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Un visiteur
4,0
Publiée le 19 décembre 2019
Je dois confesser que je n'avais jamais vu aucun film de Cary Grant avant Charade. Son charme, son duo avec Audrey Hepburn associé aux méchants J.Coburn, G.Kennedy, N.Glas compensent les quelques faiblesses du film. Est ce un polar, une comédie romantique, les deux? Peu importe, nous nous laissons facilement importer par l'intrigue, plutôt gentillette mais sincère. Mention spéciale pour la scène de la douche laisse transparaître une évidente complicité entre les 2 acteurs principaux A voir
D’une d’élégance folle, Charade prend un malin plaisir à passer de la comédie romantique au thriller hitchcockien, en s’offrant pour cadre un Paris de carte postale. Superbement porté par le duo mythique Audrey Hepburn/Cary Grant, ce film sur l’identité et les faux-semblants bénéficie d’une mise en scène somptueuse, qui regorge de séquences qui sont autant de vraies idées de cinéma : les funérailles de l’époux mystérieux, la bagarre sur les toits, la douche du personnage principal tout habillé, les trappes du théâtre... Célèbre pour sa musique signée Henry Mancini et pour son génial générique de début créé par Maurice Binder, le long-métrage de Stanley Donen est un petit bijou dans son genre.
Charade joue avec la vérité qu’elle éclate en petits morceaux, à la manière des pièces d’un puzzle. À l’instar du personnage de Regina Lampert, nous restons pendant près de deux heures sur nos gardes, conscients que la scène qui se tient devant nous peut aisément n’être que mystification et tromperie. C’est dire que la grande intelligence de l’œuvre consiste à croiser comédie romantique et polar à énigme : d’un côté, l’intrigue policière trouve dans la romance ce qu’il lui faut de sensibilité pour émouvoir et offrir au cinéma un très beau couple principal, à l’alchimie palpable ; d’un autre côté, l’amour se voit toujours perturbé par une série de fausses pistes ou de révélations qui retardent baiser et promesse de mariage. Stanley Donen emprunte ainsi aux comédies d’Howard Hawks ce goût pour l’irruption impromptue et le constant décalage entre les attentes générées par des amorces dramatiques bien connues du spectateur et le chemin qu’elles finissent par suivre. Il y a d’ailleurs un même peignoir féminin et trop petit pour Cary Grant à la sortie de la douche dans L’Impossible Monsieur Bébé. Le film se construit en miroir du chef-d’œuvre d’Alfred Hitchcock, Vertigo, puisque ce n’est plus l’homme qui court après sa bien-aimée, allant jusqu’à nier l’identité d’une autre femme pour la faire correspondre à ses fantasmes, mais la femme qui assiste à la redéfinition perpétuelle de celui qu’elle aime, tour à tour voyageur, amant, malfrat et agent secret. Quelques scènes reprennent avec élégance les plans iconiques du film de 1958, comme cette poursuite sur le toit qui laisse Cary Grant suspendu dans le vide (James Stewart dans Vertigo) ou encore le générique d’ouverture que rythme de façon lancinante Henry Mancini. Scènes d’action bien troussées, romance délicate sur la Seine et ses rives, comédie fort drôle, Charade se pluralise sans s’éparpiller et assure le spectacle, aidé en cela par la grâce de ses deux interprètes principaux. Charmant !
Balayons d'emblée les critiques concernant les invraisemblances, elles ne sont pas de mise, nous sommes au cinéma et qui plus est dans une comédie policière. C'est un film de stars et les deux têtes d'affiches assument complètement. Mais les seconds rôles sont loin de démériter entre un Mather Mathau véritablement excellent et un Jacques Marin qui s'en donne à cœur joie, on est servi… Pourtant le film a des défauts, il est pénible de constater que dans presque tous ses films Audrey Hepburn est transformée en porte-manteau, le petit môme probablement imposé par la prod est une erreur de casting. L'intrigue est farfelue mais nous accroche, l'humour est parfois gagnant (l'épisode des oranges) parfois navrant (la douche habillée). Il y a hélas un changement de ton en fin de film avec l'épisode du Palais Royal et les choses ne vont plus, et puis le dernier twist est vraiment à loger à l'enseigne du grand n'importe quoi. Des défauts donc, mais dans l'ensemble on est dans un film qui vole bien au-dessus de la moyenne.
Le scénario est un peu brouillon ... Dommage. Néanmoins, c'est un film sympathique : il y a une plaisante pointe d'humour et les acteurs sont bons - surtout, surtout Audrey Hepburn ... elle est génialement enfantine et primesautière. Quelle actrice !
