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Artriste
117 abonnés
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1,0
Publiée le 15 mars 2024
Comédie de science-fiction, réalisée par W. D. Richter, dont c'est le premier long-métrage, Les Aventures De Buckaroo Banzaï À Travers La 8ème Dimension est un film extrêmement mauvais. L'histoire nous fait suivre Buckaroo Banzaï, un neurochirurgien, rock star à ses heures perdues, qui va devoir empêcher des créatures venues d'une autre dimension de conquérir notre dimension. Ce synopsis, à l'apparence claire et concise, nous gratifie pourtant d'un scénario catastrophique et confus qui s'avère être une véritable purge à visionner pendant toute sa durée d'environ une heure et quarante-cinq minutes. Dès les premiers instants on ressent que l'intrigue est brouillonne en ne comprenant absolument rien à ce qui se passe. Et malheureusement tout cela ne va pas en s'améliorant au fil des minutes qui sont de plus en plus incompréhensibles tant c'est mal écrit et que ça part dans tous les sens. Résultat, on s'ennuie ferme et c'est un véritable supplice d'aller au bout de cette aventure insipide et sans intérêt. Car oui, le métrage n'aborde aucun sujet et n'a absolument rien à raconter malgré l'aspect science-fiction bien présent. D'ailleurs, celui-ci prend complètement le pas sur l'aspect comique tout simplement aux abonnés absents. Malgré les situations se voulant loufoques, il n'y a rien de drôle. L'humour, si tenté qu'il y en ait un, ne fait jamais rire, ni même sourire une seule fois. On se contente donc de subir cette médiocrité risible sans nom. Et ce ne sont pas les personnages qui vont rattraper l'ensemble. Ces derniers sont beaucoup trop nombreux au point de se perdre entre eux et sont dépourvus de profondeur à l'image du héros sans personalité ni charisme. Tous ces rôles sont interprétés par une distribution comportant pourtant des noms préstigieux comme Peter Weller, John Lithgow, Ellen Barkin, Jeff Goldblum, Christopher Lloyd ou encore Lewis Smith. Mais tous ces acteurs sont mal dirigés et semblent perdus au milieu de ces scènes foutraques. On se demande réellement pourquoi tout ce beau petit monde s'est embourbé dans ce projet foireux. Tous ces individus, et bien d'autres, entretiennent des relations ne procurant absolument aucun sentiment, si ce n'est de la douleur. C'est complètement neutre en émotions, à l'instar des dialogues techniques aucunement amusants. L'ensemble est tout de même bien réalisé par le pseudo cinéaste américain. Mais cette mise en scène est détruite par un montage totalement raté. Il faut tout de même reconnaître un bon travail sur les décors nombreux et variés. Hélas, ils sont souvent ternis par des effets spéciaux en demi-teinte. Les visiteurs de l'espace sont eux totalement ridicules sous leurs masques. Ce visuel convenable est accompagné par une b.o. dans le ton de l'action mais aux compositions quelconques et sans aucun impact. Cette mésaventure imbitable s'achève sur une fin sans saveur, à l'image du reste, sonnant comme une véritable délivrance tant la souffrance était grande. En conclusion, Les Aventures De Buckaroo Banzaï À Travers La 8ème Dimension est une séance de torture à fuir à tout prix tant ce film est d'une médiocrité abyssale.
Je me doutais bien que si Spielberg a mis Buckaroo Banzaï dans ready player one cela devait être naze. Scénario tout pourri, des acteurs mal dirigés, des FX minables, aucun humour ni dérision. Un pure navet. Ce film fait vraiment partie de la pop culture ?! Un film culte des années 80 ce serait plutôt Flash Gordon de Mike Hodges ou WarGames de J. Badham.
Un film complètement déjanté qui n'a ni queue ni tête. J'ai voulu le regarder par pure curiosité et surtout car certains lui donne un statut culte. Personnellement je suis plutôt du côté de ceux qui le classe comme un nanard raté.
J'ai conscience que tout ceci est peut-être voulu mais ça ne marche pas avec moi. Beaucoup trop absurde & loufoque à mon goût. Bien que je remarque l'originalité de l'œuvre, je trouve que c'est trop brouillon pour en faire un bon film.
Qu’un film soit culte ne fait pas forcément de lui un bon film, la preuve avec The Adventures of Buckaroo Banzai across the 8th dimension qui enchaîne les caprices d’un faux auteur soucieux de convertir la médiocrité de son scénario et son absence de vision d’ensemble en une œuvre folle ou vendue comme telle, et dont la folie résulte en réalité d’une incapacité nette à raconter une histoire, aussi simple puisse-t-elle être. Le réalisateur s’aveugle à la lumière des images qu’il crée, semble trouver géniale n’importe quelle lubie qui le frappe – ces mêmes lubies qu’il faut trier pour séparer le bon grain de l’ivraie. Ses quelques réussites, éparses, tiennent davantage au talent de son équipe technique : les deux directeurs de la photographie apportent leur sensibilité, et nous reconnaissons la patte Blade Runner (Ridley Scott, 1982) lors d’une séquence de musique en sous-sol photographiée par Jordan Cronenweth ; les mouvements de caméra s’avèrent fluides et amples ; les décors signés J. Michael Riva – fidèle du cinéaste Richard Donner – bénéficient d’un soin appréciable. Les acteurs ne s’en sortent pas trop mal, quoique les personnages qu’ils interprètent souffrent d’une carence d’âme et de profondeur dommageable : on sourira devant le costume de cowboy de Jeff Goldblum ou les masques d’aliens et les prothèses diverses qui inscrivent le long métrage dans un hommage à tout un pan du cinéma de séries B voire Z, sans en atteindre la spontanéité, la générosité et l’efficacité.
