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inspecteur morvandieu
37 abonnés
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2,0
Publiée le 13 janvier 2024
"La porteuse de pain" raconte le destin d'une femme injustement accusée de meurtre. Le mélodrame n'est pas inintéressant mais le doit beaucoup à Philippe Noiret et à Jean Rocherfort, les seuls à émerger d'un casting de mauvais acteurs. L'intrigue nait d'un crime crapuleux puis d'une erreur judiciaire et se contente de gérer quelques quiproquos dramatiques. Faite d'impostures, d'identité falsifiée ou inconnue, l'histoire fait se croiser tous les protagonistes du film que le hasard, qui fait ici anormalement bien les choses, réunit quelques années plus tard dans le même quartier de Paris. Ceci pour mettre en place un dénouement pour le moins théatral. Dans cette mécanique trop bien huilée, les personnages ignorent les liens qui les attachent les uns aux autres et le spectateur (ou le lecteur de Xavier de Montepin du roman duquel est tiré le film de Maurice Cloche) n'attend que le moment de la grande révélation. On était en droit d'attendre plus de finesse, plus d'humour et de recul par rapport à cette intrigue improbable. Par ailleurs, on peut regretter le manque de nuance du personnages de Noiret,spoiler: crapule qui voit le piège se refermer sur lui mais qui n'exprime rien.
Malgré un duo intermittent Rochefort Noiret efficace, la réalisation banale et sans dynamisme, le poids des années et un jeu plein de pathos rendent le film peu captivant.
pour les acteurs Noiret , Flon et Rochefort que j'aime beaucoup! sinon pour moi , le film a vieilli je pense ou bien l'histoire est vieillote! c'est un roman de son temps que j'ai lu mais y à longtemps !
Cette adaptation est très fidèle au roman de Xavier de Montépin...On y retrouve l'invention volée par Jacques Garaud : "la machine à guillocher les surfaces courbes", quelques verres de Chartreuse verte, et le petit côté fantastique avec "la liqueur de vérité" qui fait avouer bien des secrets...Certaines phrases du roman se retrouvent presque mot pour mot: "C’est le merle blanc, les bonnes porteuses" dans le roman, et "C’est l'oiseau rare, les bonnes porteuses" dans le film de 1963..."de pain" est sous-entendu...A propos de Merle, dans la série de 1973, Jeanne Fortier chante "le temps des cerises" avec "le merle moqueur", mais l'invention, "la machine à guillocher" y devient "le verre inacassable" et l'usine de Jules Labroue une verrerie.