Derniers Avis sur Les Perles de la couronne

"Les perles de la couronne" inaugure les fantaisies historiques que Sacha Guitry tournera tout au au long de sa carrière cinématographique. Ce film n'est pas un coup de maître. Il est même plutôt ennuyeux.
Guitry entreprend de raconter l'origine et le sort des perles de la couronne anglaise à travers le temps. Le film est composé de deux parties distinctes; l'une prend la forme du roman historique à travers des anecdotes généralement véridiques dans une mise en scène théatrale faite de courtes scènes très (trop) simples. Les textes sont spirituels à la façon de leur auteur, et quand ils ne le sont pas, le sujet est plutôt fade, voire trivial , comme cette séquence avec spoiler: Arletty grimée en reine africaine, assez stupide pour avoir l'air raciste
. Guitry, déjà, apparait dans les rôles de grandes figures de l'Histoire de France ( spoiler: François 1er, Napoléon 3)
. Il ne les compose pas; ce sont elles qui ressemblent à l'acteur Guitry...
La seconde partie est fictionnelle, et parce que la mise en scène est très plate, parce la destinée des perles de la couronne est indifférente, la comédie se traine en longueur et en redondances. A l'évidence, l'inspiration n'y est pas. On s'en remet à quelques bons mots pour ne pas décrocher.

Une fresque historique signe sacha guilty allant de 1515 à 1937.
Il y joue un cinéaste qui raconte la.mysterieuse disparition de 3 perles qui ornementent la couronne d 'angleterre a son épouse.
Ils vont mener l enquête,de ce fait on va traverser plusieurs périodes de la grande histoire.
C est assez amusant et instructif même si parfois on s y perd car beaucoup de galeries de personnages.
A voir quand même.

En rèponse aux organisateurs de l'Exposition internationale de Paris de 1937 qui lui demandaient de tourner un film à la gloire de la Rèpublique française, Sacha Guitry a ècrit cette histoire de perles dèrobèes à la couronne d'Angleterre pour cèlèbrer le renouveau de l'entente cordiale entre les deux pays! A travers des tableaux rapides, à la distribution prestigieuse (Raimu, Jean-Louis Barrault, Marcel Dalio, Claude Dauphin...), il raconte, de 1518 à 1937, le destin de ces bijoux sous forme d'une parade historique! Une comèdie brillante qui mèlange avec talent les èpoques avec un sens du montage assez bluffante pour un film d'avant-guerre...

Un film tout a fait agréable, un scénario tout en finesse et rebondissements, mélangeant histoire et petites histoires.

Du Guitry tout craché !!! Fin, drôle, léger, malin, coquin, ces "Perles de la couronne" brillent de mille feux sous la baguette du grand Sacha. Une excellente comédie d'avant guerre.

Il y a dans «Les perles de la couronne» (France, 1937) de Sacha Guitry et Christian-Jaque le l’incarnation de la démarche des films historiques de Guitry. Accompagné de Christian-Jaque, voué à une illustre carrière dans le cinéma français, Guitry incarne un réalisateur adorateur de l’Histoire française. Lui en outre. Composé de deux parties, le film dévoile l’officiel et l’officieux. L’officiel concerne l’origine des quatre perles qui ornent la couronne d’Angleterre, tandis que l’officieux a trait à ce que sont devenues les trois autre perles identiques à celles de la couronne. Semblable à un film d’aventure, l’intrigue est majoritairement narrée, tant dans la première partie, récit à part entière, que dans la seconde, pourtant basée sur la diégèse de premier plan. La singularité de ce film dans l’œuvre cinématographique de Guitry est qu’il se situe au carrefour des grands films historiques comme «Napoléon» (France, 1955) et des vaudevilles plaisants comme «Bonne chance !» (France, 1932). La reconstitution des tableaux historiques regorge du plaisir de Guitry à redonner vie à cette Histoire qu’il savoure sans réserve. La quête dans le passé, qu’incarne la seconde partie, ramène un cinéaste du théâtre comme Guitry à un cinéaste des Etats-Unis comme Clint Eastwood. Le cinéma archéologique trouve chez Guitry une expression bien particulière. Le résultat n’est pas l’objet d’une véritable quête intellectuelle ou de réflexion mais plutôt une fable amusée voire enfantine. Qu’en ressort-il ? Une plaisance éphémère, une douceur instable qui titube entre la candeur amusante et le sérieux historique. L’admiration qui caractérisait le travail de Guitry prend là une forme hybride et incroyable. Puis, leit motiv du cinéma de Guitry, il plane encore cet effroyable fantôme du théâtre. Même encore quand il s’agit d’épopée, Guitry ne peut s’empêcher de condenser son cadre au strict tableau de l’événement.