Difficile de parler de "film" ici tant tout y est fou et improbable. On peut par contre parler d'expérience. Et une chose est sûre elle ne laisse pas indifférent. Dur de dire j'aime ou j'aime pas, il faut voir, prendre ce qu'on nous donne et se faire un avis.
Un long-métrage dont je n'avais jamais entendu parler avant la sortie de "Ready player one" de Steven Spielberg et que je découvre sur le tard. Unique réalisation de W.D. Richter, plus connu pour son travail de scénariste sur des films comme "Brubaker" avec Robert Redford ou "L'invasion des profanateurs" avec Donald Sutherland, un ensemble qui, par sa structure débridée, presque loufoque, fait énormément penser aux "Aventures de Jack Burton dans les griffes du Mandarin" de John Carpenter. Une intrigue décousue, franchement singulière, arythmique mais un pur produit des années 80 parfaitement à la mode aujourd'hui qui a certes indéniablement vieilli mais qui a développé un charme désuet. De la science-fiction bon enfant portée par le charismatique Peter Weller face à un John Lithgow qui cabotine avec un rare génie, sans autres prétentions que le divertissement. A la fois délicieusement kitsch et absolument culte.
S'il existe bien un film atypique qui a l'envie de créer vraiment quelque chose, c'est bien ce film. On pourra toujours le moquer, ou le sortir de son contexte, c'est une vraie expérience marquée au fer rouge des 80's. On appelle ça un ovni il parait, je suis d'accord. Si tu veux bien faire un effort pour comprendre l'univers de ce film, tu y verras plein de choses excellentes. Moi, c'est mon film. D'enfant à adulte, j'ai jamais réussi à m'en passer.
Voilà un film qui peut être qualifié d’ovni. Buckaroo Banzai ou les aventures d’un neurochirurgien scientifique star du rock qui va lutter contre une invasion venu d’une autre dimension de bestioles qui s’appellent John. Le film est aussi barré et perché que le pitch peut laisser imaginer. J’aurais aimé découvrir ce film étant gamin parce que la j’ai plus vu les défauts que les qualités. On navigue quand même aux frontières du Nanard, les effets spéciaux sont d’un autre âge et les acteurs sûrement conscient du côté barré de la chose sur jouent tous de manière éhontée. Et pourtant tout n’est pas à jeter loin de la. Le film est notamment sauvé par son ambiance et par le décorum. Le look très particulier des personnages notamment parvient à les caractériser et arrive à faire passer outre le côté ridicule de l’ensemble. Je résumerais le film comme ça d’ailleurs, je l’ai trouvé ridicule mais pas sans idée ni panache.
Musicien, neurochirurgien, et physicien de talent, Buckaroo Banzai multiplie les tâches avec brio. Jusqu'au jour où il pénètre dans la 8ème dimension et libère une menace inquiétante... Gros flop à l'époque, à tel point qu'il fit couler la compagnie de production créée pour l'occasion par son réalisateur, "The Adventures of Buckaroo Banzai Across the 8th Dimension" est néanmoins parvenu à devenir culte. Et on avoue avoir du mal à comprendre pourquoi ! Certes, le film dispose de beaucoup de bonnes idées assez barrées, ne serait-ce qu'avec son titre et son pitch. Certes, la distribution regorge de bonnes têtes des 80's (Peter Weller, Clancy Brown, Christopher Lloyd, John Lithgow, Jeff Goldblum...). Mais le film a énormément de mal à canaliser tout cela. Trop de personnages et peu de développement de ceux-ci (la palme revenant à celui d'Ellen Barkin dont on ne sait rien, et à celui de John Lithgow qui passe son temps à cabotiner), une mise en scène faible (W. D. Richter a peu d'expérience derrière la caméra et cela s'en ressent), et un scénario incohérent n'aident pas à sublimer ce qui semble être un délire entre potes...
