sur le comportement physique des objets (oui, c'est assez précis, mais j'ai trouvé les gros trucs qui tombent et qui s'envolent très agréables à voir), pas trop d'insistance sur le fan service (le plot twist sur le fils de Superman est amené avec une délicatesse rare chez des grands studios où ce genre de surprises doit généralement être mis en gras et souligné deux fois), et une alchimie d'action et d'empathie joliment alternées. Ce dernier point fait qu'il n'y a pas de va-tout misé sur une catégorie de spectateurs, et que le film vise le compromis au risque de laisser tout le monde sur sa faim. Ce n'est pas mon cas : il y a chez Singer toutes sortes de frissons, aucune trahison et bien peu d'ennui. Vous pouvez me brûler maintenant.
Une vision touchante du personnage qui ose dévellopper une facette plus humaine du personnage tout en jouant sur la vision magnifiée que les gens ont de Superman. Le problème vient ensuite de l'antagoniste (un Lex Luthor cabotin revenu des années 80) et de la menace qui sert de fil rouge au film (l'attaque de la montagne géante....). Bref, de mauvaises idées qui plomberont Superman Returns, condamné à être sous-estimé et considéré à jamais (et à tort) comme un mauvais Superman. On oublie pourtant la superbe musique de John Ottman, qui aurait gagné à se passer de John Williams pour laisser un vrai souvenir. C'est d'ailleurs le problème global du film; mis à part la relation adorable entre Lois et Superman, Bryan Singer inove peu et cherche bien trop à payer ses respects à l'oeuvre de Richard Donner qui n'en mérite pas temps, tellement elle est surestimée et a mal vieilli. En ce qui me concerne, Superman Returns est à ce jour le meilleur film live sur Superman....jusqu'à Man of Steel ?
Pour ce film j'ai envie de mettre deux notes 1.5/5 pour la premier partie et 4/5 pour la deuxième. En réalité jusqu’à environ 1h30 de film il ne se passe rien pas d'action pas de réelle intrigue. Ce n'est qu'après un long moment d'ennui (si on n’a pas décroché avant) qu'on a droit à de l'action et des effets spéciaux digne d'un film de super héros. Les acteurs sont plutôt moyens sauf Kevin Spacey qui interprète un bon Lex Luthor. A part cela on se demande où sont passés les 260 Millions qu'a coûté le film. Bref un film moyen, Brian Singer est capable de bien mieux (X-Men).
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3,0
Publiée le 19 novembre 2013
Sorti durant l'ètè 2006 (et vu pour la première fois le jour de sa sortie nationale), ce « Superman » rarement diffusè à la tèlèvision semble presque aujourd'hui avoir disparu de la circulation! Dix-huit ans après le film culte de Richard Donner avec le regrettè Christopher Reeve, l'homme d'acier revient sous les traits d'un inconnu, Brandon Routh, qui venait de faire entrer son nom dans l'histoire, un nom qui retombera bien vite dans l'anonymat car même si ce grand brun ne s'impose pas comme le digne hèritier de Reeve, Routh se montre à la hauteur! En revanche, Bryan Singer a rèuni des vedettes dans les rôles secondaires dont Kevin Spacey (boule à zèro) pour incarner l'odieux Lex Luthor (un personnage qui lui va comme un gant) et la charmante Kate Bosworth dans le rôle de Lois Lane! Sans oublier (et là c'est une vraie surprise) Eva Marie Saint qui interprète la mère de Superman! En rèsulte une relecture visuellement ètonnante du mythe, qui allie avec brio humour, èmotion et action, avec au moins une scène d'anthologie, celle du Boeing que tente de stopper Superman! N'en dèplaise aux inconditionnels du superhèros à la cape rouge, ce "Superman Returns" est loin d'être aussi mauvais car si ce Superman 2006 a changè, c'est que l'histoire l'aura forcè à rèagir diffèremment! En 2013, "Man of Steel" de Zack Snyder enfonce malheureusement un peu plus ce remake divertissant dans les oubliettes! Ce qui est injuste...
Un hommage aux anciens films plus qu'une oeuvre à part entière
Superman returns n'a malheureusement pas plu au public, peut-être du fait de son manque d'identité propre: on prend un acteur qui ressemble à Christopher Reeves, on garde la musique (très bpnne par ailleurs), on remet une couche de Lex Luthor (un peu loufoque qui plus est)... Un tel point de départ offre cependant quelques bons côtés. Bryan Singer, connu pour ses X-men, insuffle à l'oeuvre une certaine poésie comme on en trouvait dans le Superman sorti 30 ans auparavant. Grâce à ce rapprochement, on évite également une longue présentation du héros et de ses origines, que beaucoup connaissent déjà par coeur. Le résultat est bon mais face aux blockbusters de superhéros sortis à la même période, il manque d'action et souffre auprès de certains d'une image de fable un peu ringarde.
