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ffred
1 686 abonnés
4 013 critiques
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4,5
Publiée le 15 septembre 2020
Dernier film de Bob Fosse sorti en 1983 (il décédera d'une crise cardiaque en 1987 à l'age de 60 ans). Son seul film non musical, mais qui traite une nouvelle fois de la mort. Celle de Dorothy Stratten, playmate et actrice, assassinée à l'âge de vingt ans de façon sordide par son mari jaloux. Sa carrière commençait à décoller, elle venait de jouer dans un long métrage de Peter Bogdanovitch avec qui elle entretenait une relation. La mise en scène de Fosse est ici plus sobre mais tout aussi précise et maitrisée que pour ces autres films. Le scénario est quant à lui le plus sombre de toute sa filmographie. D'entrée il nous impose une ambiance étouffante et glauque, rehaussée par des flashbacks annonçant le pire. J'avais vu le film en salle à sa sortie et il m'avait passablement choqué (j'étais ado), je ne me souvenais que de la fin terrible. Il est toujours aussi fort aujourd'hui et aussi perturbant. Une autre vision de l'envers du décor d'Hollywood. Film testament de Bob Fosse, qui n'aura en tout et pour tout réalisé que cinq films, que des chefs d’œuvres ou presque, couverts de prix, de succès publiques et critiques. Seul celui-ci malheureusement est passé inaperçu. Un grand film à revoir ou à découvrir. Glaçant.
Cinquième et dernière réalisation au cinéma du cinéaste, chorégraphe, danseur et acteur Bob Fosse qui évoquait ici la très courte vie de la playmate et starlette Dorothy Stratten avant son assassinat particulièrement sordide par son mari... La réalisation techniquement percutante de Fosse est présente, sa thématique, quasi-habituelle dans son oeuvre de cinéaste, des coulisses parfois glauques du showbizz aussi, son réalisme lui aussi quasi-habituel ne fait pas du tout défaut non plus (allant même jusqu'à tourner la scène du meurtre dans l'appartement où il s'est réellement déroulé !!!) mais sa dernière oeuvre reste malgré tout la plus faible de sa filmo. Car on peut regretter que les personnages secondaires comme Hugh Hefner ou encore celui d'Aram Nicholas (qui n'est en fait qu'un pseudo car c'est Peter Bogdanovich qui a servi de source d'inspiration à ce personnage !!!) ne soient pas plus creusés alors qu'ils avaient tout pour donner une véritable profondeur supplémentaire au film. Et de plus, le réalisateur a tendance à nettement plus se concentrer sur le futur meurtrier que sur la future victime. Bon là ce n'est qu'un demi-reproche parce qu'il faut bien avouer qu'Eric Roberts en imprésario loser jaloux maladif et fou furieux est vraiment impressionnant, franchement glaçant par la crédibilité de son interprétation. Ce qui est peut-être la limite mais en même temps ce qui fait la force de ce film, qui est plus un biopic sur un futur assassin que sur sa future victime, plus un film avec un brillant Eric Roberts qu'un film de Bob Fosse (même si on y reconnaît la patte du réalisateur !!!).
A la fin de sa vie, Bob Fosse se démarquait de plus en plus des comédies musicales. Déjà, sa Palme d’Or Que le Spectacle Commence était plus un drame sur la mort plus qu’une comédie musicale.
Il reste dans le milieu du show-business avec Star 80, mais il n’est nullement question de numéros musicaux dans ce film. On est dans le milieu morbide de la jalousie maladive, de la folie furieuse et de l’anéantissement de starlettes un peu idiotes et complètement manipulée par des professionnels près à tous comme Hugh Hefner ou des malades mentaux comme Paul Snider. Le film est d’ailleurs extrêmement dur à regarder de par ses scènes très dures et parfaitement filmées, entièrement dénuées de charme alors qu’on parle quand même d’une Playmate. C’est là tout le talent de Bob Fosse qui refuse totalement le racolage et qui enchaîne les plans dérangeants sur un Eric Roberts absolument fabuleux (Matthew McConaughey lui a tout piqué) en fou furieux aux bords du massacre. C’est dommage alors que Mariel Hemingway soit aussi médiocre étant donné que le film repose sur elle. Comme d’habitude chez Bob Fosse, la bande-son est absolument parfaite.
Il n’empêche que tant de nihilisme et de gêne est assez dur à regarder pendant près de deux heures et il est très difficile de conseiller un tel film aujourd’hui. Mais pour les plus courageux d’entre nous…
Cette biopic du trop rare Bob Fosse en temps que réalisateur sur une playmate assassinée tragiquement par son mari est une oeuvre magnifique et injustement ignorée , à découvrir .
J'ai vu ce film il y a bien longtemps et il m'avait bien remué, l'ascesion de la playmate accompagnée de celle de la jalousie de son mari, a revoir avec plaisir
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12 384 critiques
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3,0
Publiée le 26 juillet 2010
Dans une mise en scène rigoureuse, Bob Fosse reconstitue l'histoire vraie de la comèdienne Dorothy Stratten, ex-playmate, assassinèe par son mari jaloux qui se suicida ensuite dans le même appartement! Derrière le sexe, les dollars et les paillettes, un tableau froid et cruel du show-biz des 80's de ses laissès-pour-compte! Petite fille d'Ernest Hemingway, Mariel Hemingway se montre excellente et dû subir de la chirurgie esthètique pour jouer ce rôle! Elle dut même être à nouveau opèrèe peu après pour èviter certaines complications! Dernier film de Bob Fosse qui fit sensation lors de sa sortie en 1983 par l'acuitè de la vision et l'atrocitè de certaines sèquences...
Bio de Dorothy Stratten, il est notable de noter que ce film ne suit pas les poncifs habituels sur la star au talent remarqué bien tardivement et qu'on ignorait d'ailleurs auparavant poliment. La soirée privée du début avec les enfants de producteurs est instructive et on voit bien qu'il s'agit davantage d'une affaire financière au lieu de l'histoire de moeurs habituellement contée par les journeaux people (les scenarios de Dorothy étant de toute façon plaçés à part); fin tragique.
Ce film retrace le destin tragique d'une starlette. Il me semble que ce soit une vraie histoire. Rien de spécial mais pas mauvais non plus. J'ai vu le film étant très jeune et c'est surtout la fin qui m'avait marqué.