Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Ghighi19
67 abonnés
1 869 critiques
Suivre son activité
3,5
Publiée le 26 avril 2024
Une très bonne suite déjà simplement parce qu elle est directe. Rare dans le cinéma puisque souvent les ellipses sont utilisées. Les comédiens sont tous parfaits et la réalisation sobre ne souligne pas les effets. Oui c est bien entendu plus un film d ambiance que d epouvante mais le scénario très bien écrit est suffisant.
Un deuxième opus à la hauteur du premier, ce qui est rarement le cas et mérite donc d'être souligné. Don Taylor malgré une relativement courte carrière, à tout de même signé quelques films qui ont marqué leur époque (Nimitz retour vers l'enfer, les évadés de la planète des singes, l'île du docteur Moreau).
Après le succès du premier opus, Damien revient pour faire du mal. Se déroulant sept années plus tard, le fils de Satan a grandi, il acquiert des pouvoirs de plus en plus grands, et va apprendre qui il est et la destinée qu’il doit suivre. Adeptes et non-adeptes seront sur son chemin. Suite directe du film de Richard Donner, l’effet surprise n’est pas au rendez-vous mais scènes d’horreur et meurtres rebutants sont au programme. Ne pas s’attendre à un choc cinématographique, mais en tant que suite on pouvait s’attendre au pire, mais le spectateur se laissera envahir et suivra l’intrigue avec un petit plaisir malsain.
Damien: Omen II délaisse l’atmosphère démoniaque du premier opus – que recouvrera fort justement le troisième volet – pour enfermer sa menace dans un lycée militaire peuplé de jeunes élèves turbulents et de maîtres autoritaires ; le résultat n’est guère probant, la faute à une incapacité à croiser les deux fils narratifs principaux, l’un d’eux s’avérant d’ailleurs dépourvu d’intérêt, et à une absence de vision précise du personnage qui donne son titre à l’œuvre. La présence physique de Damien à l’écran, les gros plans effectués sur son air grave, la musique de Jerry Goldsmith, rien n’y fait… Le garçon n’intrigue jamais, effraie encore moins, et le saut de puce constant entre le lycée et les bureaux de journalisme ne facilitent pas la constitution d’une atmosphère oppressante. On ressent surtout l’aspect impersonnel d’un film trafiqué sur lequel deux réalisateurs se sont suivis, et dont l’approche singulière paraît nuire à celle de l’autre. Quelques plans en caméra embarquée, notamment pour l’ouverture du long métrage, semblent emprunter à l’esthétique d’un William Friedkin (French Connection en 1971 et The Exorcist deux ans plus tard) sans qu’ils n’apportent de souffle nouveau à cette suite commerciale, forte toutefois de quelques scènes horrifiques – l’attaque d’une femme par un corbeau fait froid dans le dos, malgré le mannequin que l’on jette ensuite sous les roues d’un camion…
Après l’antéchrist à la maternelle, voici l’antéchrist au service militaire. Blague à part, cette suite s’avère tout à fait satisfaisante même si elle perd en profondeur et en classe par rapport au film original de Richard Donner. L’ambiance malsaine est toujours au beau fixe et certaines scènes de meurtre sont très impressionnantes.
Moins prenant que le premier la suite du parcours de Damien l Antéchrist en culotte courte est intéressante par la vision qu il apporte de l l'oligarchie financière qui s entend doucement comme une toile pour préparer le futur règne de Damien. Ce dernier continuera d ailleurs d éliminer tous ceux susceptibles de le gêner. Les différentes morts de ses opposants ont cependant un côté vieillot qui gâche le film.
Suite au succès du premier film sorti en 1976, une suite sorti en 1978 voit le jour mais cette fois dirigée par Don Taylor et franchement, elle n'est pas mauvaise du tout. Nous retrouvons donc Damien Thorn, mais cette fois au début de l’adolescence, qui a été adopté par son oncle et qui va rentrer, accompagné de son cousin, en école militaire. Le scénario n'est donc pas folichon mais il a le mérite de tenir la route car il ne part pas dans des délires loufoques et reste dans l'esprit du premier opus. Ce qui est intéressant dans ce film, c'est que Damien commence à comprendre qui il est vraiment et qu'il n'est pas tout de suite conscient des actions dont il en est l'origine. La fin part sur un déjà vu qui copiait un peu le premier film et puis elle va finalement sur une sorte de petit "twist final" assez bien trouvé et plutôt inattendu. Pour ce qui est du rythme, c'est comme dans le premier film c'est à dire qu'il prend le temps de mettre les choses et les personnages en place mais on ne s'ennuie pas du tout car la trame est bien construite. Ce que j'ai également apprécié, c'est le côté thriller qui est toujours présent même si l'on connaît l'origine du garçon. Pour le côté épouvante, les meurtres sont un peu plus recherchés, ce qui est sympa et l'implication du corbeau est également une bonne idée car cela apporte un peu de renouveau. Pour ce qui est des acteurs, nous avons cette fois ci Jonathan Scott-Taylor dans le rôle de Damien qui fait impressionne moins que Harvey Stephens mais arrive malgré tout à avoir ce regard perçant et démoniaque. Pour ce qui est des autres acteurs, ils jouent plutôt bien mais ne marque pas spécialement les esprits. La B.O toujours dirigée par Jerry Goldsmith est quant à elle toujours aussi bonne. "Damien : La Malédiction 2" est donc un bon film qui se laisse bien regarder.
