Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
NeoLain
5 087 abonnés
4 741 critiques
Suivre son activité
3,0
Publiée le 28 mai 2015
Film sur une romance entre une riche étudiante et un homme cultiver de petite classe, il travaille dans une bibliothèque. Tous deux sont éperdument amoureux mais la relation va se fissurer au dernier moment. Vers la fin donc à cause d'une histoire de spoiler: diaphragme . L'étudiante qu'interprète la belle actrice Ali MacGraw affectionne tellement l'éducation et les principes de ses parents qu'elle s'y pliera.
C’est niais comme la majorité des histoires d’amour quand tout va bien autour. On revit un peu à travers ce film nos 1ers pas, hésitations, peur, les parents, bêtises...dans une époque quand même libérée ! 3/5
14 040 abonnés
12 481 critiques
Suivre son activité
2,5
Publiée le 9 septembre 2018
Nostalgie d'une èpoque pas si lointaine que ça où l'on flirtait en cachette devant la maison de maman et papa et où on allait voir le dernier film du tandem Jack Lemmon-Walter Matthau au cinèma de quartier du coin pour s'embrasser! Aujourd'hui, "Goodbye Columbus" est victime de sa date de sortie, à une pèriode où la pilule et l'utilisation d'un diaphragme ètaient encore quelque peu « tabou » . L'ètudiant pauvre avec un emploi modeste de bibliothècaire et la riche ètudiante appartenant à un milieu inaccessible pour lui en faisaient pourtant une oeuvre intèressante! il faut croire qu'en 1969 les choses ètaient comme elles ètaient! En 2017, tout ceci paraît bien lancinant et dèsuet! Mais il y a Ali MacGraw, sublime et bronzèe, dans sa rayonnante jeunesse! Face à ce volcan de bonne famille, Richard Benjamin est bien pâlot avec des petits airs de Tobey Maguire pour le côtè gentil et endormi! Son personnage a pourtant des choses à dire! Primo parce qu'il n'a pas de projet d'avenir et deuxio parce qu'il ne veut pas passer sa vie à courir après l'argent comme si c'ètait le seul but dans la vie! spoiler: Le film se termine quand même par la plus sèche des manières! Ce qui laisse un arrière-goût amer dans la bouche...
J'avais entendu parler de ce film, je ne sais plus dans quel contexte, ni avec qui mais ce qui est sur c'est que mon imaginaire était bien différent du film en lui même. A l'époque, il était peut-être une référence même si je pense que le sujet aborder et qui concerne la différence des classes sociales et la complexité des relations amoureuses mixes, n'est été aborder dans d'autres films. Mais ici, c'est assez particulier. Cette problématique entre les classes est présente, mais ne m'a pas paru être le point centrale. Le point de départ me semble être une relation amoureuse entre deux jeunes adultes, et les dictâtes de la société actuelle avec des problèmes sociétales mais aussi religieux. D'ailleurs on aurait pu penser que le couple en viendrait à une séparation par un non consentement de la famille, d'un soucis d'image de classe sociale... la raison est tout autre et atteint en particulier la liberté de la femme. Il faut donc se rappeler du contexte de l'époque et constater l'évolution de nos jours (enfin, nous le pensons acquis du moins). La réalisation de Larry Peerce est intéressante mais elle n'offre rien d'exceptionnelle non plus pour ce genre de film, le scénario est bien construit même si parfois on se perd un peu. Je l'ai cependant trouver long, peut-être parce que ce n'était pas le film que j'attendais. Les deux acteurs principaux sont convaincants Richard Benjamin m'a paru frêle tout du long, avec un regard qui en dit long sur les épreuves de sa vie (que l'on ne nous révèlera que partiellement). Ali McGraw en plus d'être une très jolie femme, joue également avec désinvolture et innocence. Film intéressant mais qui ne marque pas spécialement, s'il vous intéresse, pourquoi pas, j'ai été ravie de le découvrir mais il ne fera pas partie de mes inconditionnels.
S’il n’y avait Ali Macgraw, ce film ne serait qu’une pitoyable charge, méprisante et ouvertement antisémite. Toute sa famille, hormis elle-même, est bonne à jeter : le père, qui a le culte de l’argent, est avant tout un goinfre, la mère, une mégère coincée, le frère, un parfait imbécile très content de lui et d’ailleurs, le soupirant Neil, Richard Benjamin, ne vaut guère mieux. La longue scène du mariage est parfaitement révélatrice à cet égard : tous les rituels de la religion juive qui entourent ce sacrement y sont tournés en ridicule. Il ne paraît d’ailleurs pas certain que le roman de Philip Roth ait adopté un tel ton. Objecter que le film date d’une autre époque ne change rien : sans le personnage de Brenda, il ne mériterait qu’un oubli profond.