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I'm A Rocket Man
301 abonnés
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1,0
Publiée le 15 avril 2015
Je n'ai pas réussi à adhérer à l'atmosphère de ce film !! Trop lent, trop loufoque mais sans être drôle, personnages caricaturaux et pas réalistes pour deux sous !! Bref trop particulier et trop sous la ceinture pour moi !! Désagréable et agaçant !!
Avec son affiche et son titre aguicheur, La Secrétaire (2002) promettait un film voyeuriste et aux penchants sexuels prononcés, mais en réalité il n’en est rien. Ici il est uniquement question de sado-masochisme, rien de très glamour je vous l’accorde et pourtant, Steven Shainberg (Fur - Un portrait imaginaire de Diane Arbus - 2006) est parvenu à en tirer une œuvre très décalée, amusante et loin d’être sordide (alors que le sujet s’y prêtait). Avec ses 110 minutes au compteur, il faut tout de même reconnaître que l’on est loin d’être satisfait, faute à un scénario et à une mise en scène peu palpitante et traînant en longueur. Steven Shainberg nous amène à la rencontre de Lee Holloway, une jeune femme dépressive qui vient tout juste de quitter l’hôpital psychiatrique. De retour au domicile familial, cette dernière se réfugie dans un monde de solitude et de souffrance (en s’infligeant divers sévices). Après avoir décroché un rôle de secrétaire pour le compte d’un avocat (très dominateur), elle découvre ses penchants pour le sado-masochisme, prenant un bien fou à se faire dominer, et donc à se faire humilier (par le biais de diverses punitions). Il en résulte au final une comédie dramatique sociétale et irrévérencieuse totalement inattendue (sauf si vous avez pris connaissance d’un quelconque synopsis). Drôle et attachant, on pourra aussi féliciter les acteurs à commencer par Maggie Gyllenhaal (Donnie Darko - 2001) qui se donne à fond aux côtés de James Spader. Un film qui n’est pas passé inaperçu (normal me direz-vous), accumulant pas moins d’une vingtaine de nominations dont une quinzaine de récompenses. Enfin, pour les amateurs de sado-masochisme, il existe un étonnant documentaire réalisé par Maîtresse Leia, à savoir D/s (2009), rien à voir avec la voiture du même nom je vous rassure.
Cette comédie dramatique au titre et à l'afficheuse aguicheuse,se révèle en fin de compte assez décousue et peu attirante."La Secrétaire"(2002)raconte la rencontre insolite de deux être esseulés en décalage avec une réalité peu reluisante.La relation entre la fille suicidaire et vulnérable,et l'avocat coincé et déviant,tourne du rapport hiérarchique fixe,au jeu sado-masochiste et à la rencontre émotionnelle.Le film en lui-même s'adresse directement à un public féminin,qui s'identifiera à l'anti-héroïne,et à la complexité de ses réactions.En revanche,la mise en scène de Steven Shainberg se caractérise par une platitude,qui installent un ennui durable,tant on quitte rarement les bureaux du cabinet d'avocat.En ce qui concerne les deux vedettes,Maggie Gyllenhall,est aussi espiègle et mutine que difficile à saisit,tandis que James Spader se fait encore l'apôtre du sexe comme moyen de communication majeur.Le film a du mal à se ranger dans une case,ce qui n'est pas en sa faveur,puisqu'on ne sait pas s'il faut rire,pleurer ou analyser.
