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vinetodelveccio
69 abonnés
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4,5
Publiée le 3 janvier 2014
Un film inégal, poétique et bouillonnant d'énergie qui marque par une imagination hors du commun. Jerry Lewis, véritable pitre électrique enchaîne les gags dans ce film que certains trouveront exaspérant. Il est vrai que certains gags tombent à plat et qu'on peut vite être fatigué de voir l'artiste loucher et hurler pour sa mère. Mais comment ne pas fondre pour cette histoire touchante d'un jeune paumé pris sous les nombreuses paires d'ailes de cette ribambelle de demoiselles survoltées ? La plus grande satisfaction du film viendra au final d'une mise en scène incroyable d'inventivité qui prouve que rien n'est jamais définitif au cinéma et que tout est possible. Lewis joue à la maison de poupée, aux claquettes, au dompteur, le tout dans le cadre d'une mise en scène formellement parfaite et visuellement superbe. Il est fascinant de voir comment cet artiste unique allie ces deux aspects, sans jamais que cela paraisse incongru. Superbe !
Pour sa seconde réalisation, Jerry Lewis sen donne à cur joie et nous livre une comédie menée sur un rythme endiablé où le clown se laisse aller à un véritable festival de grimaces en tout genre et à des situations tout bonnement hilarantes. Avec un charme tout droit sorti des années 60, cette comédie est un pur moment de bonheur...
J'ai vu ce film a l'époque dans mon ciné de quartier ,j'avais été très impressionné par la scène de la chambre mystérieuse et par par la puissance des couleurs de l'époque . Le fou rire dans la salle était généralisé ,un des meilleur film de Jerry .
Maintenant que je connais un peu mieux la filmographie de Jerry Lewis, je peux affirmer une chose: il y a clairement deux films « majeurs » dans la carrière de l’acteur-réalisateur: « Docteur Jerry et Mister Love » qui se démarquait par son inventivité et sa revisite du mythe du Docteur Jekyll et Mister Hyde et donc ce « Tombeur de ces dames » qui lui se démarque par les nombreux choix faits par Jerry Lewis, que ce soit au niveau de l’humour, de la mise en scène ou même de la façon dont se comportent les acteurs dans certaines scènes. Je pense notamment au réveil des gonzesses, filmé de loin et qui donne l’impression d’être un grand balai. Comme à son habitude lorsqu’il est derrière la caméra, Lewis se fout complètement qu’il y ait un quelconque fil conducteur à son histoire. Le seul truc qui l’intéresse, c’est qu’il y ait une avalanche de gags et qu’il puisse faire ses grimaces et loucher autant qu’il le veut. Dans certains films, ça passe à peu près et dans d’autres pas du tout. Dans celui-ci, ça passe à peu près, mais ça trouve tout de même ses limites. Le film commence à devenir assez pesant à partir du moment où la chaine de télé déboule dans la pension de jeunes filles. Et puis, il n’y a rien a faire, les films avec l’ami Jerry ont incroyablement souffert du passage du temps. On ne peut pas le nier. Ça saute tellement aux yeux.
Franchement, les films avec Jerry Lewis ont terriblement vieilli. C'est très bien mis en scène mais on ne rit jamais. Pour un film considéré comme comique, c'est embêtant !
Le film démarre d'une bonne idée qui donne un scénario plus ou moins original, mais les gags, trop naïfs, ne sont bons que pour les enfants spoiler: comme pour les papillons qui s'envolent du cadre . C'est d'ailleurs l'habitude de Jerry Lewis, il joue plus sur les mouvements du corps et les grimaces et les mimiques, ce qui le rend parfois ridicule. D'autre par le film devient de plus lent, surtout avec ces chansons traînard qu'on nous met vers la fin je ne sais pourquoi.
Je ne sais pas si ce film était hilarant à sa sortie, mais si c'est le cas, alors il a très mal vieilli. Des gags poussifs, pas drôles et surjoués. Et à cela s'ajoute un scénario nullissime qui frôle le zéro absolu. Un ennui incommensurable, un film ignoble.
Coécrite, interprétée et produite par Jerry Lewis, " Le Tombeur De Ces Dames" est une Comédie délirante dans laquelle Herbert est employé comme valet de chambre et homme à tout faire chez Miss Wellenmellon, une ancienne chanteuse à succès hébergeant dans sa grande demeure une quarantaine de jeunes filles artistes. Même si l'on regrette quelques scènes un peu lourdes, on appréciera l'avalanche de gags et le jeu d'un fantastique Jerry qui danse, fait des claquettes, pathétique maître de la gaffe et des transformations.
