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inspecteur morvandieu
36 abonnés
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1,0
Publiée le 26 août 2024
L'architecte Courmont (André Luguet) ne supporte pas le boléro de Ravel qui tourne en boucle dans la maison de couture de l'étage du dessous. Ce vaudeville sentimental et bourgeois nait d'une querelle de voisinage puis de l'intrusion incongrue du personnage d'Arletty dans la vie et l'appartement de Courmont. J'aime beaucoup Arletty mais, outre que son rôle devient bien terne après une entrée pétaradante, ses chapeaux et coiffures ne l'avantagent vraiment pas. Avec les deux apparitions anodines de la toute jeune spoiler: Simone Signoret , c'est tout ce que je retiendrai de cette pâle comédie. La pièce adaptée par Jean Boyer est médiocre et insignifiante, avec une amourette qui se dessine et que rien ne justifie; c'est une convention, comme souvent à l'époque. Il faut reconnaitre au sujet que certains incidents peuvent surprendre mais, en réalité, rien n'est drôle, pas plus l'écriture que les personnages, dépourvus d'épaisseur comique et de matière mais pas de futilité.. Les textes manquent totalement d'esprit.
Un vaudeville directement issu du théâtre, à vrai dire il n'y a pas grand chose à lui reprocher mais au bout d'une heure on se lasse de la répitition des situations.
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12 406 critiques
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2,5
Publiée le 9 octobre 2013
Petit maître du cinèma français, Charles Boyer avait l'ètoffe d'un grand metteur en scène dans les annèes 30-40-50 même si son "Bolèro" ne fait pas parti de ses meilleures comèdies! Le scènario très vaudevillesque peut paraître un peu nunuche aujourd'hui mais les performances d'acteurs font la diffèrence: c'est surtout Arletty qui est excellente, donnant à son personnage toute sa dimension comique, même en tenue des plus intime! Andrè Luguet n'est pas mal non plus, passant la plupart de son temps a taper du plancher ou à sortir de jolies douceurs à Denise Grey ( « Une toquèe qui reçoit des gens mal-èlevès » ). On regarde Arletty et Luguet flirter, s'engueuler, s'approcher, pour (peut-être ?), s'entendre, avec en accompagnement des rebondissements à la pelle sur les fragments musicaux du "Bolèro". A noter la silhouette de Simone Signoret qui n'a que trois lignes dans le film! Une petite figuration que l'on pourrait appeler les annèes d'apprentissage...
Un film conçu comme une pièce de théâtre et qui vieillit bien. On suit la poignée de personnages de quiproquos en quiproquos et on finit par être convaincu que jouer la comédie aux autres est parfois la meilleure façon de s'avouer la réalité de ses propres sentiments.