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    The Descent
    Anecdotes, potins, actus, voire secrets inavouables autour de "The Descent" et de son tournage !

    " Délivrance, mais sous terre "

    A la fois réalisateur et scénariste, Neil Marshall admet avoir toujours voulu faire un film d'horreur tourné dans une grotte : " Je pensais que c'était un environnement fantastique qui avait peu été traité dans les films d'horreur alors c'était parfait : les films d'horreur sont souvent tournés dans l'obscurité et on ne peut pas avoir plus noir que ça ! Je voulais également un casting entièrement féminin, ce qui est assez unique pour un film d'horreur ". Il définit The Descent comme un Délivrance dont l'action se situerait sous terre.

    Deux ans d'écriture

    Neil Marshall évoque la genèse du projet : "Nous avons développé le scénario pendant deux ans environ. Les premières ébauches étaient beaucoup plus caricaturales ; les filles étaient un peu plus stylisées, légèrement irréalistes. Si l'action n'a pas vraiment changé, les personnages ont évolué pour devenir plus réels, plus humains. Et le vrai plus, c'était d'ajouter des chasseurs à leur trousse. Une sorte de cerise sur le gâteau !".

    L'obscurité

    Tourner un film qui se déroule sous terre et dans le noir n'a pas été sans défi pour Neil Marshall et son équipe : " Dès sa conception, j'envisageais ce film comme étant très, très noir, dans le ton comme dans le style visuel. Il ne pouvait y avoir la moindre source de lumière naturelle dans cette grotte, ce qui s'avéra vite être un problème: " Comment éclairer cette scène alors que les filles n'ont qu'une boîte d'allumettes sur elles ? Très bien, nous utiliserons une boîte d'allumettes. Je ne sais pas comment nous allons faire cela, mais nous utiliserons une boîte d'allumettes. " Vers la fin du film, les filles commencent à utiliser des fusées mais au milieu du film, elles ont perdu leurs lampes torches, éteint leurs lumières... Ça devient donc assez noir et intense. "

    De petites économies...

    Afin de respecter le budget, Simon Bowles, le chef décorateur, a pris soin de recycler un maximum de décors : " comme nous sommes limités par l'espace dans les Studios Pinewood et par le budget, nous avons créé un système dans lequel nous réorganisions les décors pour en créer de nouveaux. Ainsi alors que nous construisions seulement six grottes, nous changions leur look via la couleur et la texture, en ajoutant des stalactites ou en rendant l'une d'elles humide, ou très sèches et poussiéreuses. Le but étant de bluffer les spectateurs en leur faisant croire que le système des grottes est bien plus grand que les décors construits."

    Non au numérique !

    Le réalisateur tenait à utiliser des acteurs pour ses montres. Il a ainsi fait appel à Craig Conway et à d'autres acteurs de Dog soldiers : "Beaucoup de films aujourd'hui utilisent les trucages numériques pour créer ce genre de créatures, nous avons décidé d'opter pour le réel, tout ce que vous voyez à l'écran est du maquillage prosthétique et de l'interprétation. "

    La confrontation avec les monstres

    Durant le tournage, Neil Marshall a caché les crawlers aux filles jusqu'au moment ultime de leur confrontation : " J'ai mis un point d'honneur à ce que les filles ne voient pas les crawlers. Je voulais voir quel effet cela ferait. Ça les rendait vraiment très nerveuses. Elles ne savaient pas à quoi s'attendre, elles n'avaient vu aucune photo, n'avaient aucune idée de ce à quoi ils allaient ressembler. C'était très amusant de jouer là-dessus. Quand on a fait la prise et qu'on a introduit les crawlers, alors que pendant des semaines on avait travaillé cette image de filles dures à cuire, elles se sont enfuies dans le noir en hurlant et les bras en l'air comme un groupe d'adolescentes ! ".

    Trois heures et demi de maquillage

    Paul Hyett, responsable du maquillage, raconte : " Les crawlers sont fabriqués en utilisant un maquillage prosthétique en silicone, qui colle littéralement au visage, en se mélangeant à la peau. Ils ont des doubles mentons, des lentilles de contact, et des dentiers. Une fois le tout en place, nous peignons complètement le corps à l'aide d'une peinture blanche et on ajoute les veines et des tas de détails visqueux et crasseux. Il y a une influence Nosferatu chez les crawlers. Nous voulions qu'ils aient un design légèrement vampirique en les gardant toujours humains. C'est un peu comme s'ils avaient évolué d'un cran vers la chauve-souris, mais à une petite échelle, notamment au niveau des oreilles, de la colonne vertébrale et de la structure osseuse du visage. "

    D'un festival à l'autre

    The Descent a été présenté hors compétition au festival de Venise en 2005 ainsi qu'au festival du Film Britannique de Dinard.

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