Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
CeeSnipes
282 abonnés
1 708 critiques
Suivre son activité
2,0
Publiée le 12 mars 2012
Il y a toujours une construction étrange dans les films écrits par Stephen Chow. Toujours une demi-heure de départ bien trop lente qui déconcerte le spectateur non habitué, quarante-cinq minutes sympathiques et une fin hystérique qui fatigue le spectateur plus habitué à des comédies américaines. Shaolin Soccer, Kung-Fu Hustle et dans une moindre mesure Love On Delivery s’en sortaient bien.
Dans ce film d’époque, c’est bien plus compliqué. Encore réalisé avec son compère Vincent Kok, Forbidden City Cop, film d’époque, se sort beaucoup moins bien que ses successeurs. En effet, le film est bien trop inégal et hystérique pour convaincre totalement, voire même convaincre tout court. La première partie est absolument assommante, tellement les acteurs surjouent à mort. Seuls Stephen Chow et l’excellente Carina Lau (qui fait partie des meilleures scènes du film, dont celle de la rencontre) sortent du lot. S’enchaîne une deuxième partie, la plus importante, celle de l’intrigue principale, bien plus intéressante, parfois drôle, avec une scène en particulier, celle du montage alterné, drôle et presque poétique. C’est ça le problème dans ce film : on touche parfois à la poésie avant d’enchaîner avec une blague misogyne ou complètement abrutie. Malheureusement, le scénario est assez catastrophique, sorte de resucée médiévale de son déjà pas génial Bons Baisers de Pékin, avec plus d’hystérie.
Forbidden City Cop est donc un film fatiguant, parfois pénible, parfois réjouissant, avec des rois du cabotinage. Il en reste que ce film n’est pas aussi amusant que ses prédécesseurs et successeurs. Une déception.