Avis : Les Sentiments - Page 5

Même Nathalie Baye joue comme un pied........... je ne parle même pas de JP Bacri qui saoule avec son air ronchon et Isabelle Carré est..... nunuche.
Bref, un film nul dont on a envie de noyer tout le chœur...............

Ce que j'aime dans les films français c'est qu'ils n'ont pas peur de paraître datés ou démodés. Dans Les Sentiments nous avons trois de leurs meilleurs acteurs Nathalie Baye, Jean-Pierre Bacri et Isabelle Carre qui sonnent le glas de notre vieil ami l'adultère. En résumé Bacri et Baye sont en couple jusqu'à ce que Carre et son mari emménagent à côté. Contre toute attente Carre saute dans le lit de Bacri ce qui est la fin de plusieurs belles amitiés. C'est tout mais c'est la façon dont c'est fait qui fait que ça vaut la peine d'être vu. Dans l'ensemble le film est vraiment décent grâce aux performance des acteurs a la qualité de l'histoire a l'écriture et la réalisation qui sont correctes. Il y a quelques belles scènes de nudité mais pas de scène de sexe. L'intrigue n'est pas si nouvelle ou forte parce qu'il y a de tels films dans les années 80 ou 90 avec presque la même intrigue (à la fois étrangère et hollywoodienne) où l'épouse devient infidèle avec le voisin puis tout va chaud et sexy jusqu'à ce qu'une mauvaise chose arrive soudainement...

L'histoire est d'une grande banalité, sans action, mais il faut dire que les personnages sont très attachants et les dialogues et situations extrêmement drôles.
J'ai passé un excellent moment et j'ai quitté avec regret la salle de spectacles, une fois le générique de fin arrivé.

Encore un film français sur les déboires sentimentaux de quadragénaires bourgeois ! A croire qu'ils représentent la majorité de la population. En faisant abstraction de ce petit énervement et en allant quand même voir cet énième succédané des films de Truffaut (celui-ci reprend à peu de choses près l'argument de "la Femme d'à côté"), force est d'admettre que Noémie Lvovsky s'en tire pas mal. En ayant conscience de l'extrême banalité de son point de départ, elle multiplie les dérapages humoristiques et réussit pendant 1 h 15 à dynamiser son film. Il est dommage que la fin retombe dans le psycho-drame plus convenu. L'ensemble est finalement plus intéressant que prévu grâce, notamment, aux acteurs et à une volonté de détourner des situations du quotidien pour les rendre absurdes ou inattendues.

un film genial j'aime beaucoup voir nathalie baye dans ce genre de role elle est parfaite dans ce role de epouse fofolle !!! les rapports sont superbement interpreter !!

Très sensible et plutôt bien vu. Jean-Pierre Bacri a rarement été aussi bon, juste et émouvant. Le film est prenant, le scénario intéressant et les situations s'enchaînent de façon cohérente. Par contre, des chants de choeurs parsèment certaines séquences, et c'est vraiment trop long. C'est décalé et ça nous fait complètement sortir de l'ambiance justement sobre et naturelle. Mais à part ce choix esthétique qui ne fonctionne pas vraiment, le film est plutôt réussi, avec à la fois des scènes drôles et d'autres pleines d'émotion.

Noémie Lvovsky signe une adultère passionnée et positive, gentiment folle, qui fait la part belle aux acteurs : Jean-Pierre Bacri, toujours excellent lorsqu’il s’agit d’amour et Isabelle Carré, qui irradie de naturel, de fraîcheur et d’ingénuité.

Un homme marié, la quarantaine passée, tombe amoureux de sa jeune et rayonnante voisine (mariée, elle aussi) et réciproquement. Sur un scénario aussi usé, proche de La femme d'à côté de François Truffaut, comment encore captiver et émouvoir les spectateurs !? Avec un merveilleux casting excellemment utilisé, mais aussi avec une mise en scène subtile tout en nuance et délicatesse, parsemée de moments d'humour et d'idées visuelles symboliques tournant autour de la sexualité et du désir. Reste un petit défaut, le choeur lyrique qui souligne les émotions et les pensées des personnages, pourquoi le faire apparaître à l'écran (en gros, qu'est-ce qu'ils foutent là ?). Les chansons auraient suffi pour illustrer les images. Il parait que c'est un procédé de théâtre, mais au cinéma on pouvait très bien les escamoter, chère Noémie. Mais en dehors de ce léger bémol, c'est ce que le cinéma français peut offrir de mieux et de plus sincère dans le genre.

Quand Bacri fait du Bacri, mais avec une tendresse folle, une évolution des sentiments magnifique, où il "lâche vraiment prise" à son coté burlesque, pour nous offrir un rôle tout en justesse.
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le second rôle masculin est beaucoup trop fade spoiler: (on se demande d'où il sort celui là)
mais les 2 acrtrices feminines sont merveilleuses.
Et voir Bacri, au coté de Nathalie Baye, voilà qui prouve que c'est un grand acteur... loin, très loin de ses positions caricaturales spoiler: (même si jouissives)
de tant d'autres de ses films
Tendresse folle

Un film assez banal sur les relations de couple mais qui vaut le détour pour son casting et notamment le duo Isabelle Carré/ Bacri.

