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chrischambers86
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3,5
Publiée le 8 avril 2023
Raymond Bernard avait un peu disparu des radars depuis le conflit 39-45! Le cinèaste, qui a tournè plusieurs classiques importants du cinèma français ("Les misèrables" entre-autres), aime toujours autant ses acteurs! Et une fois de plus tape dans le mille! il faut d'ailleurs reconnaître la grande qualitè de la distribution et ça jusqu'aux seconds plans! De l'inoubliable Danielle Darrieux (elle s'appelle « Chèrie » avec une majuscule) à l'excellent Louis Salou en homme sans bonne volontè dont la noblesse s'èvapore, en passant par la toujours formidable Gabrielle Dorziat, vraiment prête à tout pour garder sa famille intacte et propre! En rèsulte une comèdie douce-amère, drôle, pètillante, agrèable, où le dialogue nous règale (« Y a des poupèes articulèes ») allant tout droit, sans qu'on s'y attende vers un dènouement qui laisse une impression de dèlivrance tout autant que d'amertume pour cette entraîneuse qui a trop vècue et qui voulait juste être heureuse! Très belle dècouverte d'après-guerre que l'on doit au Cinèma de minuit...
Réalisé dans l’immédiat après-guerre, Adieu chérie est un film léger qui connut un énorme succès lors de sa sortie en salle avec plus de deux millions de spectateurs. Charles Aznavour y apparaît dans un numéro de duettiste pour l’une de ses premières apparitions à l’écran mais non créditée au générique. Critique complète sur incineveritasblog.wordpress.com/lumiere2023/#AC
C’est le triomphe de l’amour face aux traditions familiales étriquées. « Les fameux principes » Le film vaut part sa grande tirade de fin avant le mariage. Mais le reste est très élégant et les dialogues sont beaux et châtiés.
Sous couvert d’une comédie légère, « Adieu Chérie » se révèle être un drame sentimental puisqu’il est question d’un amour sacrifié. Je n’aime pas trop les histoires d’amour qui finissent mal ou contrariés. Danielle Darrieux est lumineuse dans son rôle de Chérie et Gabrielle Dorziat (Constance) joue à merveille l’inflexibilité. Je me suis bien fait avoir, j’ai cru jusqu’au dernier moment qu’elle fléchirait. L’ensemble est servi par des dialogues signés Marc-Gilbert Sauvajon le même qui avait signé les dialogues de « L’Enlèvement des Sabines » qui pour le coup ne percutaient pas du tout. En tout cas, le film de Raymond Bernard m’a fait passé un bon moment…