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Un visiteur
2,5
Publiée le 14 octobre 2006
Touchante comédie dramatique, réalisée avec soin et tendresse, qui parle d'amitié et de haine, de détresse et d'espoir, de légereté et d'héroïsme, et... d'amour filial et paternel. 13/20
Près de quatre ans après « Les Enfants du Marais », J.Becker nous immerge de nouveau et avec un égal bonheur dans son cinéma tendre et nostalgique. Tirée du roman éponyme de M.Quint, lhistoire est simple, une anecdote minuscule, le récit dun de ces petits actes guerriers isolés qui ont émaillé la seconde guerre mondiale en France et dont les auteurs ne furent jamais reconnus ni célébrés. Deux copains, vieux garçons braves mais effacés, vont, pour les beaux yeux dune paysanne, se lancer dans un acte de résistance dérisoire mais dont les conséquences seront dramatiques. Comme dans la plupart des films de J.Becker, la mise en scène toujours chaleureuse nous permet de nous sentir très proches des personnages et très concernés par leurs péripéties. Ce très beau récit aborde la question du rôle de la part dhumanité qui réside en chacun de nous. Dans un contexte historique où les valeurs humaines sont menacées, le scénario fait ressurgir la dénonciation du « mal », de la lâcheté, des images surfaites de lhéroïsme, et inversement lhommage au courage et à la générosité, notamment dans le personnage de Bernhard Wicki, clown soldat, philosophe jongleur, porteur de vie et de dignité. Lhumanité dont font preuve tour à tour le soldat allemand en distrayant les condamnés, puis Jacques et André en allant soulager leur conscience auprès de lépouse du cheminot martyr constitue une marque dhéroïsme, moins spectaculaire quun authentique fait darmes, mais tout aussi profonde. Jacques Villeret et André Dussolier trouvent là des rôles touchants à la hauteur de leur immense talent. Thierry Lhermitte et Benoît Magimel leur donnent une convaincante réplique dans des seconds rôles très consistants. Suzanne Flon nous gratifie dune bouleversante composition dans un rôle qui met en lumière le talent dramatique de cette grande comédienne. « Effroyables Jardins » est un superbe ambassadeur du cinéma populaire français comme on laime tant, simple, plein dhumanité et rempli démotion.
A travers des gens ordinaires qui ont un comportement extraordinaire dans une période difficile, Jean Becker a su restituer une atmosphère. Les caractères sont peints par des acteurs qui ont su trouver le ton juste. Comme a chaque fois dans un film de Jean Becker, chacun des personnages prend toute son importance et est interprété avec talent. Le film est une pure merveille de divertissement, d'humour corrosif et de sentiment. Il est impossible d'échapper à sa petite larme au détour d'un moment de rire.
Ce film m'a remué au plus profond de mon être ; moi qui n'ai quasiment jamais pleuré au cinéma, j'ai pleuré toutes mes larmes ce jour-là, c'est incroyable l'effet de ce film magnifique. Qu'importe certaines critiques assassines, c'est le spectateur qui fait le succès d'un film, non ? Alors allez le voir et laissez parler votre coeur dans ce film plein d'humanité, avec de superbes seconds rôles comme Suzanne Flon ou le ténébreux Benoit Magimel.
Pensez que vous êtes spectateurs, pas critique... ALors si vous n'avez pas besoin de boum-boum ni d'effets spéciaux, allez-y ! Un seul regret : le titre.
Ce film est extraordinaire. Le duo Dussolier - Villeret fonctionne toujours aussi bien. Becker filme la région Rhône-Alpes d'une façon toujours aussi magnifique. Bref, ne manquez pas ce film.
Je crois que je n'ai jamais vu un aussi beau film, il est émouvant et je vous conseille à vous tous, si ce n'est pas encore fait, de lire le livre il est encore plus beau.
Une histoire qui nous fait passer par toutes les émotions possibles. On passe en quelques instants du rire au larmes, en ayant même le souffle coupé tellement les personnages sont sincères, tellement les situations sont criantes de vérité. Le film est tellement fort que l'on a du mal à quitter la salle après la projection.
Ce film est tout simplement génial !!! Comme "La Vie est belle" de Roberto Benigni, il alterne le tragique et la comédie. A certain moments très émouvants, on a quasiment envie de pleurer et à d'autres on rit très franchement. Les acteurs sont fabuleux, en particulier celui, je ne connais pas son nom, qui joue le soldat-clowm allemand. En bref : à voir absolument !!!
J'ignore ce que Jean Becker a pu faire aux critiques de cinéma mais ils l'ont littéralement massacré. Ce qui est très irritant lorsqu'on a reçu d'un film tout ce que l'on peut en attendre : du concentré d'émotion. Becker confirme avec Effroyables jardins un art consommé du contraste entre le caractère bien ordinaire de ses personnages et la beauté de l'âme qu'ils dissimulent. Beaucoup de tendresse pour ce que l'être humain a de meilleur et d'horreur pour ce qu'il a de plus noir.
Un film réussi. Pas au niveau de son "grand frère" Les Enfants du Marais qui demeure deux crans au dessus, mais dans la même veine. Personnages attachants, évidemment, car le contexte et le sujet s'y prêtent. Traiter la France sous l'occupation n'est pas toujours chose aisé, mais le ton décalé du film (était-ce la même chose chez Michel Quint?) et le fait de narrer une "petite" histoire dans la grande histoire permettent de s'affranchir des débats pompeux et autres thèses caricaturales que d'aucuns semblent vouloir attribuer aux Jardins. Merci aussi de rappeler que dans les moments tragiques, les réactions et les actes des uns et des autres ne sont pas toutes blanches ou toutes noires.
Je n'étais pas très emballée à l'idée de voir ce film, et je ne regrette absolument pas de l'avoir vu. Malheureusement je n'ai pas vu la fin mais je vais acheté le DVD. C'est un excellent film, avec de bons acteurs
Effroyablement ennuyeux. Le livre est peu respecté inutilement : les prénoms sont interchangés, les coupables se retrouvent, avec un très grand hasard, avec les otages, les personnages n'ont pas les mêmes caractères, etc. Le film s'étale sur un évènement qui pourrait être raconté en même pas dix minutes. Une étoile pour le trop mignon Benoît Magimel quand il "ne veut pas mourir" et pour la poésie qui reste tout de même présente.