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Estonius
3 338 abonnés
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4,0
Publiée le 31 mai 2014
Cette série B produite par René Château reprend grosso-modo le thème des "Yeux sans visage" mais dans une version gore teintée d'un soupçon d'érotisme. Côté défauts, le fils Mitchum qui interprète comme un vrai plouc un rôle débile de privé américain et aussi un joli faux raccord avec la seringue dans l'œil qui change de place… Mais à part ça, ça se laisse regarder avec plaisir, les scènes gores sont vraiment gores et le film tient parfaitement la route. La distribution est excellente, avec Helmut Berger, parfait, Brigitte Lahaie, superbe (mais hélas dans un rôle habillé), Telly Salavas qui nous fait du Salavas (bof), une étonnante Stephane Audran, Florence Guerin qui interprète son propre rôle, la jolie Caroline Munro, l'inévitable Howard Vernon (en Docteur Orloff), et les très inquiétants Anton Diffring (l'ancien nazi).et Gérard Zalcberg (l'homme de main). La fin est ouverte et c'est très bien comme ça !
Evidemment l’ensemble ne peut rivaliser avec le film les yeux sans visage de Georges Franju dont il s’inspire ouvertement, mais il faut tout de même reconnaitre que "les prédateurs de la nuit" n’a rien de honteux. La distribution qui est plutôt bonne est surtout assez loufoque puisqu’elle réunit notamment l’ex star du porno Brigitte Lahaie, Telly Savalas, l’ex-James Bond girl Caroline Munro, mais aussi Helmut Berger et le fils de Robert Mitchum, Christopher. On notera aussi les présences des deux actrices que sont Christiane Jean et Laure Sabardin qui tourneront quelques années plus tard dans le sitcom Les filles d’à côté. Le scénario ne propose par contre pas grand-chose de très intéressant par rapport à l’original, mais par contre la mise en scène de Jess Franco nous propose quelques bons petits moments. La séquence de la seringue plantée dans l’œil de la pauvre Stéphane Audran en est une belle petite preuve. Les maquillages et effets spéciaux n’ont évidemment rien d’exceptionnelles, mais ils sont loin d’être catastrophique, comme le prouve les séquences des opérations. Bref, ce thriller horrifique se visionne sans réel ennui et mérite tout à fait le détour.
Les Prédateurs de la nuit pour du Franco c'est un film potable, déjà c'est regardable et surtout ce thriller (qui n'est pas sans rappeler les giallos) s'inspirant de Les Yeux sans visage parvient à ne jamais être ennuyeux et ce malgré de nombreux défauts dont pas mal d'invraisemblances dans l'intrigue mais c'est du bis donc on fermera les yeux. C'est plutôt bien réalisé et Les Prédateurs de la nuit a par moment de sympathiques scènes de gore dans le plus pur style du cinéma d'horreur italien, Franco laisse de côté le délire de certains de ses films au grand dam de ses fans (car apparemment il existe bel et bien des admirateurs du père Franco et je ne parle pas des franquistes), Les Prédateurs de la nuit possède un semblant d'atmosphère et à la base son histoire n'est pas mauvaise, c'est aussi le casting de Les Prédateurs de la nuit qui donne un certain cachet à l'ensemble d'Helmut Berger en passant par Telly Savalas ou encore un des fils de Robert Mitchum avec une distribution féminine de nature sexy avec Brigitte Lahaie, Caroline Munro ou l'oubliée Florence Guérin par contre Franco contrairement à son habitude a été avare niveau nudité. Bref un nanar pas déplaisant à mater et tout à fait correct dans son genre.
Les Prédateurs de la nuit est l’un des films les plus connus de Jésus Franco. Ok, ce n’est pas mémorable, mais il faut avouer que le casting rigolo, les scènes horrifiques bien méchantes, et un certain rythme font que l’ensemble se regarde sans déplaisir, avec, en plus, moins de tics et de tocs propres au cinéma de Franco habituellement ! Le film a un casting très éclectique c’est un fait, et très inégal aussi ! D’un côté il y a les dignes, style Helmut Berger ou Anton Diffring, qui se débrouillent, d’un autre il y a les fainéants mais qui sauvent les meubles, style Savalas qui nous gratifie de trois apparitions grand maximum mais au moins ne se ridiculise pas, les courageux mais qui ne jouent pas vraiment bien comme Brigitte Lahaie, et puis les pas bons, comme Christopher Mitchum. Je suis d’accord avec la plupart des avis, Mitchum à l’air ici de s’embêter royalement, ou alors il a trop surjoué le flegme du privé, ce qui est une possibilité ! A noter un joli casting féminin avec Caroline Munro qui passe le film attaché sur un lit, Lahaie bien sûr et Florence Guérin qui joue elle-même ! Le scénario n’est pas terrible terrible. L’histoire de base est bonne, mais il y a pas mal de scènes un peu ridicules ou assez clichées, qui rappellent quand même qu’en dépit du casting on reste sur de la série B roublarde ! Néanmoins ici pas de délires psychédéliques à la Franco, c’est du cinéma d’horreur carré et c’est appréciable ! Le rythme est nettement meilleur que dans la plupart des films du réalisateur, et il y a de bonnes scènes d’horreur qui viennent rehausser l’intérêt de l’ensemble. Au bout du compte c’est parfois un peu lourd et peu