Assez bon film mais la surprise n'est plus au rendez-vous. Il y a bien quelques bonnes scènes mais également quelques problèmes de continuité. http://tempslibre.forumr.net
13 735 abonnés
12 426 critiques
Suivre son activité
2,5
Publiée le 25 juin 2009
Deux ans après le succès du premier, Damien revient! Le gamin meurtrier de "La malèdiction" est devenu un adolescent diabolique! il poursuit ses agissements criminels et fait preuve d'une imagination dèbordante lorsqu'il s'agit de faire disparaitre les gêneurs! Malgrè l'intervention de son oncle campè par la grande star hollywoodienne William Holden, ce diablotin se prèpare, dans cette deuxième partie que rèalise cette fois Don Taylor, à conquèrir le monde en multipliant les crimes atroces avec la complicitè de suppôts de Satan! Une suite intèressante qui entraîne le spectateur petit à petit dans l’univers diabolique de cet enfant, bercèe par la musique toujours aussi envoûtante de Jerry Goldsmith...
4 568 abonnés
18 103 critiques
Suivre son activité
1,0
Publiée le 1 décembre 2022
La suite malheureuse de La Malédiction présente l'Antéchrist comme un adolescent dans une école préparatoire apprenant ses pouvoirs et comment les diriger. Le film est si mal structuré qu'une bagarre entre Damien et un camarade de classe moqueur provoque des rires involontaires. Il n'y a pas d'élan pour la terreur que le réalisateur essaye d'instaurer car il relâche toute la tension en nous donnant des morts scandaleuses et choquantes comme dans une longue séquence d'ascenseur qui est montée avec une précision si minutieuse qu'elle ne peut s'empêcher d'être un anti climatique. De bons acteurs comme William Holden, Lee Grant, Sylvia Sidney, Robert Foxworth et Lance Henriksen se débattent dans cette situation mais l'essentiel du film repose sur la performance principale de Jonathan Scott-Taylor. Il est bien interprété dans le rôle de Damien mais il est résolument ennuyeux avec une voix monotone qui semble engluée dans l'indifférence. Si le Diable a vraiment mis un disciple sur Terre ce garçon ne serait pas une présence terrifiante et en plus on perd Gregory Peck dans cette suite...
Une suite de bonne facture malgré deux ou trois facilités dans le scénario on suit avec intérêt l'histoire de l'Antichrist. Les scènes de meurtres sont plus hard mais moins terrifiantes. Les suites aux classiques de l'horreur sont rarement réussies mais pour La Malédiction 2 c'est le cas.
Suite peu utile et assez insipide (sans les musiques, la peur serait difficile à créer). Les morts prennent vraiment des airs de "destination finale" (réjouissants, donc, mais vains) et la conclusion ne brille pas par son manque d'ambition. Au moins, Damien n'est pas ridicule.
Suite directe du premier, donnant un film d'horreur loin d'être parfait mais assez plaisant et plus violent. Après avoir failli être tué par son père adoptif, Damien vit chez son oncle Richard. Avec son cousin Marc, ils intègrent une prestigieuse école militaire. Mais les pouvoirs démoniaques de Damien ont eux aussi grandi... La réalisation est assez banale: des prises de vues simples mais assez variées, une bonne profondeur de champ, le cadrage est réussi, mais la mise en scène est trop simpliste et les mouvements manquent de dynamisme, trop lents et lisses pour un film d'épouvante. Le scénario n'est pas trop mauvais, rien de vraiment remarquable ou de vraiment original par rapport au premier film, on suit le même schéma narratif. L'originalité n'est donc pas au rendez-vous mais le rythme est quand même agréable, une assez bonne innovation dans les différents meurtres qui sont plus sanglants. Il y a de bons rebondissements mais certains clichés et incohérences. Les acteurs sont assez bons, rien de vraiment génial mais ils restent convaincants. Les personnages ne sont pas très intéressants, on ne s'identifie ni ne s'attache vraiment à eux. Les dialogues sont un peu mous. La photographie a une lumière assez faible et pas très belle mais les couleurs sont assez variées et jolies. Le montage est simple et sans originalité mais efficace. Les décors sont beaux, les costumes réussis et la musique toujours aussi prenante. "La Malédiction II" est l'égale de son prédécesseur, ni moins bonne ni meilleure.