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JeanSéééééé
27 abonnés
299 critiques
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5,0
Publiée le 9 mai 2008
‘’Haut les cœurs’’ est un superbe film que le lourd sujet aurait pu tirer vers le mélo tire larme, genre téléfilm à deux balles. Rien de tout cela ici, Solveig Anspach traite son sujet sans complaisance, et ses spectateurs avec respect, et s’il nous arrive de pleurer ce n’est jamais le résultat d’une manipulation, mais au contraire l’expression d’une émotion profonde. Les comédiens, Karin Viard et Laurent Lucas en tête, sont absolument formidables.
Film autobiographique, film-témoignage (la réalisatrice mourra jeune - 54 ans - d'une récidive du cancer dont elle narre par le menu l'évolution dans ce "Haut les coeurs !" de la trentaine, compliqué par une grossesse qu'elle refuse d'interrompre pour se soigner)..... Qui n'a guère d'intérêt cinématographique.... Une sorte de téléfilm, prétexte à quelque débat sur le sujet, médical. Le supplément sentimental, sur fond de boboïtude montreuilloise (celle du posthume "L'Effet aquatique"), alors naissante, n'aboutissant à aucune valeur ajoutée.... Karin Viard, qui est très loin d'une grande prestation (elle est bien meilleure, pour la même S. Anspach, dans "Lulu, femme nue" - en 2013), remporte en la circonstance un "César" plutôt non mérité.... et Laurent Lucas est totalement inconsistant. Seul Philippe Duclos (dans la partie secondaire de l'oncologue) s'en tire honorablement !
Après le simple et émouvant "Lulu femme nue" il est intéressant de revoir Viard dirigée à l'époque dans un rôle difficile à côté de l'excellent Lucas. Anspach traite d'un gros sujet mais s'en sort pas mal (le talent de Viard aide) grâce à une réalisation sans fioriture pour coller au mieux à la réalité d'un couple qui affronte de douloureux épisodes dans une vie humaine. Touchant sans être larmoyant, à voir.
Premier long-métrage autobiographique de la regrettée Solveig Anspach. Un scénario d'une froideur et d'une sombreur exagérées, qui ne parvient jamais à affirmer sa stature, coincé entre le téléfilm quelconque et le documentaire mal fagoté. Dans ces conditions, l'ennui pointe rapidement le bout de son nez, et ce ne sont pas les compositions médiocres de Karin Viard, voire carrément mauvaises de Laurent Lucas, en roue-libre totale, qui changent quelque chose.
Un bon film sur un sujet difficile, le cancer, et encore plus, l'IVG à cause d'une maladie. Karin Viard est comme d'habitude parfaite, un film intéressant à voir.
Un cancer réel, un drame réel et réaliste, un film réaliste. Trop peut-être. Tout simplement bien fait, bien raconté, bien joué. A voir si vous avez été touché de près. Sinon....
Ce drame auto biographique, réalisé par Solveig Anspach, nous plonge dans une situation extrêmement dramatique. Le film nous propose des dialogues francs et peu de scènes extérieures, la scénariste se concentrant sur les personnages. Elle nous offre des scènes dures mais aussi de très jolis moments. Un courageux combat mené par une femme battante ; une lutte sublimée par une grande composition de Karin Viard, à juste titre Césarisée pour ce rôle en 2000. Synopsis : Emma, musicienne, va avoir un bébé ; son compagnon Simon et son jeune frère Olivier la soutiennent. On lui découvre une tumeur maligne, une intervention chimique peut l'obliger à interrompre la grossesse de 5 mois. Simon veut garder sa femme, Emma veut garder son bébé.
Le film oscille souvent du côté du documentaire. Cela dit, l’héroïne a toute la sympathie du spectateur par sa présence et son jeu délicat. Un film témoignage.
Retenue et finesse dans l'approche, interprétation magnifique de Karin Viard et sincérité d'une cinéaste qui, sachant de quoi elle parle, sera - hélas - rattrapée par la terrible faucheuse.
Haut les coeurs est un film admirable car il évite tous les pièges afférents à ce genre. Nous ne sommes pas envahis par le pathos, ni par aucune sensiblerie. Le film est plein de surprise et d'images fortes. Il nous atteind en plein coeur dès les premières images, au demeurant très surprenantes (commencer par la vision du bébé au moyen de l'échographie, c'était plutôt osé mais réussi). Le rapport mort (cancer/amputation) et vie (la naissance via la mise au monde d'un enfant) baigne superbement le film. Le liquide chimiothérapique que reçoit le personnage principal est un mélange de vie et de souffrance (une ambivalence présente dans tout le film). Cette vision hyper réaliste de la vie (et du monde hospitalier) m'a particulièrement touché. Ces personnages qui doutent et luttent en même temps sont palpitants. Tous les acteurs sont exceptionnels surtout Karin Viard, ici un de ses meilleurs rôles dans une carrière qui n'est pas encore à la hauteur de son talent. Elle parvient à donner une dimension tragique à son personnage qui n'est pas que positif. En effet, elle tire partie des bénéfices secondaires de la maladie via le surcroît d'attention qu'elle attend de recevoir du fait de son état. C'est une des grandes réussite d'Haut les coeurs. Le film joue bien sur l'aspect volontaire du personnage joué par Karin Viard dans la scène superbe où elle anticipe la perte de ses cheveux en se rasant le crâne. Ceci lui permet en retour, d'être "in" et de pallier la déchéance physique par la reconnaissance des autres (voir la scène de la boîte de nuit). Un des tous meilleurs films de 1999.
Ce film devrait s'appeler "au secours" ! Une caricature d'un certain style du cinéma français. Un film pour certains critiques du festival de Canns ou les amateurs d'un cinéma ennuyeux à mourir. On comprend bien au moins pourquoi Ce genre de film est "inexportable".
Karine Viard dans un de ses meilleurs rôles. Tout le long de l’histoire, le film respire le vécu : celui de la réalisatrice. Un scénario basé sur un parcours personnel donc et qui rend d’autant plus cette histoire authentique et touchante. Sans jamais tomber dans le mélo, et toujours avec une certaine pudeur, on assiste ici au combat d’une femme contre la maladie, avec des hauts, des bas, mais surtout de l’espoir !