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globi C.
9 abonnés
451 critiques
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1,5
Publiée le 4 juin 2016
La présence de Julie Christie et George C. Scott adoucit un peu la déception mais ce film reste pénible à suivre. L' utilisation de substances illicites pour la réalisation et les dialogues me parait être la seule explication pour se retrouver avec ce film qui navigue en permanence dans le brouillard. Le tout avec un scénario qui doit tenir sur une page.
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3,0
Publiée le 26 juillet 2010
Aurèolè de ses succès en Grande-Bretagne, Richard Lester retrouve en 1968 son Amèrique natale à l'heure de la mode hippie! Tout l'art de ce cinèaste se retrouve dans "Petulia"! A travers la conduite excentrique de son hèroïne, il èvoque les contradictions d'un pays meurtri, plongè en plein dèsarroi! "Petulia" est un impossible objet, qui brille comme le soleil de la côte Ouest de la Californie, sauf que c'est un soleil de mort! Belle performance de Julie Christie et de George C.Scott pour une liaison extravagante qui va bouleverser la vie de ce dernier! Sous ses airs de comèdie branchèe, Richard Lester signe une oeuvre grave où l'extravagance est une maladie...
Film culte du « Free Cinema » british des années soixante (le quasi équivalent de notre « Nouvelle vague »), Petulia conte l'aventure d'une femme moderne redéfinissant de nouveaux canons de société et de sexualité. Julie Christie est aussi belle que bonne actrice (et ce n'est pas peu dire !) et George C. Scott lui donne une réplique à la hauteur. Le film reflète les qualités et les défauts de ce moment essentiel du cinéma, que l'on peut retrouver dans des oeuvres telles que If, de Lindsay Anderson, Tom Jones, de Tony Richardson, Saturday Night and Sunday Morning, de Karel Reisz ou The Knack, du même Richard Lester. À chaque fois, on constate le même brio de mise en scène et la même volonté de ne pas s'enfermer dans les cadres d'un scénario linéaire. Cela donne des oeuvres par instant touffues et parfois un peu difficiles à comprendre, mais qui traduisent d'une façon assez remarquable le désir de liberté à la base de ce mouvement. Et quand la forme rejoint le fond, on est vraiment dans l'art, non ? Alors, vive Petulia !
Une fantaisie de l'époque ou les scénaristes ne marchaient pas qu'au pan bagnat - d'ou peut-être les multiples zones d'ombre - : pendant que l'intrigue oublie les points principaux en entretenant bien souvent les mêmes lignes de fuite l'histoire égoiste s'arrête ou débute le suspense: généreuse mais pas subtile.