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betty63
24 abonnés
428 critiques
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2,5
Publiée le 12 mai 2015
Bof ! Pas mal dans le sens où ce film porte vers l'espoir d'une vie meilleure mais on voit que le film date car aujourd'hui je ne pense pas que Martin Scorsese le referait de la même façon, les mentalités évoluant.
Sans aucun doute un des films de Martin Scorsese à redécouvrir,bien que noyé dans la masse de ses chefs d'oeuvres."Alice n'est plus ici" est un road-movie en même temps qu'un beau portrait de femme.Alice Hyatt,épouse malheureuse,maman accablée,quitte avec son fils insupportable le Nouveau-Mexique,direction la Californie et la concrétisation de ses rêves de chanteuse.Mais sans le sou,elle devient serveuse dans un routier,attendant le déclic.Le film pâtit du manque de communication entre la Warner,voulant une oeuvre gaie et optimiste,et Martin Scorsese,recherchant plus d'ambiguïté.D'où la sensation de bricolage,qu'une réalisation trop démonstrative de Marty,renforce.En dépit de tous ses problèmes,Alice préfère rire ironiquement de sa situation.L'interprétation d'Ellen Burstyn,est formidable de nuances(Oscar 1974),et on s'attache à cette femme aux illusions perdues,opiniâtre,malgré ses liaisons toxiques avec des hommes violents(dont un Harvey Keitel saisissant),et le comportement énervant au possible de son fils de 12 ans.La BO est soignée,et on a droit en préambule à un hommage au Magicien d'Oz.C'est aussi une vision sincère des difficultés pour une mère d'élever seul son enfant,et des conditions de vie difficiles dans ces bourgades désertes des Etats-Unis.
Film mineur dans la filmographie de Scorsese, "Alice n'est plus ici" permet à Ellen Burstyn de trouver un de ses plus beaux rôles en femme récemment veuve qui tente alors de réaliser son rêve de devenir chanteuse tout en devant s'occuper de son fils interprété avec justesse par le jeune Alfred Lutter. Mais Alice n'a pas de chance, elle accumule les aventures et les promesses sans savoir si elle pourra les tenir, désirant juste chanter comme elle se l'était toujours promis. Le parcours de cette femme à travers l'Amérique a quelque chose de touchant mais on sent que Scorsese cherche encore ses repères pour filmer cette histoire qui est assez bien écrite mais qui comporte tout de même quelques maladresses. Peut-être le sujet ne lui convenait pas tout à fait et en effet c'est ce qui pêche un peu dans le film. Mais malgré tout il reste un beau portrait du rêve américain qui s'étiole et annonce déjà une immense carrière.
Sans être une œuvre majeure de Scorsese, Alice N'Est Plus Ici n'en reste pas moins un émouvant portrait de femme moderne oscillant constamment entre mère courage, fille amoureuse et femme enfant. Ce personnage complexe est porté par Ellen Burstyn, une actrice de talent dont l'immense palette d'émotion donne au film tout son cachet. Elle recevra d'ailleurs un oscar bien mérité pour sa brillante interprétation. En revanche, au niveau de la réalisation, c'est encore un poil hésitant et académique. En résumé, un film profond mais manquant de folie.
"Alice n'est plus ici" est une oeuvre de Martin Scorcese qui sort un peu de sa filmographie habituelle. Le parcours chaotique d'une veuve chanteuse, accompagné de son fils, tantôt insupportable, tantôt touchant, à la recherche d'une meilleure vie pour elle et ce dernier, mais qui va sans cesse se confronter à des difficultés (logement, travail, amour...). C'est surtout le joli portrait d'une femme sensible mais forte, qui tombe puis se relève. Un film, et c'est assez rare pour le signaler, qui rend justement hommage à la femme en général. Un coup de chapeau au réalisateur italo-américain rien que pour ça.
