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    Alice n'est plus ici
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    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    685 abonnés 3 005 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 octobre 2024
    Alice Doesn’t Live Here Anymore fait le choix de la chronique familiale et sociale, forme en vogue dans le cinéma américain du début des années 1970 – pensons par exemple à The Last Picture Show de Peter Bogdanovitch, sorti en 1971 – pour représenter la faillite du rêve américain confondu dans son patriarcat violent et les chimères qu’elle fait naître dans le cœur de celles qui s’efforcent de la fuir. La grande fluidité de la mise en scène, en constant mouvement, sillonne les espaces extérieurs et intérieurs pour capter au plus près les personnages et leurs déplacements, auxquels le récit se consacre tout entier : le road trip dessine une cartographie de l’Amérique reliant le Nouveau-Mexique à la Californie en passant par l’Arizona, trois espaces chargés respectivement des désillusions présentes, des espoirs du passé et d’un avenir forcément haut en couleur.
    Mère et fils spoiler: vendent leur mobilier puis errent de motel en motel, de bars en diners peu recommandables où le rêve de chanson mute en service à table
    . Nous retrouvons là le regard sceptique mais plein de compassion de Martin Scorsese sur son propre pays qui s’amusera, quelques années plus tard, à déconstruire les fictions télévisées dont s’abreuve ici le fils Tommy (The King of Comedy, 1983). De remarquables acteurs incarnent des personnages authentiques et singuliers, mention spéciale au couple formé par Ellen Burstyn – déjà au casting du film de Bogdanovitch – et Kris Kristofferson, récemment disparu. Une belle réussite qui se distingue, au vu de la filmographie de son cinéaste, par sa modestie et par la réduction de son scénario à une temporalité restreinte.
    Alasky
    Alasky

    346 abonnés 3 385 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 août 2024
    Beau récit, intimiste et très réaliste. Casting intéressant, les grands comme les petits rôles. Le gamin dans le film aurait facilement pu gagner le prix de l'enfant le plus insupportable de l'histoire du cinéma.
    CHUTAGROS
    CHUTAGROS

    1 abonné 42 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 15 janvier 2024
    Dommage que le gamin soit vraiment insupportable du début à la fin, ce film est vraiment très bon je trouve mais quand on est coupé par l'enfant tête à claques dans le récit, ça gâche un peu.
    ffred
    ffred

    1 692 abonnés 4 014 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 novembre 2021
    Jamais vu ce Martin Scorsese sorti un an avant Taxi Driver. Un film assez différent de ce qu’il pu faire par ailleurs. Plus léger, plus personnel peut être, plus social aussi, mais en tout cas très réussi. On suit avec plaisir la vie de cette jeune chanteuse ratée et de son fils sur les routes de l’ouest américain avec un certain plaisir. Ellen Burntyn est formidable, elle remporta l’Oscar de la meilleure actrice pour ce rôle. Et avec aussi Jodie Foster dans un petit rôle avant celui qui l’a vraiment révélé peu de temps après dans Taxi Driver. Un très beau film.
    jerome s.
    jerome s.

    4 abonnés 84 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 octobre 2021
    Un film si tendre se doit d'être respecté, son réalisme marche et ses acteurs dégage tous une superbe énergie sans aller dans le surjeu. Même si le jeux de l'actrice principale pour moi est trop surjouée et mes insupportable les autres sont dans le juste.
    Aux premiers abords, j'ai eut peur que ce film tombe dans un pessimisme assommant et contre productif mais au final il réussit, là ou certains ont échouées, un manichéisme qui caricature les hommes comme des bêtes stupides ce que je trouve qui est très présent dans les films actuels.
    C'est un film que je vous conseille, c'est une aventure, un "road movie" très bien travaillé et qui ne vous rendra pas indifférent.
    Starwealther
    Starwealther

