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loulou451
123 abonnés
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2,5
Publiée le 23 septembre 2008
Deux ans après "Mean Street" et quelques mois avant de commencer le tournage de l'inoubliable "Taxi driver", Martin Scorsese s'essayait avec une visible jubilation au film de société. Hélas, le résultat n'est pas à la hauteur de l'interprétation impeccable d'une brochette d'acteurs tous plus formidables les uns que les autres, Ellen Burstyn en tête qui obtint ici l'Oscar de la meilleure actrice. Cepandant, "Alice n'est plus ici" ne parvient jamais à atteindre les hauteurs du réalisateur des "Affranchis", de "Casino" ou d'"Aviator". Un bon moment de cinéma tout de même bien ancré dans son époque.
Scorsese se plonge dans un univers féminin, plutôt inhabituel dans sa carrière. "Alice n'est plus ici" est l'histoire d'une femme enchaînant les malheurs de la vie. Entre boulots alimentaires et rencontres désastreuses, Alice nous emmène dans sa survie. Ce voyage reste assez classique mais arrivera toutefois à nous entrainer grâce au rôle d'Ellen Burstyn qui lui offrira un Oscar bien mérité. Même s'il excelle dans de multiples réalisations bien différentes, Martin Scorsese propose une fois de plus un film honnête qui manquera néanmoins d'originalité dans son scénario et sa réalisation. Un long-métrage simple mais agréable, restant assez méconnu dans la carrière de ce grand cinéaste.
Un film pas désagréable, assez intéressant du fait qu'il soit l'un des premiers long-métrages de Martin Scorsese... Ainsi ont découvre l'origine de l'œuvre de ce grand cinéaste, son style... Et si au final c'est vraiment l'un des moins bon films du réalisateur, c'est une bonne expérience ! Un drame assez prenant, avec certains airs de road-movie, une belle histoire et une mise en scène tres convaincante !
En 1974, lorsque Scorsese signe Alice doesn't live here anymore, il n'est encore qu'un petit réalisateur plein de volonté cherchant à se faire un nom dans l'immense Hollywood. Suite à la réussite qu'était Mean Street, Warner Bros lui confie un projet qui, par la suite, allait devenir Alice doesn't live here anymore. Et franchement, on ne le regrette pas.
Le film se construit autour d'un thème que nous ne connaissons pas très bien chez Scorsese, puisqu'il parle avant tout du combat d'une femme pour sa survie et celle de son enfant au travers de l'Amérique profonde des années 70. Alice se rendra vite compte qu'une femme ne peut vivre sans la présence d'un homme qui lui assure une couverture financière confortable, ce qui nous amène directement à penser que Scorsese épouse la cause féministe en décrivant une Amérique dans laquelle aucune femme ne peut s'émanciper.
Construit comme un road-movie, genre idéal lorsqu'il s'agît de présenter en image la quête initiatique d'un personnage, le film montre également une Alice qui découvre véritablement la vie, réelle désillusion pour une éternelle petite fille qui s'imaginait chanteuse depuis sa tendre enfance. Les tares et vices des hommes, la violence et la misère vont se révéler à elle.
Ici, Scorsese semble beaucoup plus calme, posé. On est loin de la rage qu'il laisse éclater dans la majeure partie de sa filmographie, notamment avec des hommes forts et violents cherchant à se hisser au plus hauts échelons de la société. Ainsi, la caméra prend le temps d'observer, se stabilise, les travellings se font plus furtifs; le tout est moins clinquant afin de laisser plus de place aux personnages et à leur psychologie, le style plus calme de la réalisation leur correspond mieux.
Pour conclure, Alice doesn't live here anymore est un beau portrait de femme à la fois dramatique et plein d'humour, peut-être pas aussi ambitieux que la plupart des films du maître italo-américain, mais incontestablement un excellent film.
