The Descent joue dès le début la carte du drame familial pour capter l'attention du spectateur et l'imprégner dès le début dans l'ambiance du film, et dans la peau de l'héroïne. Un an après ce drame, cette dernière part avec 5 copines pour une petite promenade dans des grottes au massif de Appalaches. Au fur et à mesure que l'équipe s'enfonce plus profond dans les entrailles des montagnes, la tension monte à une vitesse féroce, servie par des sentiments assez envahissants : Claustrophobie, solitude, peur du noir. L'obscurité et les parois des grottes sont oppressantes, et malgré quelques maladresses, le spectateur est horrifié par cette descente infernale, surtout lorsqu'il sait d'avance que le groupe n'est pas seul dans ces grottes. Pourtant, à la manifestation des bêtes, la puissance du film est à semi évaporée. La peur a disparu, ou presque, après quelques sursauts pourtant bien efficaces. Le gore arrive en surabondance, mais l'horreur reste présente avec des luttes bestiales et une déshumanisation assez malsaine. L'héroïne, pourtant, du début à la fin, n'est pas attachante, et c'est bien là son problème comme celui de presque toutes les membres de l'équipes, sauf la meneuse interprétée par Natalie Jackson Mendoza, de plus en plus sexy à mesure qu'elle avance dans les cavernes. Malgré cette déception à mi-parcours, The Descent reste et restera un bon film d'horreur à la tension insoutenable en première partie, et à l'horreur assez frappante, avec une superbe fin qui garantira au spectateur une nuit très troublante. On peut donc retenir une leçon de The Descent, c'est que la vraie peur, elle ne vient pas de la présence physique du monstre, mais de son absence.