Un des premiers Scorsese, un peu éloigné de son inspiration urbaine de l'époque (Means Streets, Taxi Driver). Ce film mineur reste un témoignage intéressant sur l'Amérique profonde du milieu des années 70, où ses laissés-pour-compte, héritiers des "hobos" de la grande dépression, triment afin de se constituer un avenir. Dans un rôle secondaire, Harvey Keitel impose sa présence inquiétante.
Ellen Burstyn , qui a livré une prestation excellente dans l'ovni "Requiem for a Dream", campe ici avec brio Alice Hyatt : Femme d'une quarantaine d'années parcourant le pays avec son fils insupportable afin de réaliser son rêve d'enfant : devenir chanteuse. Au fil de son périple, elle fera de bonnes et de mauvaises rencontres qui changeront sa vie à tout jamais. A priori, une histoire alléchante mais malheureusement, on ne peut pas rester captivé face à des scènes d'un mélodramatique classique et répétitifs. "Alice n'est plus ici" a déjà 35 ans, et cela se ressent. Dommage aussi que le doublage français soit bâclé de la sorte.
C'est avec Alice n'est plus ici que j'ai compris que Scorsese est mon cinéaste préféré. En effet tout dans ce film est du pur Scorsese et je ne m'en lasse pas car le cinéaste à cet capacité à toujours se renouvelé malgré le fait qu'il fait toujours un peu la même chose. Nous accrochons à cet histoire, les acteurs jouent bien surtout l'actrice principale dont c'est l'habitude chez le réalisateur italo-américain de fournir des prestations de femmes fouillées et puissantes. Il sait vraiment dirigé les femmes et c'est un talent que je lui prête. De façon générale de toute façon il dirige à merveille ses acteurs, ils trouvent toujours une symbiose entre eux qui est superbe, tu as l'impression qu'ils n'ont pas perdue leurs temps sur le plateau. A propos de vitesse, ce film en est sa meilleur qualités, le rythme est bon et pour cette histoire je crois que c'est meilleurs point de vue que l'on est pu choisir et je trouve cela très originale. Car originale, le film l'est absolument bien qu'il ressemble à ces films sociaux peu passionnants, ce film l'est complètement. Je le conseil vivement !
Deux ans avant de remporter la Palme d’Or pour Taxi Driver (1976), Martin Scorsese réalisait le méconnu Alice n'est plus ici (1975), un road movie tendre, drôle, destructeur et touchant. Le film nous raconte les mésaventures d’une mère de famille qui se rêvait chanteuse et qui quitte son domicile suite au décès de son mari. Elle part vers l’inconnu, à l’aventure avec son fils où elle fera la rencontre de plusieurs personnes, toutes très différentes les unes des autres. Elle accumulera les mauvaises rencontres (notamment des hommes violents), collectionnera les petits boulots jusqu’au jour où elle rencontre enfin ce qui lui semble être l’homme de sa vie ! Scorsese nous surprend avec cette comédie particulièrement déjantée et portée par de magnifiques acteurs, notamment Ellen Burstyn (qui remporta l’Oscar de la Meilleur Actrice), Harvey Keitel étonnement survolté, le sympathique Kris Kristofferson et Alfred Lutter en fiston odieux. A noter aussi la participation de Jodie Foster (encore toute jeune avec son look garçon manqué !).
L'un des films les moins connus de Martin Scorsese, servi par des acteurs excellents. La grande Ellen Burstyn n'a pas volé son Oscar de la meilleure actrice en 1975. On a droit à l'apparition de Harvey Keitel et à celle de Jodie Foster ( dans l'un de ses tous premiers rôles ). La réalisation reste assez traditionnelle, moins ambitieuse que dans les films suivants de Marty. Pourtant, la séquence d'ouverture est somptueuse, sorte d'hommage aux vieux films américains en Technicolor. La bande-son est exquise et l'on sent déjà la qualité des choix musicaux de Martin Scorsese ( comme dans Mean Streets, deux ans auparavant ). Sans être un chef d'oeuvre, Alice n'est plus ici est très marqué par la densité psychologique et cinéphilique de ses personnages : ce portrait d'une paumée et de son insolent gamin n'est pas sans rappeler le Wanda de Barbara Loden ( un même genre : le road movie ). Un très bon film mêlé d'humour et de tendresse, essentiel si l'on veut découvrir la première grande période de Scorsese ( Boxcar Bertha, Mean Streets, etc...). Une rareté à découvrir sur grand écran.