Une anglo-saxone vivant en France envisage de quitter son mari, sauf que celui-ci vient justement d'être retrouvé mort ! Le problème est que ses anciens associés vont réclamer à la veuve un gros magot dont elle ignorait l'existence... Sur le papier, "Charade" aurait pu être une farce incohérente, tant le film mélange les genres : thriller sombre, romance légère, comédie policière ! Heureusement, c'est une équipe de prestige qui tient le long-métrage, avec Stanley Donen à la réalisation, Henry Mancini à la BO, et des seconds rôles campés par James Coburn, George Kennedy, ou encore Walter Matthau. Sans compter le couple principal Cary Grant et Audrey Hepburn, tandem charmant, classe, et complice, qui constitue l'un des gros intérêts du film. Tout deux passent allègrement du polar tortueux à la comédie légère avec une grande aisance (Hepburn joue la carte de la veuve paumée qui garde sa tenue, Grant celle du dandy nonchalant versant parfois dans le burlesque). A côté, le scénario regorge de rebondissements et d'embrouilles, tandis que la mise en scène met en valeur les décors parisiens, parvenant à évoquer à la fois des classiques de la comédie musicale, et des classiques de Hitchcock. "Charade" est donc un très bon film, qui n'a rien perdu de son efficacité.
Mon 2ème Stanley Donen après le très beau Funny Face déjà interprété par Hepburn. Déjà il faut dire que ce gars apporte même un soin particulier à son générique, comme Funny Face, ce qui est aussi plaisant que surprenant. On sait d'entrée que l'on va être dans le sensationnel, le romantisme, l'action, on attends plus que nos 2 grandes stars pour rendre ça possible. Ce duo est magnifique, il fonctionne à plein, parfois on pense regarder "La mort aux trousses" tant tout semble millimétré, s'enchaîner, Cary Grant aidant beaucoup cette idée. Une comédie romantique, un policier qui nous trimballes un coup à Paris, un coup à la montagne tout ça magnifié par la grande Audrey et sa garde robe XXL. Stanley Donen qui film Audrey Hepburn c'est un vrai spectacle, si l'on apporte un grand soin aux décors extérieurs comme intérieur, et à un scénario plus que de qualité, on obtient un très bon film !
Il est toujours agréable de revoir ce film policier, faisant d'ailleurs bien penser à certaines réalisations d'Alfred Hitchcock. Ce qui est bien avec "Charade", c'est qu'il ne sacrifie pas son histoire au profit de son duo vedette. Ici, bien qu'assez complexe et réclamant donc une attention permanente, l'intrigue est bien construite et ne manque pas de rebondissements. Et, comme je le disais, elle n'est pas le faire valoir du tandem Cary Grant/Audrey Hepburn. Ce sont plutôt les deux comédiens qui se mettent entièrement à son service. Lesquels sont admirablement secondés par, tenez vous bien: Walter Matthau, Georges Kennedy et James Coburn ! C'est pas beau ça les gars ? Et puis, pour ne rien gâcher, la réalisation est au poil et le rythme suit. C'est du très bon cinoche. Des films comme celui-ci nous manquent bien de nos jours. Et Hollywood, à l'époque, n'était pas la grosse machine à concasser que l'on connaît aujourd'hui.
Un film bien fait et avec des très bons acteurs mais très long. Si vous cherchez a rire, n´allez pas regarder ce film. Intéressant pour voir Paris il y a 50 ans
Classe et élégance assurées avec la magnifique Audrey Hepburn/Reggie Lampert et le brillant Cary Grant/Brian alias Peter...Alexander...Adam. Un scenario et une mise en scène soignés évoquant plus d'une fois Hitchcock, des dialogues d'une finesse remarquable avec des réparties qui fusent à tout moment et font mouche à tous les coups. Audrey joue admirablement la femme complètement perdue dans une affaire qui la dépasse et Cary nous la fait caustique, énigmatique et déroutant comme il sait si bien le faire, le tout teinté de cette touche d'humour qui n'appartient qu'à lui. Walter Matthau, James Coburn et George Kennedy tiennent les seconds rôles "américains" avec leur maestria coutumière, Jacques Marin/inspecteur Granpierre étant le principal et excellent élément français, lui aussi largement dépassé par les événements. L'intrigue est solide et nous tient en haleine jusqu'au bout, la BO est remarquable de sobriété efficace comme la lumière et la photographie. Quelques scènes délectables côté sourire ou côté suspense, comme cette séquence à l'église avec M. Lampert dans son cercueil (reprise presque comme telle au début du film "Les barbouzes"), la bagarre sur les toits, la douche de Cary ou la scène du trou de souffleur au théâtre à la fin. Vraiment rien que du plaisir de bout en bout. Un petit bémol? J'adore les deux comédiens mais quel dommage, cette différence de 25 ans entre les deux. Même si Cary Grant est toujours en forme et qu'il émane encore de lui ce charme fou qui a tant fait... son charme.