    74 abonnés 1 198 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 mai 2021
    Scorsese s'attèle au portrait d'une femme veuve, Alice Hyatt, fauchée, perdue et seule pour s'occuper de son jeune fils. Ce road movie nous promènera dans le Sud des Etats unis, Alice cherchant à se refaire une nouvelle vie et à trouver un nouveau souffle. Pour son premier véritable film hollywoodien, le réalisateur réussit, grâce à ses références cinématographiques, à personnaliser une oeuvre de commande. "Alice n'est plus ici" est très proche du cinéma de John Cassavetes, c'est un film très sentimental, beaucoup dans le ressenti. Scorsese dresse un émouvant portrait d'une femme des années 70 mêlant à la fois tendresse, drame et humour entouré de très bons acteurs tel que Harvey Keitel et Kris Kristofferson. Un film très sensible bien que peu important dans la filmographie du réalisateur italo-américain.
    TUTUR29
    TUTUR29

    32 abonnés 1 113 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 avril 2021
    On retrouve déjà dans ce film ce qui fait la force de Scorsese : de très bons acteurs, une très bonne soundtrack, des dialogues percutants et souvent très drôles, et des personnages confrontées à la dureté de la vie, qui vont devoir se surpasser pour espérer s'en sortir. Il n'empêche que c'est loin d'être le meilleur film de Scorsese car il manque un peu de rythme et le développement des personnages est un peu étrange (Alice s'attache quand même très vite aux hommes ! Et en plus elle pardonne très vite à David d'avoir frappé son fils). Bref, pas le plus mémorable mais quand même un bon film que je vous recommande !
    Artriste
    Artriste

    115 abonnés 1 999 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 avril 2021
    Quatrième long-métrage de Martin Scorsese, Alice N'Est Plus Ici est une comédie dramatique tout à fait plaisante. L'histoire de cette mère qui devient veuve du jour au lendemain et qui va partir à l'aventure accompagnée de son fils afin de vivre de la chanson est un poil longue mais plaisante à suivre. Elle va faire des rencontres qui vont donner lieu à des moments très drôles mais aussi des passages plus durs qui alternent et qui donnent une ambiance à la fois légère, ou des tranches de vie simple laissent place à des scènes plus violentes ou les cris et les objets volent et ou les larmes coulent. La grande force du film vient de la relation entre Alice et son fils Tommy respectivement incarnés par Ellen Burstyn et Alfred Lutter III qui sont bons dans leurs rôles. Ils ont une belle complicité et beaucoup d'amour se dégage entre eux malgré le fait qu'ils se parlent crûment, de manière très frontale et directe. Mais justement cette sincérité est touchante et chacun veille sur l'autre à sa façon. Alice est une femme forte qui fait tout pour son petit et Tommy un enfant impertinent, insolent au langage fleuri mais débrouillard et mature pour son jeune âge face aux situations qu'il vit. Les autres personnages sont tout aussi plaisants et j'ai apprécié la présence de chacun d'eux. Les répliques elles, sont cinglantes et savoureuses et j'ai beaucoup aimé la douceur qui se dégage quand Alice chante. La b.o. d'ailleurs est bonne tout comme la réalisation de Martin Scorsese, très mouvante et qui donne de la vie aux scènes. Reste une fin qui manque légèrement de saveur mais qui n'enlève pas les qualités à cette histoire. Pour conclure, Alice N'Est Plus Ici est un film qui mérite le coup d’œil et que je conseil.
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 355 abonnés 4 167 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 janvier 2021
    Sorti en 1975, “Alice n’est plus ici” est l’histoire d’une jeune fille qui rêvait d’être star. Vingt-sept ans plus tard, elle se retrouve mère d’un insupportable gamin et serveuse dans un bar snack. Les désillusions ont été nombreuses et l’attendent encore. Drôle, pathétique et émouvant, ce portrait intime d’une femme comme les autres est brillant de justesse.
    D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
    Eowyn Cwper
    Eowyn Cwper

    120 abonnés 2 039 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 15 septembre 2019
    (Attention : cette chronique est remplie de références… anachroniques. Âmes sensibles s’abstenir.)