Film assez moyen dans son ensemble malgré le casting imprésionnant : Baye, Bacri, Carré et Poupaud. Film intéréssant mais qui se déroule de la facon dont on l'avait prévu, aucune surprise donc.
Scénario assez banale sur l'adultére, la tromperie, enfin rien de nouveau.
Bonne performance pour tous, j'aurai tout de même préfére que Melvil ai un rôle plus intéréssant car celui qu'il à est un peufade. Plusieurs choses m'ennuyent profondemment, tout d'abord l'histoire du chinois dans la maison, je n'en voit pas l'utilité (cf je crois que je l'aime ), si c'est censé renforcer l'amitié des deux femmes,c'est raté.
Autre interrogation, la présence de chants, d'un choeur, enfin d'une chorale qui ponctue le film et qui ne sert strictement à rien sauf à souligner l'intensité dramatique qui est quasiment absente du film.
Pourtant, quelques moments drôles ponctuent le film.

Un film poétique et intelligent, drôle et émouvant, dédié à ses excellents interprètes : Nathalie Baye n'a jamais été aussi foldingue et énergique, Jean-Pierre Bacri aussi touchant et Isabelle Carré aussi délicieuse. Melvil Poupaud, impeccable est cependant un peu plus en retrait. La photographie, entre vert et rouge, est très belle et ces coulerus se rapportent toujours à l'amour, la trahison, les blessures. Et si la superposition de ces chanteurs lyriques est déroutante, on s'y habitue assez rapidement jusqu'à savourer leurs "commentaires" comme s'il s'agissait des notres.

Il faut aller voir ce film de Noémie Lvovsky, j'en suis resté bouleversé. Ce film est d'une richesse absolue et montre avec brio ce que les français savent réaliser de mieux en matière de comédie. Il est interprété par des comédiens vraiment parfaits et il est difficile de savoir qui, d'Isabelle Carré, Nathalie Baye ou Jean-Pierre Bacri joue le mieux !

Le film a une forme très particulière, en effet, il est ponctué de chants interprétés par un choeur mixte qui chante la comédie et chante de drame dans un décor à part. J'ai beaucoup aimé cet artifice qui m'a fait pensé à la tragédie de Sophocle où c'était un élément essentiel qui rythmait le drame et apportait un contexte lyrique essentiel au spectateur. Dans ce film, cela apporte une tension émotionnelle supplémentaire aussi bien dans les moments affectés, drôles ou bouleversants. Et sinon, j'ai été impressionné par l'avalanche de couleurs (les décors, la nature, les costumes...) qui s'épanchent sur l'écran, cela donne au film des allures de carnaval et tend à souligner une cadence et un mouvement vif. Tout le début du film est sur ce ton, tout va bien. Melvil Poupaud, un médecin débutant et posé, est marié à une Isabelle Carré, un peu délurée et fofolle, c'est l'amour fou des débuts. Ils emménagent dans la maison mitoyenne du couple formé par Nathalie Baye et Jean-Pierre Bacri, dont Melvil Poupaud prend la suite en tant que docteur. Entre Baye Bacri, ça bat gentiment de l'aile après de longues années de mariage, pas malheureux mais pas franchement jovial. Nathalie Baye s'emmerde vigoureusement en tant que mère au foyer et boit un peu trop pour passer le temps et euphoriser un peu sa morne existence. Bacri fait du Bacri mais avec beaucoup plus de nuances que d'habitude. Son personnage est simplement moins statique que dans ses autres films, où il incarne l'allégorie du ronchon de base. Là, il est plutôt déprimé et déçu de la vie, mais il tombe amoureux d'Isabelle Carré avec qui il a une aventure, et reprend goût à l'existence et ses à-côtés.

La liaison finit par être découverte et le drame commence. Tout, dans ce film, est question de sentiments et de passion amoureuse. Le film a le mérite de poser la relation adultérine sans la juger, et de nous faire rentrer dans une de ces histoires de couples qui doivent arriver tous les jours. Isabelle Carré et Bacri ne sont coupables que de s'aimer, Bacri de ne plus s'épanouir dans son mariage, Isabelle Carré de jouer avec le feu et de se laisser rattraper par une passion amoureuse qui la consume, alors qu'elle aime sincèrement son mari. L'expression des sentiments est tout sauf mièvre ou condescendante, et cela est grandement dû aux jeux des comédiens. Ils sont tous extraordinaires sans exception.

La réalisatrice joue de tous les répertoires, et on rit sans vergogne à des scènes de purement comiques, comme on ne peut que s'émouvoir au drame et à l'expression confuse et passionnelle des sentiments. Alors là, ce n'est vraiment pas un film qui peut laisser indifférent !

Ni vraiment un mauvais film, ni un chef d'oeuvre, des passages réussis, d'autres franchement moyens. Quelqu'un a écrit que Poupaud y est transparent, c'est un euphémisme et c'est bien dommage car il doit pouvoir faire bien mieux que de jouer les pots de fleurs. On peut quand même passer une bonne séance en se regalant du sourire d'Isabelle Carré (Ah le sourire d'Isabelle Carré...) et en attendant le César du meilleur seconde rôle pour ... le chinois ;-)

De jeunes voisins s'installent dans la maison rurale d'à côté.
Le jeune monsieur est médecin lui aussi - comme Monsieur, qui prodigue des conseils au jeune, en déplorant que ce jeune médecin soit trop sûr de lui.
Après 48 minutes, Monsieur tombe amoureux de la jeune voisine, et ils lutinent près de la rivière.
A la 56e minute, Monsieur se sent coupable.
A la 86e minute ils sont découverts. Le comportement des femmes après que les amants aient été découverts par leurs conjoints m'étonne. Leurs couples sont brisés.
Très spirituel, très symboliste, très frais, très 'naturel'. J'ai apprécié cette oeuvre esthétique et fluide.