On retrouve déjà dans ce film ce qui fait la force de Scorsese : de très bons acteurs, une très bonne soundtrack, des dialogues percutants et souvent très drôles, et des personnages confrontées à la dureté de la vie, qui vont devoir se surpasser pour espérer s'en sortir. Il n'empêche que c'est loin d'être le meilleur film de Scorsese car il manque un peu de rythme et le développement des personnages est un peu étrange (Alice s'attache quand même très vite aux hommes ! Et en plus elle pardonne très vite à David d'avoir frappé son fils). Bref, pas le plus mémorable mais quand même un bon film que je vous recommande !
une oeuvre bizarre de la part d'un réalisateur talentueux qu'est Martin Scorsese. ce film qui retrace l'histoire d'une jeune femme qui devient veuve et qui décide de tout quitter pour réaliser son rêve d'antan. le film va pour ne rien dire, on reste perplexe à devant cette histoire qui n’aiguise pas mon intérêt. on appréciera quant même le magnifique jeu de Ellen Burstyn qui reçut l'oscar de la meilleur actrice pour un rôle qui lui va à merveille. bref, vous l'aurez deviné, c'est un petit film dans la filmographie de ce réalisateur incroyable qui a réalisé plusieurs chef-d’œuvres du septième art.
En 1974 Martin Scorsese était encore un jeune metteur en scène qui cherchait à se faire un nom à Hollywood. Après le remarqué « Mean Street », il répond à une commande de la Warner via son ami FF Coppola. « Alice n’est plus ici » occupe une place à part dans sa filmographie. On trouve dans ce film une tournure poétique qui ne sera plus la marque de fabrique du réalisateur reconnu qu’il est devenu après ses films mettant aux prises des hommes cherchant à s’émanciper dans ou hors de leur milieu. A cette époque on pouvait donc assimiler le jeune Scorsese à des aînés plus illustres comme Ashby ou Schatzberg.Alice qui s’est cru dans son enfance au pays des merveilles en se rêvant chanteuse, découvre adulte la violence des hommes avec un mari enfermé dans un mutisme qui paralyse sa relation à l'autre. Devenue veuve, elle prend la route avec son fils pour tenter de réaliser enfin son rêve d’enfant : devenir chanteuse. On retrouve dans ce postulat de départ une similitude avec le « Mirage de la vie » de Douglas Sirk, mais les films divergent très vite ; là où Sirk présentait une ode à l’intégration raciale, Scorsese épouse la cause féministe. A chacun son époque. Sur la route qui doit la mener à Monterrey elle fait son apprentissage de femme et rencontre à nouveau la violence masculine sous les traits d’Harvey Keitel. C’est l’Amérique des grands espaces où l’on peut faire sa vie n’importe où que Scorsese nous dépeint. Alice finira par rencontrer l’amour au bout du chemin car comme elle le dit elle-même : « Elle est incapable de vivre sans un homme à ses côtés ». Si le film est un tantinet féministe sous l’impulsion d’Ellen Burstyn confondante de sincérité dans ce rôle il ne tombe par dans le manichéisme qui entachait beaucoup de livres ou de films de l’époque. Scorsese prétend qu’il y a encore de la place dans les années 70 pour une relation durable et égalitaire entre les deux sexes. Tous les acteurs sont magnifiques dans ce road movie tout à la fois bucolique et militant
alice est une femme qui a vecu avec un mari qu'elle croyai aimé, mais du jour ou il est mort, elle decide de partir avec son enfant qui est plutot turbulent, ils vont de ville en ville en esperant avoir assez d'argent pour qu'alice puisse redenouveau chanter comme quand elle etait plus jeune, elle va rencontré plusieur homme, changé plusieur fois de travail avant d'enfin trouvé une vie qui lui convient scorsese realise un film simple mais efficace, les acteur sont tres bon, on peut y apercevoir jodie foster ou encore harvey keitel. un film a decouvrir au moin une fois
Martin Scorsese, après "Mean streets" et avant "New York, New York", met en scène "Alice n'est plus ici" (1975), drame familial intimiste dans lequel Diane Ladd a la possibilité de s'épanouir dans divers registres, parfois très différents. Cependant, je trouve le film inégal, car il s'attarde sur des tranches de vie inutilement pour passer très vite sur d'autres, qui me paraissent potentiellement plus intéressantes. Néanmoins, un bon film.
Long métrage de 1974 réalisé juste après "Mean Streets", il est assez atypique dans la filmographie de Scorsese... en effet plus habitué à réaliser des films "mâles"! Il s'agit donc d'une femme qui venant de perdre son mari décide de prendre sa vie en main et de la mener avec son fils (le gamin est insupportable et très drôle!) de manière indépendante. Sympathique "chronique familiale", beaucoup d'humour, des dialogues ciselés et les débuts de Jodie Foster en gamine asociale... gentil et mignon!