Effectivement nous plongeons en plein dans les années 1980. Certes, nous avons eu quelques belles pépites intemporelles, quelques météorites n'ayant pas brillé plus d'une décennie et... des productions oubliables. Buckaroo Banzaï est de ces dernières à mon grand regret. Grand regret car je m'attendais à un mythe de la culture geek et je me suis confronté à un vrai nanar sans réelle inspiration. Le scénario part dans tous les sens, les acteurs semblent jouer au pifomètre et l'action est totalement décousue mais curieusement les effets spéciaux ont été soignés. Je dois confirmer que le mix extra-terrestres, dimension parallèle, guerre froide, rock-pop etc. n'est pas concluant et que finalement ça peut se laisser voir par de jeunes enfants. Et encore! Curiosité : les participations de Jeff Goldblum et de Christopher Lloyd.
Un film excentrique des année 80. Une aventure sans queue ni tête, mais sympa pour son côté vintage. Jeff Goldblum sort clairement du lot comme acteur. On pourrait s'attendre à une grande aventure déjantée dans la 8e dimension, mais on a droit à un brouillon un peu fouillis qui reste sympathique en tant qu'objet de curiosité et de plongée dans une ambiance trés eighty... mais allez donc chercher à comprendre de quoi ça parle !
Film vaguement culte de nos jours, ce bon gros délire vaut avant tout pour son univers bien calé et son improbable casting. Le scénario est ainsi une enfilade de péripéties délirantes, de moments WTF, de maquillages douteux et de cabotinages extravagants de certains membres du casting (J. Lithgow en tête). Alors le film a beau être sympathique et délirant, proposant un univers 100% cohérent dans le portnawak, avec quelques gags ou répliques bien débiles, le film souffre d'une réalisation assez pauvre (et non, ce n'est pas qu'un manque de moyens), avec un montage mal rythmé, des séquences d'action molles et sans dynamisme. Du coup, si on est en droit de trouver parfaitement fun, je trouve que le tout se élite au fur et à mesure, qu'il ne tient jamais complètement ses promesses (la 8ème dimension ne sera jamais explorée, et ceci est pourtant mentionné dans le titre original donc ce n'est pas une erreur de traduction) et que ça reste un délire 80's certes culte et parfois excitant mais aussi cheap et pas assez audacieux. D'autres critiques sur thisismymovies.over-blog.com
Il y a certains films que l'on devrait éviter de revoir car si je me souvenais pas grand chose de Les Aventures de Buckaroo Banzaï à travers la 8e dimension par contre je me rappelais avoir bien aimé ce film que je souhaitais revoir depuis longtemps puis cette occasion s'est enfin présentée à moi... et bien j'aurais du m'abstenir pour garder en mémoire un bon souvenir cinématographique d'enfance. Dès le début on sent que ce sera assez foutraque (le scénario n'est pas très bien écrit) car le réalisateur que l'on sent plein de bonne volonté veut aborder trop de choses en si peu de temps, on a l'impression de prendre en cours de route un film déjà entamé, Peter Weller interprète un héros sympathique mais qui a trop de qualités peut-être (super pilote, chirurgien émérite sans oublier qu'il fait partie d'un groupe de rock...) accompagné de ses amis (d'ailleurs il y a un peu trop de personnages) face à lui John Lithgow cabotine à fond mais bon ça apporte un peu de saveur à l'ensemble. Ce que je regrette c'est que Les Aventures de Buckaroo Banzaï à travers la 8e dimension manque de rythme et les scènes d'action ne sont pas très bien filmées. Malgré tout on garde une certaine sympathie pour ce qui aurait pu être un super divertissement (aux USA il a ses adeptes qui y voit un film culte) ; le générique de fin annonce une suite qui ne verra jamais le jour suite à son échec au box-office.
Bonjour,après visionnage de cette OFNI (Objet Filmé Non Identifié),la premier question qui me viens c'est qu'a prit Earl Mac Rauch,(le scénariste),car ça doit être de la bonne ! Effets spéciaux pas spéciaux ,je ne sais pas si c'est par un manque de moyen ou c'est choisi car on dirait un film filmé dans les années 50,le film est de 1984.Des acteurs peu connus à l’époque,(Peter Weller avant robocop,Jeff Goldblum avant la mouche, Christopher Lloyd avant retour vers le futur etc..),mais des acteurs délirants surtout John Lithgow .A voir au moins une fois dans ça vie .
Attention, film culte! Ou OVNI. Voire navet, pour certains... Ce qui est sur, avec Buckaroo Banzai, c'est que ce film ne laisse pas indifférent. Comme film, il ne va pas loin et se perd assez vite dans ses contradictions et ses, nombreuses, histoires... Mais comme délire visuel pétri d'originalité, il est spectaculaire. Aidé par une armada de stars en devenir (Peter Weller, futur Robocop, en protagoniste principal déterminé; John Lithgow en scientifique fasciste a moitié fou, et accessoirement admirateur de Mussolini; Jeff Goldblum en... cow-boy), par des répliques plus cultes, et dénuées de sens, les unes que les autres ("LAUGH-A WHILE YOU CAN-A, MONKEY-A BOY-A") , effets spéciaux d'un kitsch à faire pâmer d'envie Roy Harryhausen... Vous le vénérerez, vous le détesterez, mais visionnez-le au moins une fois avant de vous faire votre propre avis...