    ”What is it? Is it a movie?” Une question posée par le personnage d’Ellen Burstyn à son mari, homme semi-fruste dont Scorsese aurait voulu qu’il apparaisse un tiers du temps total à l’écran. Ses dix minutes finales ne sont pourtant pas réductrices, car s’il est réduit à quelque chose, c’est à des extrêmes mous qui nous font effectivement nous demander si nous voyons un film.

    C’est pour nous, à peine sortis de la surréaliste introduction, une immersion dans les conflits perpétuels que va interpréter Ellen Burstyn. On a de la chance qu’elle soit expressive & en mesure de donner plusieurs vies à sa langue bien pendue, car ce sont les points forts de l’ouvrage & rien ne la tenait à avoir l’énergie pour ça.

    Pour tout dire, c’est elle qui a engagé Scorsese, profitant de l’autorité conférée par sa prestation dans L’Exorciste l’année précédente. C’est à Burstyn aussi qu’on doit un côté prétendûment féminin du film (que la route & les diners effacent en vérité, au point de transformer Jodie Foster, 12 ans, en garçon manqué) mais surtout deux synergies épatantes : d’abord celle qu’elle entretient avec son fils (Alfred Lutter III, enfant acteur au naturel qui décrochera hélas bien vite du septième art) puis celle qu’elle fait naître avec Kris Kristofferson, la force (presque) tranquille responsable que la confiance puisse encore s’accorder dans une vie qui l’a souvent trahie.

    Lui est là pour empêcher qu’Alice se croie dans un Thelma et Louise format mère & fils, & apporte avec sa guitare la touche de A Star Is Born qui va bien. Dans ce périple allant de motel en motel comme un Rain Man dont la météo aurait bien besoin, Scorsese nous fait presque espérer la métamorphose de Burstyn, qu’on imagine bien exploser en Pretty Woman.

    Pourtant sa transition est douce : elle ne cessera jamais d’être harnachée aux sixties où la vie de couple l’a retenue, mais elle désirera toujours ardemment autre chose & souffrira parce qu’elle comprend, sans jamais nous le dire, le retard qu’elle a pris. Toujours souriante & positive pour son fils, elle se fera rattraper par une éducation qu’elle croyait mener en funambule alors qu’elle était déjà tombée.

    Rien, en ça, ne joue vraiment dans l’ambiance formée à grands & longs coups de dialogues millimétrés : c’est un extra. Drôle & plein de sensibilité, peut-être à peine trop absurde par moments, le film laisse entrevoir les cicatrices d’une réduction d’un tiers de sa durée mais l’opération est au-delà du réussi : somehow, tout les organes vitaux sont encore là pour qu’on apprécie les autoréférences, fossiles d’un plan différent & difficile à imaginer meilleur.

    Côté histoire, on est sur un degré de symbolique inférieur à zéro, loin de provoquer des palpitations façon Wild at Heart. C’est une tranche de vie rendue à elle-même, rendue fascinante, réelle & bonifiée comme le serait Erin Brockovich par Julia Roberts bien plus tard. Ce sont des visages jeunes de profil, mais blessés de face, & le souvenir d’un père employé chez Coca Cola dont le souvenir remonte à chaque bouteille bue dans le désert californien, & des attachements qui sont aussi douloureux que libérateurs à sectionner.

    Si c’est un film ? J’ai tellement aimé que je n’en sais plus rien, tiens.

    → https://septiemeartetdemi.com/
    Xavi_de_Paris
    Xavi_de_Paris

    289 abonnés 2 854 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 8 avril 2019
    Pas le plus mémorable des Scorsese, mais un honnête road movie, et une relation particulière entre une mère et son fils, faite de hauts et de bas. J'ai adoré l'esthétique de la scène introductive, dommage que le reste ne suive pas. La composition d'Ellen Burstyn est parfaite, rien à redire. Je n'ai juste pas été follement emballé par l'histoire. Même si cela reste au-dessus des mélos habituels.
     Kurosawa
    Kurosawa