Quel super retour en fanfare, avec trompettes incessantes et effets spéciaux super dégoulinants utilisés rarement à bon escient dans un décor dantesque de carton-pâte: Superman revient lourdement avec de la kryptonite plein les bottes, et aurait dû franchement rester sommeiller sur sa super planète car son come-back va prendre un sérieux coup dans l'aile de la cape. Réalisation trop soignée pour être honnête, longueur super étouffante, le déconcertant B.Singer met en scène un scénario abracadabrantesque (dont il est co-auteur) gnan-gnantisé par des dialogues super ridicules, dignes à prendre le spectateur pour un super imbécile. La palme du ridicule, ex-aequo à multiples titres, à ce super film est sans doute dans l'interprétation collégiale exagérément singée, menée par un K.Spacey super pas à sa place mais qui semble parfaitement s'accommoder à la tromperie générale (les autres étant méconnus, ils ne perdent au final pas grand-chose, à part l'idée de faire carrière). Romantisme au musc d'eau de rose, héroïsme à la testostérone concentrée, nostalgie redondante qui nous rappelle trop souvent que Superman, c'était bien mieux avant: tout est super réuni pour une overdose et un retour superman-qué.
« Le fils devient le père et le père devient le fils » Cette merveilleuse citation illustre à merveille l’esprit de cette œuvre mystique, qui explore les sentiments de Lois Lane et de Superman avec une grande sensibilité et une subtilité qui confirme Bryan Singer en qualité d’auteur accompli. Avec cette œuvre, il conçoit non seulement un film intimiste sublimé par le talent de très grands acteurs, mais aussi le meilleur épisode (le cinquième) de la saga. L’autre meilleur film étant, à mon avis, le très sous-estimé « Superman IV : La Quête pour la Paix ». Qui, même s’il manque de budget et souffre en conséquence au niveau de la finition des effets spéciaux, délivre un message de Paix essentiel à l’Humanité. Dans lequel Christopher Reeve, puisse-t-il reposer en paix, a mis tout son cœur et son âme dans son combat contre la folie nucléaire qui menace l’existence même de la vie sur notre merveilleuse planète. L’amour de l’humanité et de notre Terre-Mère est également un des thèmes majeurs de ce sublime « Retour de Superman », dont la douceur me berce encore alors que je suis en train d’écrire ces lignes d’admiration, de reconnaissance et de remerciement. Puisse Bryan Singer avoir un jour l’occasion d’avancer sur le projet de suite à cet épisode sans rien changer à son brillant casting si émouvant.
« spoiler: Le fils devient le père et le père devient le fils »
Cette merveilleuse citation illustre parfaitement l'esprit de cette œuvre mystique, qui explore les sentiments de Lois Lane et de Superman avec beaucoup de sensibilité et de subtilité, tout en confirmant Bryan Singer en tant qu’auteur accompli.
Comme dans “Superman IV : The Quest for Peace (1987)” l’amour de l’humanité et de notre planète est aussi l’un des thèmes majeurs de ce sublime “Superman Returns”, qui est "dédié avec amour et respect à Christopher Reeve et Dana Reeve".
Puisse Bryan Singer avoir, un jour, l’occasion d’avancer sur le projet de suite à cet épisode sans rien changer à son brillant casting si émouvant.
Je n'apprécie déjà pas les films de superhéros à la base, mais là c'est le pompon. Ridicule à souhaits, le scénario est d'une platitude extrême, à coups de gros clichés bien débiles. L'acteur principal est un navet à lui tout seul, et même les scènes censées être bonnes sont hallucinantes de ridicule et d'invraisemblances (même s'il a des super pouvoirs hyper géniaux, il y a quelques lois de la physique qu'il ne devrait pas pouvoir modifier). Bref, même Kevin Spacey ne tire pas du tout son épingle du jeu puisqu'il n'a jamais été aussi mauvais. Bref : un scénario basique, prévisible et ridicule, et des acteurs qui ne font pas le poids. Je ne vois pas comment on peut mettre la note maximale à un tel ramassis de stupidité cinématographique.
Plus le temps passe et plus les Superman se diversifie... des fois en biens, et souvent en mal ! Ce dernier, de Bryan Singer fut assez faible au niveau des dialogues, car quand bien même le cinéma ne me satisfait point, le théâtre sera toujours là ! Et oui, c'est dur à avaler, mais en tant qu'innovation depuis la création du tout premier super-héros, on se doit tout de même de faire un effort ! Une pression bénéfique ne faisait que jaillir par toux les coins, on ne pouvait entendre qu'une oeuvre chanter son film lui-même... On y a tous cru ! Après un tel spectacle, l'espoir murmurait dans une ruelle non loin à des kilomètres de nous, sans s'en rendre compte. Je ne dis pas que ce film est à ce point un navet, oh que non. Cette re-matérialisation du héros a montré un aspect singulier du fait que l'on place Lex Luthor au même niveau que Superman, cette fois-ci. Un véritable échange entre ces deux rivaux, mais le côté du comics prend le dessus quand rien ne va plus... Ce scénario manquait énormément de rythme, c'est un peu long à mon goût. Je ne dis pas qu'il faudrait précipiter les choses, non. Les scènes ont une durée convenables pour ce qu'elles sont. Mais l'efficacité n'y est pas. Il manque un côté mystérieux, un côté beaucoup plus héroïque et moins égoïsme sur le sort de l'entourage du héros. Avoir essayé de sortir du cycle initial sans bons éléments à exploiter fut une erreur maintenant comprise. Il ne nous reste qu'à attendre le bon pour enfin se démarquer de la franchise du Superman d'autrefois !