Un film indépendant caractéristique de la tendance des auteurs américains à s’inspirer de certaines productions européennes. On trouve donc dans "La secrétaire" un rythme épouvantablement lent, un sujet qui oscille entre l’anecdotique (les états d’âme d’une secrétaire) et l’irrévérencieux factice (le sadomasochisme comme thème central), des personnages forcément abimés et inadaptés, sans oublier une dose de sexe censé donner son cachet au film. Et que dire des scènes répétitives à souhait (les fautes de Lee et les punitions de Monsieur Grey, les scènes d’intimité entre Lee et Peter…) si ce n’est qu’elles viennent alourdir considérablement un film qui ne brillait pourtant pas par sa fluidité. Le film se voudrait dérangeant, il s’avère inoffensif voir ridicule (le final avec le couple enfin réuni), sans même parler de l’affiche ô combien racoleuse. Que reste-t-il donc de positif ? Sans doute le casting, et encore puisqu’à part la révélation de Maggie Gyllenhaal dans le rôle-titre (qui n’a pas hésité à se mettre en danger avec ce personnage chargée sexuellement qui risquait de la marquer durablement), les autres acteurs se cantonnent à leur prestation habituelle, de James Spader en avocat névrosé à Jeremy Davies en petit ami éconduit, en passant par Lesley Ann Warren et Patrick Bachau. A fuir donc…
Sempiternel fantasme de la secrétaire... Un classique qui marche à tous les coups auprès du spectateur masculin. L'affiche du film est d'ailleurs très aguicheuse. Comme à cela se rajoute un délire sado-masochiste, on atteint à coup sûr le nirvana. Du moins a priori. Car l'intrigue s'avère en réalité décevante. Passée la surprise initiale, rien à se mettre sous la dent. On s'ennuie presque. En outre, les deux personnages principaux sont aussi pitoyables l'un que l'autre. Maggie Gyllenhaal joue à merveille la nunuche un peu coincée du cul et qui mérite finalement ce qui lui arrive. James Spader réaliste une prestation moins remarquable. La palme du ridicule revient au petit copain de l'héroïne, une espèce de geek névrosé qui aurait raté son adolescence. Bref, aucun moyen de s'identifier à eux. On a plus envie de leur jeter des œufs pourris. Malgré la déception, je ne voudrais pas enlever un mérite évident du film, celui de briser un interdit. Montrer des passages s.m. et des scènes de masturbation dans une Amérique puritaine, c'est un acte louable quelque soit la qualité du film.
J'ai lu ici et là chef d'oeuvre et cultissime!?? Mais parle -t-on du même film?? Un film soi-disant subversif et qui ne fait qu'effleurer un sujet dérangeant en l'embellissant de facon éhontée? Avec notamment une fin "eau-de-rose" interminable et mièvre? Un hymne à la différence?? Plutôt un hymne aux somnifères tellement c'est lent, long, répétitif et ennuyeux! Le cinéma va mal pour élever ce genre de bobines vides au rang de coup-de-coeur. Pathétique!
Lee Holloway vient de sortir d'un hôpital psychiatrique. Jeune femme timide et réservée, elle pratique l'automutilation dès qu'un sentiment trop fort s'empare d'elle. Recrutée par l'avocat E. Edward Grey pour être sa secrétaire, elle va bientôt découvrir un nouvel univers qui s'offre à elle. Lee va embrasser sa féminité et entretenir une relation masochiste avec son patron, capable de lui administrer des fessées à chaque faute de frappe ou de lui dicter le régime alimentaire qu'elle doit suivre. Avec "La Secrétaire", Steven Shainberg donne dans la romance mais façon sado-maso. Il en résulte une œuvre atypique et culottée, bien plus sexy et plus profonde qu'un "50 nuances de Grey" (dont le personnage principal masculin partage le même nom que celui-ci, étrange coïncidence) et qui bouscule les codes d'un genre formaté depuis longtemps. La force du film, c'est non seulement son originalité, mais sa façon de traiter le sujet. Rien n'est gratuit, jamais le réalisateur nous offre une scène sulfureuse simplement pour le plaisir. Chaque moment érotique vient raconter quelque chose sur la relation se nouant entre les deux personnages et ça en devient plus intéressant et diablement plus sensuel. Sous le couvert sado-masochiste, le film explore la complexité des relations amoureuses et du degré de manipulation et de soumission qu'elles impliquent. Offrant une superbe interprétation décomplexée, Maggie Gyllenhaal a toute l'audace et tout le talent nécessaire pour porter le personnage de Lee à bout de bras, solidement épaulée par James Spader qui offre un personnage de dominateur indécis et malheureux. Le résultat est fortement réjouissant, rehaussé par un scénario qui ne manque jamais de surprises et par une sensualité débordante.
