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reymi586
479 abonnés
2 444 critiques
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5,0
Publiée le 28 juillet 2016
Ben Affleck s'impose dès son premier film comme un excellent réalisateur et scénariste. C'est son frère, Casey Affleck, qui campe le rôle du personnage principal et je dois dire que je suis agréablement surpris. Je ne suis pas un grand fan de Casey Affleck mais là il est très bon et c'est pour moi le meilleur rôle de sa jeune carrière. La réussite du film le doit à son scénario qui est très bien construit et intelligent même s'il est peut être parfois un peu prévisible. Tout ça est très bien ficelé en tout cas. De plus, le film pose de vraies questions qui peuvent nous diviser. Un grand bravo pour ce premier film.
Le cinéma classique américain se caractérise notamment par la confrontation de ses personnages à des situations particulières qui les forcent à reconfigurer sommairement ou radicalement leurs convictions profondes, leurs comportements, par l’action, en vue d’une nouvelle situation. Ce sont parfois les actions sur le milieu qui amènent une nouvelle action [« Grande forme » et « Petite forme » selon Gilles Deleuze, caractérisées respectivement par la formule SAS’ – de la situation à la situation transformée par l’intermédiaire de l’action – et ASA’] ; ces deux formulent firent « le triomphe universel du cinéma américain » [G. DELEUZE, « Cinéma 2, L’image-temps »]. Gone baby gone, au contraire, voit l’émergence d’une nouvelle forme de héros, d’un nouveau héros, radicalement différent des types traditionnels de personnages auxquels le cinéma américain nous avait habitués. Patrick Kenzie, tel est son nom. Admirablement incarné par l’excellent Casey Affleck, ce personnage n’a rien de commun – a plutôt tout d’inhabituel. Sans doute Deleuze l’aurait assimilé à cette formule : SAS’AS’’A etc. Car ce qui le caractérise n’est pas la reconfiguration de son monde conditionnée par la confrontation à une situation, mais bien à l’inverse la préservation de son monde alors que tout son univers se métamorphose au grès des situations et des actions bouleversantes. Patrick Kenzie est la constance – fidélité à ses principes, intransigeance, etc. Gone baby gone est en ce sens un film on ne peut plus surprenant, parfaitement maitrisé par un Ben Affleck qui nous y livre l’étendue de ses capacités, tant au niveau du cadrage que de la direction d’acteur, en passant par l’intelligence du propos ! On ne sort pas indemne de cette rencontre avec Patrick Kenzie – les dernières images obsèdes inlassablement. Un véritable choc qui force à penser ! – ce qu'on attend généralement du cinéma.
D'un roman superbe de Denis Lehane , Ben affleck bien meilleur realisateur qu'acteur livre un film fort et melancolique offrant par la meme occasion un rôle en or pour son jeune frère qui montre l'etendu de son talent. L'histoire de la disparition d'une jeune fille , oublié par une mere insouciante nous tient en haleine jusqu'a la derniere scéne (vraiment trés forte ) mais avant cela rien ne nous sera épargné.
Très bon film qui laisse le spectateur prendre position par rapport aux actes de chaque personnage. Une oeuvre intelligente qui laisse deviner un futur de réalisateur réussi pour Ben Affleck. Très bon casting.
Quand un enlèvement d'enfant fait apparaître ce qu'il y a de pire dans le société. Un jeune couple de détective privé va être confronté à la lie de cette banlieue américaine. Très bonne enquête, à voir d'urgence.
Un peu lent à certains moments, il faut attendre la fin pour (enfin) comprendre le cheminement du récit et la profondeur des personnages, tout cela apportant toute sa magnificence au récit.