Jerry Lewis avait prouvé depuis de nombreuses années qu’il était un acteur comique de très talentueux. En passant à la mise en scène, il a montré qu’il était également un grand réalisateur. Le Tombeur de ces dames en est une preuve. Ainsi, s’il est très drôle, ce film marque surtout le spectateur par son travail purement cinématographique. En effet, Lewis effectue un vrai travail sur le plan-séquence (ou du moins sur la longueur des plans) en l’utilisant pour créer le comiquespoiler: (gag de la valise) et organise de nombreuses chorégraphies parfaitesspoiler: (le réveil des jeunes filles suivi de celui de Jerry Lewis dévoilant petit à petit un décor gigantesque, les multiples séquences de danses dont celle entre Jerry Lewis et George Raft…) . Un tel travail de précision dans le comique fait automatiquement penser à Jacques Tati ! En effet, comme dans Mon oncle, le scénario est plus un prétexte à un enchainement de gags liés à la situation qu’à une réelle progression dramatique mais n’est pas pour autant ennuyeux. Lewis n’est pas un comique stupide et inculte comme le voudrait ses détracteurs et le démontre à travers de multiples références culturelles (le Herbert H. Heebert fait immanquablement penser au Humbert Humbert du Lolita de Vladimir Nabokovspoiler: , les multiples gags autour de Bébé rappelle automatiquement L’Impossible Monsieur Bébé d’Howard Hawks, la présence de George Raft dans son propre rôle …). Ainsi, ce film qui se moque totalement du réalisme (à 35 ans, Jerry Lewis est tout de même un peu vieux pour jouer un étudiantspoiler: et son interprétation du rôle de la mère enlève dès le départ toute crédibilité au film ) est une œuvre à la fois extrêmement drôle et offrant une véritable proposition de cinéma. Un grand moment du cinéma comique.
Un film dynamique et sans temps morts qui repose entièrement sur les simagrées et les cavalcades de son personnage principal, évoluant dans un décors gigantesque et coloré. Vite écœurant, vite fatigant (comme peuvent l'être parfois les films d'un De Funes), il se dégage pourtant une ambiance bonne enfant de ce spectacle plein d’énergie. A voir (avec des yeux d'enfants) si vous ne connaissez pas du tout Jerry Lewis.
Pas du niveau de "Docteur Jerry et Mister Love" mais tout de même une grande réussite. La mise en scène de Jerry Lewis est magnifique, un véritable ballet, utilisant les décors avec une virtuosité qui touche au génie. Certes, l'acteur en fait beaucoup mais il est souvent drôle et ose aller dans des directions où peu de comiques ont osé s'aventurer.
Le tombeur de ces dames est un film flamboyant qui, même s'il repose sur un scénario un peu inconsistent -le film n'est qu'une succession de gags-, est mis en scène d'une façon magistrale. Jerry Lewis montre qu'une comédie ne doit pas uniquement reposer sur des gags réussis mais aussi sur une mise en image soignée. Le tombeur de ces dames possède une très belle photographie qui joue habilement sur les contrastes et les couleurs criardes, voir le décor des chambres à coucher des jeunes femmes, qui s'inspire de l'univers des bandes dessinées (voir Tex Avery). Jerry Lewis chorégraphie parfaitement les scènes musicales et chantées de la fin du film (et choisit parfaitement les musiques) et dirige très bien ses acteurs et actrices en rendant l'osmose entre les personnages parfaite (avec choix très divers des acteurs (jeunes/vieux, femme/homme, pin up/grosses femmes, lui même/mafieux ...) Comme on a souvent pu le lire, c'est ici aussi une critique contre le matriarcat (toujours ces femmes possessives et castratrices). Les gags renvoient à un burlesque classique mais efficace, les blagues les plus courtes sont les meilleures. La scène du réveil en musique avec le travelling est un chef d'oeuvre du cinéma comique, du cinéma tout court. La découverte du pensionnat telle une maison de poupée est fascinante ;le film est un décor de cinéma. Jerry Lewis fera mieux encore avec The nutty professeur.
Je ne m'en lasse, pourtant l'humour de Jerry Lewis est assez répétitif mais j'ai encore tellement rit devant ce film. Particulièrement durant la scène de remise de diplôme lorsque la mère de ce dernier se retourne... Je ne m'y attendais pas, un vrai massacre. Le jeune Herbert à donc fait vœux de rester célibataire et de ne plus jamais tomber amoureux. Il a bien fait, puisqu'il va se retrouver dans un foyer de jeunes filles donc il est le seul homme à bord. Bien entendu les gags s'enchaînent il y en a des drôles et des moins drôles mais sa ne nous rend pas Herbert moins sympathique. Je suis toujours impressionnée de voir jusqu'où est prêt à aller l'acteur pour faire rire. En tout cas ses mimiques fonctionnent toujours autant et ses films toujours aussi plaisant.
Je n'ai pas vu tout le film, mais assez pour juger ce film. J'ai adoré ce Mr Jerry Lewis. Burlesque, loufoque, hilarant, magique, tout est bien léché, la prod', la réal, et le jeu d'acteur. Ma Note : 3.8/5.
Un film sans réelle histoire qui repose entièrement sur Jerry Lewis, qui s'en donne à coeur joie en pitreries en tout genre. Cela peut vite devenir un peu agaçant même si certains gags fonctionnent plutôt bien (comme le terrible Baby ou la danse avec George Raft). A noter cependant, cette magnifique scène au début du film où les jeunes filles de la pension se réveillent, se préparent et évoluent dans cette espèce de maison de poupée géante, le tout sur un air de jazz entraînant: tout simplement sublime!