Sortant tout juste d'un institut psychiatrique, un jeune femme adepte de l'auto-mutilation devient la secrétaire d'un avocat solitaire et dominateur. Leur relation va alors se transformer en un étrange rapport sado-masochiste. Avec son sujet potentiellement graveleux et son affiche racoleuse, "Secretary" pouvait laisser craindre le pire. Pourtant, Steven Shainberg a choisi de traiter son sujet de manière très soft et sensée. Maggie Gyllenhaal est à l'aise dans le rôle de cette femme qui ne peut exprimer ses sentiments que par la douleur, et qui trouve en son patron (charismatique James Spader) un compagnon idéal. Celui-ci est alors conscient de ses propres penchants déviants, mais a du mal à les accepter. Le film est donc intéressant, cependant il comporte pas mal de longueurs, et une mise en scène un peu trop sobre. Une romance atypique néanmoins.
Parfois dérangeant, parfois excitant, parfois douloureux, souvent intrigant, ce film est une belle découverte qui nous présente et tente de nous expliquer un petit peu le fonctionnement de ces personnes qui s'automutilent. Intéressant avec un très beau duo d'acteurs. A découvrir...
Ce film, réalisé par Steven Shainberg et sorti en 2002, qui était bourré de promesses, est en réalité assez décevant. Effectivement, je m'attendais à une sorte de "9 semaine 1/2" en plus provocateur puisqu'il s'agit ici d'une secrétaire qui entretient des relations BDSM avec son patron. Problématique me direz-vous ? Eh bien, quand le patron de la secrétaire donne pour la première fois des fessées à cette dernière car elle a fait des fautes de frappe, c'est du moins un peu déroutant. Mais se rendant compte qu'elle aime ça, elle en redemande et commence à faire des fautes exprès alors que son patron commence, quant à lui, à se lasser. Une histoire, du moins un synopsis prometteur donc ! Mais pourtant, je dois bien avouer que je me suis pas mal ennuyé car si le film est effectivement provocateur, il n'est pas tant subversif que ça. Alors oui, bien plus subversif qu'un "Cinquante nuances de Grey" par exemple mais ça manque quand même énormément de pep's après pourtant une scène d'introduction, encore une fois, très prometteuse ! Les scènes BDSM se font finalement assez rares ; alors ce ne serait pas un soucis si cela permettait de développer un peu plus les relations entre les personnages mais ce n'est pas le cas non plus ! Nous sommes pourtant face à des personnages vraiment très complexes qui ne réfléchissent et n'agissent pas comme le commun des mortels mais le film ne fait que survoler leurs névroses, mis-à-part les scarifications de la secrétaire ; sujet un peu plus développé et approfondi que les autres. Et le film déçoit également de par ses scènes érotiques qui sont en réalité quasi-inexistantes, ce qui est bien dommage avec un sujet pareil ! Encore une fois, Adrian Lyne avec son "9 semaines 1/2" tenait bien plus le rythme, tant au niveau du scénario que de la mise en scène. Concernant les acteurs, nous retiendrons surtout Maggie Gyllenhaal et James Spader qui sont excellents dans leur personnage ! Si "La Secrétaire" nous offre malgré tout d'excellentes scènes, il a énormément de mal à tenir un rythme soutenu.
Franchement je ne sais pas trop quoi penser de ce film. C’est le portrait de deux personnes en souffrance qui vont se trouver dans un rapport de domination, le jeune femme pour « ressentir » quelque chose, l’avocat pour brider ses envies. Tout ça m’a laissé dubitatif, pas vraiment sulfureux, pas vraiment romantique non plus, je suis resté vraiment en dehors face à des personnages qui ne m’intéressaient pas. Certes c’est tout de même beaucoup mieux que 50 nuances de Grey qu’il a probablement influencé mais pas de quoi crier au génie, ni au chez d’œuvre de l’érotisme.
L'histoire de deux êtres... particuliers, qui étaient faits l'un pour l'autre. Ne vous attendez aucunement à un film d'action, car La Secrétaire est plus un film cérébral que violent. Il m'a pas mal plu.