Portrait d'une femme perdu à la mort de son mari et qui part sur les routes avec son fils, toujours à la recherche de ses rêves passé de chanteuse. Scorsese nous livre un film vraiment réussi, au scénario intéressant, bien écrit et captivant, tout comme les dialogues et les personnages, eux aussi réussi et attachant. Il nous dresse un portrait sur la situation des femmes et la vie dure de certaine, notamment lorsqu'elle se retrouve seule et face au monde qui l'entoure. La réalisation est vive et énergétique, les cadres sont toujours superbes, que ce soit dans les bars, les villes, les campagnes... Le film est vraiment captivant, charmant et attachant. Ellen Burstyn est épatante et les seconds rôles sont bons. C'est aussi avec ce genre de film que Scorsese montre que c'est un grand réalisateur. Son film est magnifique et trop méconnu dans la filmographie de son réalisateur.
Bien sûr ce film de commande est loin des chefs d'oeuvre à venir pour Scorsese mais déjà sa façon de filmer les personnages et de les suivre est formidable et les scènes avec Harvey Keytel annoncent ces fameux chefs d'oeuvre.
Alors là, on ne s’y attendait pas de la part de Scorsese ne serait-ce qu’en raison de sa sortie en salle située entre ‘Mean Streets’ (73) et ‘Taxi Driver’ (76). Drôle de moment pour réaliser un pamphlet féministe même si le sujet n’était que peu abordé. Sydney a quand même fait une tentative en 66 avec ‘Le groupe’ mais le machisme dans le cinéma américain reste bel et bien présent jusqu’aux années 70, il aura fallu ‘Thelma et Louise’ afin de créer un genre à part entière mais seulement en 91. Pas un road movie même si le duo Ellen Burstyn-Alfred Lutter font un bout de route ensemble; pas vraiment un enchaînement de rencontres même si Alice devient chanteuse puis serveuse et qu’elle s’entiche de Ben (Harvey Keitel chez le réalisateur depuis ‘Who’s that knocking at my door’) ou encore que Tommy s’entiche d’Audrey (Jodie Foster deux ans avant ‘Taxi Driver’); pas vraiment un buddy movie –parce que l’histoire est centrée sur Alice et qu’elle tend à aller vers un trio– même si les liens entre la mère et le fils sont proches faisant d’eux des amis; pas vraiment un drame même si une bonne dose de tragique vient perturber la vie insouciante de la veuve et de son fils. Kris Kristofferson est le mari potentiel qui pourrait donner une vie simple et sable aux deux arrivants. La photographie de Kent L. Wakeford est horrible, la qualité de l’image laisse nettement à désirer : le sépia tirant souvent vers le jaune n’embellit pas le film. Outre l’esthétisme, l’important réside dans le sujet exposé à savoir l’éducation, la famille monoparentale et ses conséquences, la précarité sociale, le vagabondage, l’autorité paternelle parfois poussée à l’extrême et amenant aux violences conjugales… C’est en fait Kris Kristofferson qui est le réel héros de l’histoire car il incarne le respect et la morale d’une famille. C’est en effet lui qui a raison concernant l’éducation de l’enfant et qui arrive à faire comprendre à Alice qu’une mère doit également se montrer autoritaire lorsqu’il le faut. Pour conclure, difficile de croire qu’à l’époque Hollywood remettait des Oscars (à Ellen Burstyn cette fois) à des films artisanaux.
Un film si tendre se doit d'être respecté, son réalisme marche et ses acteurs dégage tous une superbe énergie sans aller dans le surjeu. Même si le jeux de l'actrice principale pour moi est trop surjouée et mes insupportable les autres sont dans le juste. Aux premiers abords, j'ai eut peur que ce film tombe dans un pessimisme assommant et contre productif mais au final il réussit, là ou certains ont échouées, un manichéisme qui caricature les hommes comme des bêtes stupides ce que je trouve qui est très présent dans les films actuels. C'est un film que je vous conseille, c'est une aventure, un "road movie" très bien travaillé et qui ne vous rendra pas indifférent.