Un sympathique Scorsese, comédie dramatique familiale. Malgré une histoire à la base plutôt banale, le don du cinéaste pour raconté les histoires est frappant. Les scènes entre la mère et le fils sont souvent drôles et touchantes. Réalisation plus calme qu'à l'accoutumée mais typique du cinéaste. Les dialogues sont très bien peaufinés.
Le scénario est très bien écrit. L’histoire ne prête a la base a rire, mais il y a un humour qui transcende tout le film. Notamment émanant d’Alice « riant » de sa situation, toujours très ironique avec elle-même, ne perdant jamais espoir. Ce n’est pas le premier film de Scorsese auquel on pense lorsque l’on cite son nom et pourtant c’est une très belle histoire, celui calamiteux d’une mère et de son fils sur la route.
Histoire pas toujours passionnante et realisation encore hesitante et un brin maladroite mais Scorcese pour ses quasi debut (2eme film apres Mean Street) derriere la camera beneficie d'une immense et trop peu connue actrice en la personne d'Ellen Burnstyn qui domine magistralement cette oeuvre decrivant la vie chaotique d'une jeune veuve et de son fils a travers les States.
Martin Sorcesse réalise un très beau mélodrame . Harvey Keitel incarne Ben. Ellen Burstyn interprète une serveuse qui veut devenir une chanteuse. Une belle histoire entre une mère et son fils.
Entre "Mean Streets" et "Taxi Driver", Martin Scorsese avait mis en scène "Alice doesn't live here anymore", oeuvre radicalement différente de ses autres travaux de l'époque dans la mesure où la contestation est laissée de côté au profit de sentiments humains plus "simples", narrant l'histoire d'une mère un peu paumée après la mort de son mari et qui parcourt alors les Etats-Unis avec son jeune fils, croyant pouvoir faire fortune dans la chanson. Dès le début, le style du cinéaste frappe avec cette première séquence rougeoyante qui n'est pas sans rappeler "Le Magicien d'Oz", l'un de ses films préférés. Cet hommage rapide laisse ensuite la place à un film bien construit, dans la veine de l'indépendantisme américain qui régnait à l'époque mais qui manque trop souvent de folie. Si l'épopée d'Alice est tout à fait plaisante, que les personnages sont relativement approfondis et que dans l'ensemble, tout tient très bien la route, on ne peut être que déçu si on tente d'y voir un peu plus en profondeur : les mouvements de caméra de Scorsese, aussi larges et impressionnants soient-ils sont très répétitifs (les 360 degrés, ça va deux secondes !) et le montage n'a pas cette force habituelle transcendant les scènes importantes. Certes, la bande-son est bonne et globalement c'est propre mais il n'y a rien qui fasse réellement décoller un long-métrage manquant d'imagination, en quelque sorte un portrait de femme réussi sans être marquant. Ellen Burstyn (j'espère que j'écris correctement son nom) m'a par contre profondément énervé dans un rôle de chigneuse dont elle ne parvient jamais à se sortir. Une direction d'acteurs assez moyenne donc (sauf Keitel comme d'habitude génial) desquels on retiendra cependant Jodie Foster encore toute gamine. Les thèmes récurrents dans l'oeuvre du réalisateur sont parfois évoqués, toujours survolés et l'on se dit en arrivant au générique que si "Alice" est un bon film très appréciable, il n'en demeure pas moins décevant pour un Scorsese.