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kibruk
144 abonnés
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3,0
Publiée le 9 janvier 2011
Sujet casse-gueule par excellence, "La secrétaire" parvient à rester sobre et soft sans sacrifier le fond du sujet. La douleur morale des personnages est très bien retranscrite, mais à trop vouloir finir sur une note profondément positive, le film tourne vers la fin à la guimauve romantique.
tres bon film original c'est le moin qu'on puisse dire un amour appiori impossible entre 2 personnes malade a regarder en couples de preference pour finir la soirée avec des idées et autres lol
Ouaouh ! Des films comme ça, on n’en fait pas souvent. On n’est pas ici dans le graveleux pour faire du graveleux, au contraire. Certes, le franchissement des limites questionne, mais très rapidement le film en vient à questionner la nature de la limite elle-même. L’interrogation morale ici est remarquable, surtout que Maggie Gillenhaal et James Spader sont au sommet de leur art pour incarner ce questionnement. Je suis fan…
Un film qui fait l'apologie du sado-masochisme... Le film est mal ficelé, la réalisation laisse à désirer, et les incohérences font de ce long métrage un mélange indigeste.
Sempiternel fantasme de la secrétaire... Un classique qui marche à tous les coups auprès du spectateur masculin. L'affiche du film est d'ailleurs très aguicheuse. Comme à cela se rajoute un délire sado-masochiste, on atteint à coup sûr le nirvana. Du moins a priori. Car l'intrigue s'avère en réalité décevante. Passée la surprise initiale, rien à se mettre sous la dent. On s'ennuie presque. En outre, les deux personnages principaux sont aussi pitoyables l'un que l'autre. Maggie Gyllenhaal joue à merveille la nunuche un peu coincée du cul et qui mérite finalement ce qui lui arrive. James Spader réaliste une prestation moins remarquable. La palme du ridicule revient au petit copain de l'héroïne, une espèce de geek névrosé qui aurait raté son adolescence. Bref, aucun moyen de s'identifier à eux. On a plus envie de leur jeter des œufs pourris. Malgré la déception, je ne voudrais pas enlever un mérite évident du film, celui de briser un interdit. Montrer des passages s.m. et des scènes de masturbation dans une Amérique puritaine, c'est un acte louable quelque soit la qualité du film.
Parfois dérangeant, parfois excitant, parfois douloureux, souvent intrigant, ce film est une belle découverte qui nous présente et tente de nous expliquer un petit peu le fonctionnement de ces personnes qui s'automutilent. Intéressant avec un très beau duo d'acteurs. A découvrir...
Pas mal, trop explicite dans ses thèses & ne poussant pas assé loin ses multiples réfléxions sur le sadomasochisme à mon gout, mais sinon ça va, l'actrice est toute mimi, et le film se laisse regarder, jamais génial, mais par moment bon, à voir au moins une fois.
Le film oppose très intelligemment ce qui peut structurer un couple, petite bulle d’asocialité féroce (à chacun sa chacune) qui brille sur son autre versant de sa composante normale : vie de famille, reproduction de l’espèce, le couple comme pilier de la vie en société. A la fin du film, on voit la secrétaire rester à la maison tandis que l’avocat, son mari, part au bureau. Soit un modèle de vie normal dans un quartier normal d’un pays normal : l’Amérique. Cette image édifiante devient caustique dès qu’on sait sur quoi repose ce qui sexuellement fait tenir ce couple. Le personnage interprété par James Spader n’est ainsi jamais effrayant, mais souvent effrayé – par l’amour, comme la plupart des hommes. Ce personnage a développé une sorte de haine de soi en rapport avec ce qu’il a conscience de désirer. Ironiquement, il est vraiment le seul dans le film a penser que quelque chose ne tourne pas rond chez lui ! El là encore, c’est quelque chose qu’on retrouve souvent chez les hommes. Le film est une métaphore de toutes les histoires d’amour : nous avons deux personnes extrêmement particulières qui, allant à la découverte de leurs complexités respectives, se révèlent l’un l’autre. Et d’autre part, la façon dont le pouvoir s’exerce entre eux et dont il s’exprime érotiquement est familière à beaucoup d’autres couples, qu’ils soient ou non engagés dans ce genre de relation très spécifique. Le film parle ainsi non seulement de sexe, mais aussi d’amour et de pouvoir, et surtout de la façon dont tout cela s’entremêle. C’est une histoire d’amour qui brasse tous ces éléments. De cette relation va sortir quelque chose de beau et lumineux. A travers leur spécificité SM, ils ne font qu’exprimer de manière plus métaphorique ce qui existe dans la plupart des couples. Ils traversent des hauts et des bas et il est question, comme toujours, de manipulation. Sauf qu’ici, celle-ci entraîne finalement une forme d’honnêteté. Puissant.
Film divertissant avec de très bons acteurs. Maggie Gyllenhaal est superbe, James Spader très mystérieux dans son rôle d'avocat.Un très bon moment ! Un sujet bien abordé sans dériver vers la vulgarité.
Tres bon film, traitant d'un sujet tres peu abordé, quelque longueurs mais rien de grave, une Maggie Gyllenhaal magnifique, troublante, tres belle interpretation!
Quel est le genre de film ? Une comédie ? Vraiment ? Je ne vois pas ce qu'il y a de comique dans cette production véritablement sans intérêt. Un avocat et sa secrétaire qui s'adonne à des jeux sado-mazo tous les jours. Je n'arrive pas à comprendre ce qui a permis de séduire la presse et les spectateurs. Peut-être le côté sado-mazo justement que nous ne sommes pas habitué à voir à l'écran. Bref un film sans queue ni tête, rythmé par de gros délires incensés.
Une comédie grincante et jubilatoire. La relation sadique entre ces deux êtres, tout autant dérangés l'un que l'autre, est filmée d'une manière intéressante. En même temps, cette relation est un parallèle amusant sur le monde du travail, à savoir une relation de domination entre donneur d'ordres et exécutant. Maggie Gyllenhaal est tout bonnement excellente dans ce rôle de sécrétaire sujette à l'automutilation et qui trouve son alter-égo en la personne de son patron.