digeste, mais Les Prédateurs de la nuit a un côté indéniablement divertissant, si tant est que l’on aime le genre horrifique. Visuellement c’est sûr que la patte Franco n’est pas très sensible. Quelques airs de Jean Rollin plutôt dans les éclairages, la sobriété des décors et de la mise en scène. Le film n’a pas une ambiance remarquable, mais c’est plutôt propre, quoique l’on sente un incompréhensible manque de moyen ! Cette clinique semble avoir deux employés en fait, et puis la mise en scène réserve tout de même quelques approximations. En fait il ne faut pas attendre énormément sur la forme, ni même dans la bande son d’ailleurs, ça reste un peu fade en bouche. Néanmoins quelques très sympathiques effets horrifiques sont présents dans le film, et justifie à mon sens, même si l’illusion reste imparfaite, que les gens sensibles restent à l’écart ! Les Prédateurs de la nuit n’est pas mémorable, et pourtant j’ai trouvé l’ensemble sympathique, et en dépit des défauts manifestes j’ai adhéré au métrage. C’est imparfait mais ça a de l’efficacité, et chez Franco ce n’est pas forcément facile à dénicher. 3
ce film est une espèce d'ovni cinématographique. L'affiche est juste improbable, prenez Telly Savalas (Kojack sois même), Brigitte Lahaie (pour la première fois habillée tout au long d'un film et avec du texte et une coiffure comme on en n'a pas vu depuis les débuts de Duran Duran), Stephane Audran (l'actrice vedette de Chabrol), Helmut Berger (qui fut l'amant de Visconti), confiez la caméra à Jesus Franco, énorme star du cinéma bis espagnol avec 160 films au compteur, écrivez rapidement un script melant un toubib voulant redonner figure humaine à sa soeur, un chirurgien fou ayant fait ses classes chez les SS, un psychopathe gardien de clinique, ajoutez une BO sirupeuse recyclant George Michael en boucle, secouez bien fort, prononcez la formule magique "greli grelo, qu'est ce que j'ai dans mon sabot ?" et vous obtenez "les prédateurs de la nuit". Un film foutraque et généreux, je me suis bien marré. 3.5 / 5
Un remake gore des "Yeux sans visage" de Franju. C'est en fait presque davantage un film de producteur, de René Chateau, en hommage au cinéma d'exploitation d'épouvante et d'érotisme, qu'un film du réalisateur Jess Franco. C’est bien la limite de l’entreprise : manque de cohérence, manque des délires personnels de maître Jess, mais par contre, moyens financiers aidant, la réalisation des morceaux de bravoure horrifiques est soignée. Au second degré cinéphilique, on s'amuse du traitement de quelques figures imposées du genre, des citations du cinéma de Franco. Revoir aujourd'hui une certaine imagerie des années 80 (boîtes, luxe, mannequins, coke...) est aussi distrayant, quand on a vécu l'époque.
Que dire de plus que c'est un Grand Classic ! et quelle Distribution d'Acteurs ... au passage Monsieur Telly Savalas (Kojak) ... Christiane Jean (Claire) et la Belle Laure Sabardin (Madame Pichardeau) deux actrices du sitcom de Dorothée "les Filles d'à Côté" & les "Nouvelles Filles d'à Côté" !!! c'est dingue ! ... la Sublime Brigitte Lahaie ... et même l'Acteur Marcel Philippot de la pub pour la "Maaf" !!! rires ... et tous jouent parfaitement leur rôles ... certains diront que ce Film a vieilli, Mais je dirais juste qu'à cette époque l'on pouvaient être fier du paysage cinématographique Français sans rougir et qu'il y avait une vraie Touche Française au Niveau Créativité ... au Passage, Un Grand Respect et Merci à Monsieur René Chateau pour toutes les Vidéos que l'on a savourés grâce à lui ... 4/5 !
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18 103 critiques
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1,5
Publiée le 29 mai 2021
J'ai regardé Les Prédateurs de la nuit je n'ai pas pu finir de le regarder. J'étais tellement ennuyé et irrité par la chanson qui semble avoir été écrite par A-Ha. J'aimerais mentionner qu'en ce qui concerne le gore la scène de l'opération est plutôt bien mais à part ça je ne me souviens d'aucune scène ou d'aucun acteurs digne d'être mentionné. Et la scène de l'aiguille dans le globe oculaire est pathétique et irréelle. Le film sera peut-être mieux apprécié par les fans du réalisateur Jesús Franco dont je ne fais surement pas partie...
Une série B de bonne facture réalisée par un des spécialistes du genre, Jess Franco choisit la ville lumière comme cadre pour son intrigue en milieux clinique. L'humour noir est de mise et les bonnes surprises sont au rendez vous, le tout agrémenter d'une bonne touche de "kitch". A voir si vous êtes fan.
bon film de genre série b, avec en bonus, une des actrice qui joue (hahem) dans ma série favorite qui me tient en haleine lors de mes insomnies j'ai nommé "les filles d'à côté"
Ce film est culte pour les amateurs de film d'horreur, en particulier les fans de Dario Argento. Le casting est "haut de gamme" pour ce type de long métrage, les scènes gore sont cultissimes : la mayonnaise prend et on se régale à suivre ce digne héritier des Giallo italiens. Pour ceux qui n'aiment pas les Giallos, passez votre chemin, vous allez détester car vous ne verrez que les défauts inhérents à ce type d'œuvre.