    581 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 24 novembre 2018
    "Alice n'est plus ici" commence de manière surprenante : on y voit une petite fille chanter près de sa maison en pleine campagne sous une lumière rouge apocalyptique. Près de trente ans plus tard, Alice a abandonné ses rêves de devenir chanteuse, est devenue mariée à un homme avec qui il n'y a guère de passion et également mère d'un enfant souvent insupportable. Mais à la mort de son mari, Alice quitte sa maison et part avec son garçon en direction de Phoenix. Si l'entrée en matière est laborieuse, le film gagne en intérêt et suscite progressivement l'émotion par la simplicité de la trajectoire, bien moins étrange que celle éprouvée par le personnage d'"After Hours". Abordée par un dragueur dix ans plus jeune qu'elle, refoulée des bars dans lesquels elle voudrait chanter, elle finit serveuse dans un restaurant où se côtoient des personnages extravagants et maladroits, où elle rencontre enfin un séduisant propriétaire de ranch divorcé. Scorsese prend un plaisir fou à filmer ce restaurant comme un petit théâtre autant propice aux actions insignifiantes qu'aux rencontres sentimentales, décor génial aux personnages attachants qui dévoilent une tendresse et une profondeur vibrantes. "Alice n'est plus ici" est une belle comédie dramatique qui emporte le morceau par le charme distillé par les excellents Ellen Burstyn et Kris Kristofferson et qui aura surtout réussi à faire évoluer ses personnages, les rendre plus grands au sein d'un récit minimal.
    Santu2b
    Santu2b

    248 abonnés 1 785 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 janvier 2018
    Réalisé entre "Mean Streets" et "Taxi Driver", "Alice Doesn't Live Here Anymore" passa quelque peu à la trappe, happé par le succès des deux premiers films cultes de Scorsese. Aujourd'hui encore il reste l'un de ses moins connus et estimés et c'est bien regrettable. Car "Alice Doesn't Live Here Anymore", l'un des longs les plus féminins de son auteur, a tout d'une chronique charmante doublée d'un portrait passionné de femme. Ellen Burstyn y trouve l'un de ses meilleurs rôles, avec cette chanteuse avortée entourée de brutes épaisses qui contre vents et marées souhaite coute que coute réaliser son rêve. Ce sont surtout les instants partagés avec son gamin survolté qui demeurent les plus réussis, tour à tour poignants, drôles et déjantés. L'inventivité de Scorsese est également à signaler ce dès l'introduction du film où une première scène très "Le magicien d'Oz" est suivie par les seventies et une bande-originale rock, essence du cinéma scorsesien. Un film qui mériterait d'être réévalué.
    Jonathan M
    Jonathan M

    130 abonnés 1 528 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 24 octobre 2017
    On peut se dire que le début de carrière de Scorsese fait part belle aux femmes : le point commun entre Who's that knocking...; Bertha Boxcar et Alice n'est plus ici - est que la femme fait rébellion. En errance; en road-movie aussi; elles ont ce caractère qui dit oui à la vie et non à l'hégémonie masculine. Leur désir de liberté assumé en fond des personnages attachants. Tout comme Barbara Hershey - alias Bertha - Ellen Burstyn cherche l'aventure. Libéré d'un mari dont elle restait fidèle, son émancipation commence alors. Mais le grand amour qui chérira son coeur doit avoir le coeur bien accroché. A la fois forte et trop naïve face aux hommes, elle est beaucoup moins devant son garçon. Celui pour qui elle donnera tout doit comprendre que maman est une battante.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 1 août 2017
    Un chef d'œuvre très bien réalisé sur les traces d'une femme qui rêve de devenir chanteuse à montrey la ville de son enfance depuis qu'elle perd son mari elle part avec son enfant turbulent à la quête du rêve de sa vie sont chemin pour y arriver est sur des charbons ardents et fait une alte et trouve un petit travail dans un bar restaurant un drame parceme de moments drôle les acteurs son magnifiques dans leurs rôles .
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