Une Audrey Hepburn fraîche, dynamique et élégante, un Cary Grand chic et parfait dans ce rôle aux multiples visages, une intrigue terriblement bien menée... Voilà un cocktail parfait pour une soirée réussie avec un film qui allie légèreté et suspense !
Audrey Hepburn est une icône des années cinquante. Vacances Romaines, Drôle de Frimousse ou Diamants sur Canapé ont vraiment aidé à sa popularité. Juste avant le tournage de My Fair Lady, Hepburn a partagé l’affiche avec le grand Cary Grant qu’on a pu voir dans Seuls les anges ont des ailes, La Dame du Vendredi, Les Enchaînées, La Main au Collet, Elle et Lui, La Mort aux Trousses…on en passe. Deux figures d’Hollywood pour un grand cinéaste. C’est à Stanley Donen que nous devons Un jour à New York ou Chantons sous la pluie. Avec des titres pareils, on a de quoi tourner de la tête et aller voir Charade sans lire le résumé. Pourtant ce qui est drôle, c’est que Charade a longtemps été considéré comme un chef d’œuvre d’Alfred Hitchcock, lui qui ne l’a pas tourné. En effet, Charade est un film policier à la manière hitchcockienne, qui tourne autour d’une belle américaine qui apprend le meurtre de son mari. Elle va ensuite être poursuivie par d’étranges personnages qui cherchent le magot caché par la victime et dont elle ignore tout. A la fois drôle et léger, Charade est pourtant complexe et incroyablement bien écrit. Le film réserve des retournements de situations inattendus et une belle histoire d’amour. Un classique des années soixante. D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
Dans ce film le scénario joue avec ses personnages,on joue à qui est qui et qui a fait quoi. Car tout ce joli petit monde court après une somme d'argent dérobée à l'état américain,mais personne ne semble savoir ou l'argent a été caché et ni qui est en sa possession. L'histoire est amusante à suivre même si ça n'est pas toujours excellent c'est même un peu longuet parfois. Sans être vraiment excellent le film se regarde avec facilité,maintenant je ne suis pas certain qui me marque plus que ça.
On peut voir mon premier au carnaval, on peut rester en ma seconde mais elle peut se voir aussi à Brest, mon tout c'est ce film dont le seul défaut semble être d'avoir eu une appellation impropre (char-rade) En effet, le terme charade est un jeu qui repose sur la recherche d'homonymes qui servent à recomposer un nom un nom...On ne voit pas le rapport avec cette histoire trépidante qui nous tient cependant en haleine du début à la fin. Tout est superbement réussi dans cette aventure : le scénario particulièrement étudié, l'intrigue dans laquelle on ne sait qui soupçonner des meurtres en série, bref du grand art. La musique est tout autant réussie et le casting est une merveille en l'espèce, quelque soit l'acteur. Par fair-play, ne citons que Audrey Hepburn qui nous fait un numéro de veuve candide plus vrai que nature et qui lui va à ravir. Elle est tout simplement divine. Assez bizarrement, Stanley Donen a créé (et produit) ce film quatre ans après "La mort aux trousses" d'Hitchcock dont il semble s'inspirer et qui reste à mes yeux le chef d'oeuvre de Grant et du maître du suspense d'ailleurs. On dirait que "Charade" en constitue une déclinaison ou qu'elle s'en est fortement inspirée, au point que certains l'attribuent aussi au grand Alfred. Dans ce film, tout est réussi et le suspense demeure jusqu'à la fin : rebondissements assurés comme les 110 mn de bonheur et de cavalcades mortelles qu'il offre ! Superbe même s'il y manque la touche de génie que savait apporter Hitchcock. Juste après cette histoire, j'ai vu "Juste un regard" sur TF1 : il y a vraiment deux mondes distincts sur la planète cinéma et le premier film a beau avoir 54 ans (en 2017) il est à des années lumière en qualité du navet de TF1. willycopresto
L’intrigue est en accord avec le titre de ce plaisant cocktail servi par un Stanley Donen en assez bonne forme. Une sorte de rébus de 6 tendances (polar, espionnage, suspense, action, comédie, romance) rythmé de manière inconstante toutefois autour du charismatique couple formé par Cary Grant et Audrey Hepburn, à côté duquel gravitent également James Coburn, George Kennedy et Walter Matthau. Sympa et assez drôle.